LE MANDAT DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
CNRI
Par une lettre remise au président Amadou Makhtar Mbow au cours d’une audience qu’il lui a accordée le 28 novembre 2012, le président de la République avait chargé ce dernier d’"organiser une large concertation nationale sur les réformes à mettre en œuvre à court, moyen et long terme, pour doter le pays d’une armature institutionnelle moderne, à la mesure de son ambition de devenir et de rester une grande nation de démocratie."
Selon le mandat confié à la CNRI, il s’agissait de prendre en charge les questions liées à la consolidation de l’Etat de droit, à l’équilibre des pouvoirs entre l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire, au renforcement de l’indépendance de la Justice, à l’approfondissement de la démocratie représentative et participative, entre autres préoccupations.
S’appuyant sur “les principes et orientations du programme Yoonu Yokkute" et s’inspirant “fortement des conclusions des Assises nationales", le président Sall avait instruit la CNRI de “formuler toutes propositions visant à améliorer le fonctionnement des institutions, à consolider la démocratie, à approfondir l’Etat de droit et à moderniser le régime politique".