Le Msu roule pour Moustapha Niasse
DEBAT SUR LE RETOUR DU QUINQUENNAT A L’ASSEMBLEE NATIONALE
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«Moustapha Niasse n’a été demandeur de quoi que ce soit durant sa vie politique… ». Le Mouvement pour le socialisme et l’Unité (Msu) apporte ainsi sa «contribution» dans le débat sur le retour ou non du quinquennat pour le président de l’Assemblée nationale. Cette déclaration se trouve dans le communiqué envoyé hier, à notre rédaction.
«Moustapha Niasse, qui est aussi à la tête de la coalition Benno Siggil Sénégal, n’a jamais été demandeur de quoi que ce soit durant sa vie politique, mais peut-être c’est la conception qu’il a de la politique qui gène ». Cette déclaration du Mouvement pour le socialisme et l’unité (Msu) est contenue dans un communiqué en date d’hier et relatif, entre autres, à ce débat sur le retour ou non du quinquennat à l’Assemblée nationale. C’est pourquoi le Msu «exige des leaders de certains partis de la coalition Benno bokk yakaar (bby), de mettre fin à l’action des confusionnistes, comme l’a déjà fait le bureau politique de l’Alliance des forces de progrès (Afp)». Et d’ajouter : «pourtant le temps doit être consacré à l’unité de notre coalition et au travail. Il faut avoir à l’œil les esprits calculateurs des politiciens revanchards, car les hyènes mêmes chassées de la bergerie reviennent toujours roder autour».
Pour le Msu «la préoccupation prioritaire de nos leaders de tout bord particulièrement ceux de Benno Bokk Yakkar ( BBY) devrait être une saine réflexion et des suggestions sur le difficile redressement des dégâts occasionnés par la calamiteuse gestion Wadienne». D’ailleurs, le Msu qualifient les ex tenants du pouvoir (les libéraux) «d’inconscients politiques et de perturbateurs déjà sanctionnés par le peuple agitent des sujets dont ils ne maîtrisent ni les tenants, ni les aboutissants ; la durée des mandats du Président de la République et celui du Président de l’Assemblée Nationale. Des questions que les concernés ont réglées à leur niveau sans y associer personne». Les camarades de Massène Niang invitent à la prise de conscience : «Aussi, nous devons nous ressaisir et avoir un nouveau comportement d’unité sincère pour régler les problèmes des sénégalais»
Par ailleurs, le Msu s’est prononcé sur la situation du monde rural, avec le démarrage de la nouvelle campagne agricole 2013-2014. «Nous insistons sur le fait que les problèmes de notre agriculture ne sont pas seulement techniques, car hormis certaines contraintes, nos paysans, pasteurs et pêcheurs maîtrisent parfaitement les techniques de production».
Pour cette formation politique, «si nous voulons régler les problèmes de l’exode rural, les effets des intermédiaires dans les circuits d’approvisionnement, de crédit et de commercialisation et appuyer un développement régional planifié, la seule solution se trouve dans l’organisation des producteurs en structure socio-économique de développement à la base et la résolution des problèmes d’intendance (crédit, approvisionnement, commercialisation et gestion administrative et comptable)». Massène Niang et ses camarades soutiennent que «seul le modèle coopératif est capable de régler ces problèmes. La coopérative autonome et autogérée a fait ses preuves dans le monde.
C’est pourquoi l’ONU et ses institutions spécialisées (BIT-FAO) et les Institutions européennes d’appui au développement l’ont recommandé ». Le Msu reconnaît que «la tâche ne sera pas difficile parce qu’il existe actuellement un réseau inactif de 4500 sections coopératives villageoise de base et un encadrement correspondant à tous les niveaux de l’organisation administrative». Et il «suffit seulement de redynamiser ces structures en dormance en relation avec l’Union Nationale des Coopératives Agricoles du Sénégal (UNCAS) pour instaurer un réel équilibre et une nouvelle dynamique dans le développement de notre monde rural ».