LES ATTACHÉS PARLEMENTAIRES INVITÉS À ACCOMPAGNER L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Samba Oumar Fall |
Publication 21/05/2014
Le ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance et des Relations avec les institutions a invité hier, au cours d’un atelier sur la bonne gouvernance, les attachés parlementaires à apporter aux députés un appui considérable pour mettre à leur disposition des informations utiles pour leur permettre de s’acquitter convenablement de leur travail de contrôle parlementaire.
Le ministre Abdou Latif Coulibaly a invité les attachés parlementaires à apporter aux députés un appui considérable pour mettre à leur disposition des informations utiles.
C’était au cours d’un atelier de partage sur la Stratégie nationale de bonne gouvernance (Snbg) et la Gestion axée sur les résultats (Gar) initié par le ministère de la Promotion de la bonne gouvernance, à l’endroit des attachés parlementaires de l’ensemble des ministères et les points focaux de la présidence de la République, de la Primature, de l’Assemblée nationale, du Conseil économique, social et environnemental et de la Médiature de la République.
L’objectif est de leur permettre de mieux comprendre cette nouvelle stratégie, notamment son cadre d’orientation qui fixe les options de gouvernance des autorités étatiques pour la période 2013-2017.
Ces attachés, a rappelé le ministre, ont un rôle à jouer pour rendre la communication entre les différents démembrements de l’Etat plus dynamique et plus interactive, mais surtout pour que les délais de traitement des dossiers soient davantage rationalisés. M. Coulibaly les a exhortés à mieux suivre les questions écrites de l’Assemblée nationale et d’actualité, qui constituent des prérogatives absolues des députés et dont les délais d’examen sont fixés par les règlements intérieurs de l’Assemblée nationale et pour le traitement desquelles ses services sont souvent contraints de faire un suivi quotidien pour que les réponses parviennent dans les délais prescrits.
« Si les députés sont disposés, vous pouvez leur apporter un appui considérable pour mettre à leur disposition des informations utiles à l’exercice de leur mission de contrôle de l’action gouvernementale, car la représentation nationale, malgré, ses missions de haute portée, ne dispose pas encore de structure d’étude d’analyse et ni de recherche qui puisse permettre aux honorables députés de faire davantage mieux le travail qui leur est confié », a indiqué M. Coulibaly.
La gestion axée sur les résultats, un leitmotiv du chef de l’Etat
Il a invité le député Moustapha Diakhaté à appuyer son département dans le travail de réflexion mené en collaboration avec les différents corps de contrôle pour que le contrôle soit plus dynamique et utile dans le cadre de la promotion de la bonne gouvernance.
Le ministre a relevé que la gestion axée sur les résultats est une préoccupation fondamentale du gouvernement parce que c’est la culture de l’excellence et de la performance. D’où l’importance, selon lui, que tous ces acteurs soient initiés et capacités pour mieux comprendre et appréhender ce nouveau paradigme qui constitue une donnée majeure dans la conduite de l’action publique.
Le ministre conseiller, Abdou Aziz Diop, a, pour sa part, indiqué que ce partage de la stratégie avec les attachés et la gestion axée sur les résultats renvoie à l’option parlementaire qui est celle du chef de l’Etat, Macky Sall, et de son gouvernement pour promouvoir, partout au Sénégal, une politique de bonne gouvernance économique, sociale et culturelle.
« La gestion axée sur les résultats est devenue le leitmotiv du président de la République et de l’ensemble des membres du gouvernement pour que les actions de l’Etat, dans tous les domaines, puissent déboucher, au moment du bilan, étant entendu que la gestion axée sur les résultats va de pair avec le suivi évaluation, savoir à chaque étape de notre processus de développement économique et social, les acquis, ce qu’il faut améliorer ou redresser afin qu’au terme du processus, le bilan soit reluisant pour les structures administratives, les différents ministères et les populations », a dit le conseiller.
