LA VERITE FACE AUX CALOMNIES DE MADEMBA SOCK
La Secrétaire Générale Adjointe du SUTELEC est très remonté contre l'ex-SG

La crise du SUTELEC est la résultante inéluctable de comportements aux antipodes des valeurs qui ont fondé le syndicat, à savoir l’intégrité, l’éthique, l’indépendance et la solidarité. En effet, depuis fort longtemps, Monsieur Mademba Sock a tourné le dos au syndicalisme véritable.
Déjà en 1997, il a négocié en catimini avec l’ancien ministre de l’Energie, sur la privatisation de la SENELEC, sans en référer aux instances syndicales de l’époque. Et c’est seulement avec la crise de 1998, que le ministre, en rencontrant une délégation de l’UNSAS composée de Abdou Salam Sall l’ancien secrétaire général du SAES, Mamadou Diop Castro de l’UDEN, Oumar Bâ et Haby Dieng du SUTELEC, que le pot aux roses a été découvert.
Après sa sortie de prison remake, au moment de la réintégration, il négocie avec le président Abdoulaye Wade et le ministre Yéro Deh, en foulant aux pieds l’article 14 de nos statuts, qui exige la représentation de deux personnes minimes du Bureau exécutif national du SUTELEC. C’est dire que cet individu n’a jamais respecté les travailleurs et aujourd’hui, il se permet de calomnier à travers les médias, des camarades qui ont combattu et toujours porté haut le flambeau de la lutte des travailleurs. Luttes qui ont permis, avec la grâce du Tout puissant, sa libération et celle des camarades emprisonnés et leur reprise à la SENELEC.
En parlant de la crise de 1998
Il est vrai que le gouvernement de Abdou Diouf cherchait par tous les moyens à anéantir le SUTELEC, après la grève de 1992 et à mettre en œuvre le projet de privatisation. Mais, la réalité est que cet individu a offert cette occasion sur un plateau d’argent, en se compromettant avec le Directeur de l’époque, Monsieur Abdourahmane Ndir. En effet, les relations avec ce dernier entraînèrent une crise de confiance d’une large frange des militants.
Ainsi, cette querelle « d’amis » nous précipita dans la grave crise de 1998, le gouvernement ayant senti qu’il y avait une faiblesse au sein de l’organisation.
Au sortir de la crise, encore récidivant avec sa gestion solitaire de l’organisation, Monsieur SOCK négocia sans en informer le Bureau Exécutif, avec le Président Wade et le ministre de la Fonction publique de l’époque Monsieur Yéro Deh, pour l’octroi d’un poste en dehors de SENELEC. Et, ce n’est que lors des négociations pour la réintégration des camarades licenciés que cela a été découvert, avec la réplique du ministre répondant à une question de Monsieur Abdoulaye SENE, alors secrétaire adjoint du Sutelec.
Après, Monsieur Sock disparaît pendant deux ans des instances de l’organisation et ne réapparaît, comme il a l’habitude de le faire, que lors du congrès de 2003. N’eût été un camarade de Thiès qui lui a cédé son mandat après une décision du congrès, aujourd’hui il serait aux oubliettes.
Il est vrai que les cadres syndicaux ont une grande part de responsabilité dans ce pan d’histoire du SUTELEC, car ceux qui combattaient ces dérives concernant les valeurs fondatrices - tels que Lamine Diarra, les camarades de la Centrale C3 et d’autres - n’étaient ni majoritaires dans le Bureau ni dans le Conseil national. Mais ces vaillants combattants ont eu le mérite de continuer jusqu’à aujourd’hui. Ainsi continua la plus grande mystification dans l’histoire du mouvement syndical.
Et, durant les années 2004 à 2006, particulièrement sous le règne de Samuel Sarr dans le secteur de l’énergie, au plus fort des délestages pour manque de combustibles, en 2009, 2010, 2011, Sock ne s’est jamais prononcé sur les évènements et sur la situation de crise dans le secteur, et la gestion gabégique de Samuel Sarr (il a était épinglé par la Cour des comptes).
Pourtant, les travailleurs soucieux de la préservation de leur outil de travail, comme ceux du Cap des Biches, ont toujours dénoncé la gestion catastrophique du secteur, sur les ondes de toutes les radios. Son mutisme accentua davantage la désaffection de certains militants, ainsi que la crise de confiance.
