LE FILS DE SERIGNE MBACKE NDIAYE DOIT ETRE EXTRAIT DE SA CELLULE POUR COMPARAITRE DANS UNE AUTRE PROCEDURE
ENVOYE EN PRISON POUR UNE AFFAIRE DE VOL DE CHEQUE
A. M. Ndiaye sera extrait de sa cellule pour venir comparaître devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Ce garçon est en réalité le fils de l’ancien porte-parole du Président Abdoulaye Wade, Serigne Mbacké Ndiaye. Mais dans cette affaire, il est partie civile, au même titre que son cousin C. S. D., tous mineurs. Le procès qui devait se tenir hier devant la barre du tribunal de Dakar a été en effet renvoyé au 26 décembre pour extraction de A. M. Ndiaye, déjà en détention, car mêlé dans une affaire vol de chèque.
Dans le cas d’espèce, les deux mineurs accusent dans cette procédure le nommé Cheikh Tidiane Sarr de détournement de mineur, tentative d’escroquerie et charlatanisme. Selon les dires des deux mineurs, ils ont fait la connaissance du mis en cause à travers un ami commun. Ce dernier s’étant présenté à eux comme un marabout, les gosses sont allés le voir pour solliciter des prières afin d’avoir beaucoup d’argent.
Lors de leur première visite, le «marabout» leur a dit qu’il ne pouvait pas faire ce travail. Mais à leur seconde rencontre, le prévenu qui consultait sa boîte mail a reçu un mail de «alpha international», une entité qui évoluerait dans la franc-maçonnerie. Ce message électronique capte l’attention des deux gamins qui lui posent des questions là-dessus.
Le prévenu leur explique de ce fait que cette structure organise une formation de 4 ans pour initier à la franc-maçonnerie. Il révélera également aux enfants que le siège se trouverait au Mali, mais que pour y participer il faut verser la somme de 500 000 francs Cfa. Le prévenu leur dit aussi qu’il leur communiquera l’adresse exacte de cette structure plus tard.
Après cette rencontre, C. S. D. est rentré chez lui, mais le fils du politicien libéral est resté chez le «marabout» pendant 4 jours. C’est donc dans ces circonstances que Serigne Mbacké Ndiaye a fait irruption chez le mis en cause au moment où les enquêteurs l’attendaient dehors du fait de l’heure tardive.
Devant la barre, C. T. Sarr avait nié ce pourquoi il est poursuivi. Il a déclaré que ce sont les deux garçons qui lui ont, au contraire, parlé de cette entité maçonnique. Il faut à ce propos signaler qu’il est ressorti lors de dernier renvoi du dossier que le prévenu ne s’appelait pas en réalité Mouhamed Sarr. C’était d’ailleurs la raison des deux renvois. Finalement, le Parquet a estimé que l’affaire pouvait être jugée sans la production de ses papiers.