Le Sénégal toujours à la traîne
BILAN DE LA PLANIFICATION FAMILIALE
Notre pays abrite depuis hier la 3 ème rencontre annuelle de «Urban Health reproductive initiative» avec comme thème «Accès à une planification familiale de qualité : soutien des droits des femmes et des jeunes filles à l’accès aux informations et aux services». , a rappelé que le Sénégal a déjà lancé son plan national de planification avec un objectif d’atteindre 27% de prévalence contraceptive à l’horizon 2015.
«Cela appelle la combinaison de beaucoup d’expérience et cela est l’objet de cette réunion pour nous projeter dans l’avenir pour voir ce qui n’a pas marcher. Le Sénégal a comme objectif d’être au rendez-vous de 2015 et pour cela nous avons des moyens nationaux et l’appui de nos partenaires. Nous espérons pouvoir y arriver», a expliqué M. Mbaye.
Il s’agit de faire progresser l’apprentissage et les contributions des participants vers la réussite globale de l’Initiative, mettre en valeur les innovations en termes de stratégies fondées sur les données et d’activités liées aux programmes, ainsi que l’engagement fructueux des intervenants afin d’obtenir des améliorations significatives des taux de prévalence contraceptive, mais également de renforcer la vision commune de l’Initiative afin de développer une solide base de données et de connaissances.
Pape Gueye, PDG de «Intrahealth», maître d’œuvre de cette rencontre a expliqué que ce projet expérimental de la Fondation «Bill et Melinda Gates» dans quatre pays dont le Sénégal, seul pays francophone, repose sur le fait que sur le plan mondial, la plus grande partie de la population planétaire vit en milieu urbain et l’initiative vise à tester des approches qui visent les couches moins favorisées.
Selon lui, les résultats restent à prouver, mais d’ici deux ans, ils seront mis à jour. Embouchant la même trompette que le Secrétaire général du ministère de la Santé, il a noté que d’ici 2015 le Sénégal sera au même niveau que les autres pays sur la planification familiale. «L’Afrique francophone demeure la région la moins avancée, en matière de planification familiale au monde, avec un taux de prévalence de moins de 10% pendant des années. On a essayé mais les statistiques ne bougent pas. Cependant, le projet «Issu» change de stratégie au Sénégal et nous espérons atteindre des résultats probants à l’orée 2015» dira-t-il.
Les objectifs visés à travers cette rencontre de cinq jours consistent à faire progresser l’apprentissage et les contributions des participants vers la réussite globale de l’Initiative, à mettre en valeur les innovations en termes de stratégies fondées sur les données et d’activités liées aux programmes.