LE SÉNÉGAL BLÂMÉ SUR LA PROTECTION DE L’ENFANCE
EXAMEN PÉRIODIQUE UNIVERSEL
L’atelier de partage des recommandations issues du deuxième passage du Sénégal devant le groupe de travail sur l’Examen périodique universel (EPU), s’est tenu hier à Dakar. Il s’agit d’un mécanisme d’examen permettant aux Etats de passer en revue la situation des droits de l’homme dans les pays membres de l’ONU.
La plupart des recommandations issues du deuxième passage du Sénégal devant le groupe de travail sur l’Examen périodique universel concernent les droits de l’enfant, a souligné le directeur des droits humains Mouhamadou Moustapha Sèye.
"Nous avons procédé à l’adoption d’un Code de l’enfant et l’institution d’un défenseur des droits de l’enfant en vue de lutter contre la mendicité des enfants, la maltraitance, les abus et toutes formes de violences", a-t-il déclaré. D’autres recommandations relatives aux droits des femmes, à la lutte contre la pauvreté, et à la liberté de la presse ont été également émises.
Le Sénégal est invité à faciliter l’adoption des recommandations issues de son deuxième passage devant le groupe de travail sur l’Examen périodique universel (EPU), en vue d’en faire un document programmatique. "L’EPU, instituée par l’Assemblée générale des Nations unies, est un mécanisme par lequel chacun des Etats membres est contrôlé par ses pairs sur la situation des droits de l’Homme".
L’atelier organisé hier était une occasion d’évaluer l’avant-projet du plan de mise en œuvre des recommandations issues du premier passage du Sénégal devant le groupe de travail du conseil des droits de l’homme sur l’EPU, a affirmé M. Benjamin Hounton, représentant régional adjoint aux commissariats des nations unies pour les droits de l’homme en Afrique de l’Ouest. Sur ce, il est important que ce document soit programmatique pour tous les ministères sectoriels et leurs partenaires.
Pour Mouhamadou Moustapha Sèye, directeur des droits humains, la situation du Sénégal dans le domaine des droits de l’homme a connu des avancées. "Depuis l’accession au pouvoir du président Macky Sall, les droits de l’homme sont plus respectés au Sénégal".
Selon lui, le Sénégal a enregistré des avancées en matière de respect des droits de l’Homme si l’on se réfère à ce qui s’est passé de 2000 à 2012, une période marquée par les bavures policières, l’atteinte à la liberté d’expression avec des arrestations de journalistes.