Le personnel de l'APS va observer jeudi un arrêt de travail
Dakar, 5 juil (APS) - Le personnel de l'Agence de presse sénégalaise (APS) a décidé d'observer jeudi un arrêt de travail, dans le but d'amener le gouvernement à trouver "un siège décent" aux travailleurs de cette entreprise occupant actuellement un bâtiment délabré.
Le personnel de l'APS "a décidé [...] d'observer un arrêt de travail jeudi prochain", rapporte le communiqué émanant de la section du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) de l'agence.
Selon la même source, la "question" du siège de l'agence "se pose en termes de vie ou de mort, vu l’état de dégradation avancé de l’immeuble" abritant les services de l'entreprise.
La section SYNPICS de l'APS rappelle que cette question est le "principal point de revendication du syndicat, depuis maintenant des mois". "Et pour ne pas en rester à la simple revendication, le personnel propose, comme piste de solution, l’affectation de deux à trois paliers de la Maison de la presse à l’APS", rapporte le communiqué.
Il rappelle qu'"à l’issue d’une visite d’inspection des locaux de [l'agence], le sous-préfet de Dakar-Plateau, Seydou Bâ, a demandé mercredi l’évacuation +dans l’urgence+ de l’immeuble abritant les services de la direction de la Communication et l’APS".
L'évacuation de l'immeuble permettra d'"éviter toute catastrophe encourue par les occupants de cet bâtiment délabré de dix étages".
M. Bâ, qui était accompagné d'agents de Protection civile, de la Brigade nationale d’hygiène et de la mairie de Dakar, "confortait ainsi" la section SYNPICS de l'agence, "qui a fait de la question du déménagement de l’APS dans des locaux adéquats son cheval de bataille", souligne le communiqué.
"Depuis des mois, le personnel a en vain informé l’opinion et alerté les pouvoirs publics sénégalais sur la nécessité de doter l’APS d’un siège décent", rappelle le texte.
"En conséquence, ajoute-t-il, les agents de l’APS demeurent inquiets, aujourd’hui plus qu’hier, de constater que le problème reste en l’état, en dépit des promesses réitérées de prendre en charge cette question".