VIDEOLE PLUS VIEUX CYCLISTE AU MONDE
APRES 100 ANS, ROBERT MARCHAND TAQUINE TOUJOURS LE VELO
A 102 ans, le français Robert Marchand continue d’exceller en cyclisme. Chaque année, il est en lice pour cette compétition et fait l’objet de curiosité spectateurs.
En début d’année le centenaire avait encore battu son record de la distance parcourue avec 26,927 kilomètres en une heure sur la piste du vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines.
La performance du vieux, étant donné son âge avancé, va même susciter l’intérêt des experts du contrôle anti dopage qui veulent s’assurer qu’il n’y a pas anguille sous roche.
Ce qui est certain, le vieux cycliste est conscient d'une chose : "J'ai 102 ans: il ne faut pas faire l'idiot ! J'attends qu'un concurrent me batte" a assuré Robert Marchand au micro de Bfm TV.
Un enfant de la première guerre mondiale
Né en 1911 à Amiens, Robert Marchand a été pompier de 1932 à 1936. Son enfance a été beaucoup affectée par la Première Guerre Mondiale. La maison de ses parents se trouvait proche de la ligne de front. Placé dans une ferme à Bourbon l'Archambault les maîtres des lieux le font travailler comme une personne d’âge mûr selon wikipedia.
Ce n’est qu’après l’armistice qui il va rejoindre ses parents à Fontenay-sous-Bois. L’an dernier, Robert Marchand évoque sur France Télévisions le souvenir impérissable du jour où les Prussiens aux casques à pointe sont entrés à Amiens en août 1914.
Marié en 1939, Robert Marchand est veuf depuis 1943. Le cyclisme fut la passion de sa jeunesse. S’étant intéressé brièvement à la gymnastique, Robert a été champion de France de la pyramide en 1924.
Aventurier il s’installera au Venezuela en 1947 ou il exerce différents métiers : éleveurs de poulets, conducteur d’engins, planteur de canne à sucre. Mais il ne semblait pas satisfait de cette expérience.
Rentré en France pour quelques années, en 1957, il refait ses valises et s’envole pour la Canada pour exercer le métier de bucheron. Un métier qu’il trouvera trop difficile.
Tout compte fait, quand on ne sait pas où l’on va, il faut savoir d’où on vient. En 1960, Robert Marchand décide alors de retourner en France. Il exerce entre autres les métiers de maraicher, vendeur de chausseur mai aussi marchand de vin.