LE SENEGAL PREVOIT UNE CROISSANCE DE 4,6% EN 2014
DAKAR, 22 sept 2013 (AFP) - Le Sénégal prévoit un taux de croissance de 4,6% en 2014, sur la base d'un regain de l'activité économique soutenu principalement par des investissements dans différents secteurs, a indiqué le gouvernement sénégalais dans un communiqué reçu dimanche par l'AFP.
Ces données économiques ont été communiquées samedi lors d'un conseil des ministres extraordinaire présidé par le chef de l'Etat Macky Sall. Le ministre de l'Economie et des Finances et son collègue délégué chargé du Budget ont "présenté les grandes lignes et les orientations arrêtées dans le projet de budget de 2014", a-t-il précisé;
Les deux ministres ont expliqué que "le projet de budget de 2014 a été élaboré sur la base d'un taux de croissance projeté à 4,6% (en 2014), contre 4% en 2013", a ajouté le gouvernement.
De même source, ces prévisions reposent sur le constat d'"un regain de l'activité économique soutenu principalement par les investissements dans les secteurs de l'agriculture, des infrastructures, de l'autoroute de Diamniadio (première autoroute à péage du pays, entre Dakar et sa banlieue), de l'aéroport international Blaise Diagne (AIBD)", en construction à Diass (plus de 40 km à l'est de la capitale).
Parmi les éléments ayant permis le regain de l'activité économique, le gouvernement a également évoqué les investissements dans le secteur de l'énergie. Il a parlé d'une "amélioration de la distribution d'énergie électrique" et cité "la mise en oeuvre de plusieurs autres projets structurants".
Selon le gouvernement, les deux ministres chargés de l'Economie, des Finances et du Budget cités estiment que "l'inflation devrait rester modérée". "Globalement, le PIB (produit intérieur brut) nominal est projeté à 8.008 milliards (de FCFA, plus de 12,2 milliards d'euros) en 2014 contre 7.484 milliards (de FCFA, plus de 11,4 milliards d'euros) en 2013, soit une progression de 7%".
Le Fonds monétaire international (FMI) a fait état de la même estimation de croissance à 4,6% pour le Sénégal en 2014, en mettant toutefois en garde contre des "pressions supplémentaires" sur les dépenses, notamment dans le secteur de l'énergie, dans un communiqué publié après une mission dans le pays.