LE SENEGAL EST PILLE PAR L’IMPERIALISME ET SON AGENT, MACKY SALL
Malick Noël Seck, Sg du Front national de salut public
Malick Noël Seck s’indigne des politiques «prédatrices» du régime de Macky Sall qui est «aux ordres» du Fmi, de la Banque mondiale, de l’Union européenne. Le leader du Front national de salut public constate que «le Sénégal est pillé par l’impérialisme et son agent, Macky Sall», et dénonce de manière générale la façon dont le pays a été gouverné par les différents régimes.
Le Front national de salut public (Fnsp/Mom sa rew) dénonce avec «vigueur» la manière dont le Sénégal est gouverné par les trois régimes (socialistes, libéraux, et Apr) qui se sont succédé à la tête du pays depuis son indépendance.
A l’issue de leur Bureau politique, Malick Noël Seck et ses camarades ont déploré, dans un communiqué, «les politiques prédatrices du régime de Macky Sall qui est, comme les précédents, aux ordres du Fmi, de la Banque mondiale, de l’Union européenne».
Selon le leader de cette formation politique, le Sénégal est «pillé par l’impérialisme et son agent, Macky Sall» qui, lui-même, l’a illustré en annonçant que «97% de nos ressources minières sont arrachées au Peuple sénégalais et que son ambition est de réduire ce pillage à 95% à travers la réforme du Code minier».
Fort de ce constat, explique M. Seck, le régime de Macky Sall a accepté le «énième diktat» de la Banque mondiale qui, «contre un appui budgétaire de 30 milliards de F Cfa accordé le 23 juillet 2015, impose au Peuple une série de réformes dont l’arrêt des nécessaires recrutements, une plus grande libéralisation de la gestion des universités, une augmentation des prix de l’électricité».
M. Seck d’ajouter : «Le peu de ressources qui restent au Sénégal est pillé depuis 55 ans par cette partie de la classe politique que sont les Libéraux (Pds, Rewmi, Apr...) et les Sociolibéraux (Ps, Afp, Grand parti, etc.) qui s’alternent sans alternative à la tête du pouvoir. Ce pillage se traduit notamment par 11 milliards de fonds politiques pour le président de la République, 500 millions pour le président de l’Assemblée nationale...», lit-on dans le communiqué.
En conséquence, Mom sa rew invite, non pas à lancer des cailloux à cette institution «semi coloniale périmée qu’est le président de la République, à chasser du pouvoir cette classe politique dont la soumission à l’impérialisme empêche la sortie du sous-développement».