LE PRESIDENT DE LA BANQUE MONDIALE SALUE L'ENGAGEMENT DU CHEF DE L'ETAT
REDUCTION DE LA PAUVRETE AU SENEGAL

Le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a été reçu en audience, hier, au Palais présidentiel par le chef de l’Etat, Macky Sall. A la fin de cette rencontre, le patron de l’institution financière internationale a magnifié l’engagement du président dans la réduction de la pauvreté au Sénégal.
« Je remercie Macky Sall pour son engagement à réduire la pauvreté et à améliorer les conditions de vie des Sénégalais », a déclaré, hier, Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale, à l’issue d’une audience avec le chef de l’Etat au palais de la République. Le plus important, dit-il, est de mettre l’accent sur la mise en œuvre des mesures que le président de la République a préparées avec son gouvernement. « Nous avons un programme très étendu avec le Sénégal qui concerne plusieurs domaines. L’autoroute à péage est une illustration de cette coopération entre la Banque mondiale et le gouvernement sénégalais », a expliqué le président de la Banque mondiale. M. Kim s’est félicité du rôle joué par Macky Sall pour la stabilité du continent, et particulièrement dans la sous-région ouest-africaine. Il confie avoir discuté avec le chef de l’Etat de son voyage au Sahel, qui a commencé par le Sénégal et qui se poursuivra dans les pays voisins.
D’autres questions liées à la paix, la stabilité politique ont aussi fait l’objet de discussion au cours de l’audience. Les deux forums, tenus récemment à Nouakchott en Mauritanie sur l’élevage et au Sénégal sur l’irrigation ont été aussi évoqués. L’objectif visé, rappelle le président de la Banque mondiale, est de faire passer le total des terres irriguées de 400.000 hectares à un million d’hectares dans les prochaines années. « Nous avons également, au cours de la semaine passée, pris l’engagement, avec les ministres de la sous-région, de doubler les revenus des pasteurs dans la sous-région et dans les cinq ans à venir », poursuit-il. Il explique que la raisons essentielle de son voyage dans le Sahel est de travailler sur le lien entre la paix et le développement. « Il est clair que sans la paix, il ne peut pas y avoir de développement », selon Jim Yong Kim, qui a, en outre, salué la collaboration entre les Nations unies et la Banque mondiale pour la recherche de la paix. « Nous avons déjà commencé dans les régions des Grands lacs en mettant en place une architecture qui nous permet de travailler ensemble », a fait savoir le patron de la Banque mondiale. Selon lui, il ne s’agit plus d’attendre que la paix soit retrouvée pour agir ou se pencher sur les questions de développement. M. Jim Yong Kim juge important d’assurer les conditions de stabilité.