Ainsi, au congrès de 2009, il fit un intense lobbying auprès de certains camarades et créa l’incident avec les camarades de Cap des Biches (refusant à certains le mandat de délégués). Il provoqua la désaffectation d’une frange importante des militants. Il parvint à asseoir son plan pour assurer son élection et à maintenir au Bureau exécutif ses alliés inconditionnels.
En 2009 après six ans, voire neuf ans d’absence sur la scène médiatique, le SUTELEC convoque une conférence de presse lors des 1ères émeutes de l’électricité. En l’absence, bien sûr, du ‘’Manitou’’ qui était en voyage, et comme il en avait l’habitude, saborda toutes les velléités de lutte, en instillant le dilatoire ou en usant de faux-fuyants.
La même attitude est constatée au niveau de l’UNSAS où, durant les dix ans d’alternance, aucune lutte sérieuse pour améliorer les conditions de vie des travailleurs n’a eu lieu. Sinon des négociations interminables. Poursuivant toujours sa gestion affairiste, il intègre le Conseil économique et social, sans en référer aux organes délibérants du Syndicat, prétextant que c’est Abdoulaye Wade qui l’avait choisi.
Oubliant que s’il avait un mandat c’est grâce au SUTELEC, car s’il était resté un anonyme dans son Louga natal, personne ne l’aurait choisi. Mais Monsieur est ébloui par les lambris dorés du pouvoir, au point de mépriser ses ex-camarades.
Ainsi, il a continué, malgré la clameur des sous sections de base sur la gestion catastrophique du secteur (plusieurs déclarations ont été faites par C3, C2, Hann, etc…)
En octobre 2010, lors des émeutes de l’électricité à cause du mauvais fuel, le ministre de l’Energie de l’époque, convoque la coordination des syndicats des travailleurs (CSTS) dont le SUTELEC. Monsieur disparaît comme par enchantement, prétextant l’assistance à Madame Diallo de la SONATEL ; alors qu’à cette période, le syndicat de la SONATEL était l’un des mieux organisé.
La réalité est qu’un syndicaliste qui se compromet avec le pouvoir, en acceptant des postes par ci, par là, ne peut plus s’opposer à un gouvernement.
Ainsi, avec l’avènement de Karim Wade au Ministère de l’Energie, au plus fort de la lutte pour l’amélioration du traitement salarial des agents de Senelec - encore une ruse pour endiguer la clameur des travailleurs sur les impairs du plan Takkal - Monsieur le bonze syndicaliste disparaît pendant 5 mois, ne participe plus aux instances et ne réapparaiît que lorsqu’on parle de congrès, comme à son habitude sans aucune explication.
Au Conseil National de Juillet 2012, il fait sa déclaration de retrait pour le congrès prochain, sans y croire réellement. Et c’est ainsi que, peu de temps après, il actionne ses affidés pour créer un groupe soi-disant qui voulait qu’il reste à la tête de l’organisation. Alors qu’il était à la retraite depuis 2 ans et, en plus, au sens de l’article 17 de nos statuts, il n’avait plus de checkoff (cotisation prélevée sur les salaires) et n’avait plus de sous section de base, sinon celle des retraités, qui était prévue par le dernier congrès de 2009 mais non mise en place. Mais comme il utilise toujours la ruse pour parvenir à ses fins, les camarades se sont dressés pour refuser la forfaiture, d’autant qu’il a instrumentalisé des jeunes qui, pour la plupart, venaient à leur premier congrès.
Aujourd’hui, force est de constater que le syndicalisme a besoin de vertu pour faire renaître les valeurs d’indépendance et d’éthique qui ont été au cœur de la création de l’UNSAS, après presque deux décennies de lutte contre la participation irresponsable. Il est impérieux aujourd’hui, aussi bien au niveau du SUTELEC que de la Centrale, qu’on revienne à l’orthodoxie. Tout est à reconstruire au SUTELEC, les compromis pour éviter de casser l’organisation et la désaffection de beaucoup de cadres syndicaux épris des valeurs d’éthique, nous ont plongé dans le tunnel. Mais il fera jour, avec l’aide du Tout puissant, car nous sommes sûrs que tous les travailleurs épris des valeurs de justice, d’équité, d’indépendance et de solidarité, vont combattre à nos côtés pour servir les travailleurs et non se servir, en restant dans la cour des petits mais vertueux et non des grands bandits.