LE SENEGAL VA SERVIR DE LOCOMOTIVE AUX AUTRES PAYS AFRICAINS, SELON MOR NGOM
GRANDE MURAILLE VERTE
Le ministre de l’Environnement et du développement durable, Mor Ngom, en visite dans les sites de la Grande Muraille Verte, s’est dit satisfait des réalisations. Selon lui, si le projet réussit, le Sénégal va servir de locomotive aux autres pays africains. Le ministre de l’Environnement et du développement durable a bouclé, samedi, une visite des sites de la Grande Muraille Verte dans la région de Louga. Mor Ngom s’est rendu respectivement à Mbar-Toubab (département de Louga), Koyli Alpha et Widou-Thiengoly (département de Linguère), où il a visité des parcelles de reboisement et des jardins polyvalents des femmes. Il a ainsi réitéré l’engagement de l’Etat à œuvrer dans le sens de la réussite du projet par le reboisement intégral de la partie sénégalaise. «Nous avons, aujourd’hui, l’intention d’installer des bases à Bakel et à Matam qui permettront à toute la partie sénégalaise concernée par le projet d’être entièrement reverdie, afin que notre pays puisse servir d’exemple et de locomotive aux autres pays africains dans le cadre de l’initiative africaine de la Grande Muraille Verte», a-t-il avancé. Selon lui, «la Grande Muraille Verte est un projet majeur et structurant, qui permettra de régler définitivement l’avancée du désert et aussi de contribuer à l’effort de développement à travers la valeur ajoutée provenant des activités tels que le maraîchage et l’arboriculture».
Le ministre qui estime que la réussite du projet dépend de son appropriation par les populations, s’est fortement réjoui des réalisations menées dans les différents sites. «Je ne parle même pas des activités de reboisement ou encore des effets de reconstitution de l’écosystème, mais les impacts socioéconomiques sont importants pour les populations, comme ici à Mbar-Toubab où le porte-parole des femmes nous assure qu’elle parvient à nourrir sa famille grâce au maraîchage et à l’arboriculture», a-t-il laissé entendre. Mor Ngom a également fait remarquer que dans le domaine de l’élevage, près de 80% environ des éleveurs, «à en croire les populations de Mbar-Toubab, ne transhument plus grâce à la disponibilité des réserves fourragères dans les parcelles de reboisement. Ce qui veut donc dire que notre pays est sur la bonne voie», a estimé Mor Ngom.