LES AUTORITES SANITAIRES SUR LE PIED DE GUERRE

L’épidémie de choléra est en train de faire des ravages en Guinée Bissau. En moins de deux semaines, 254 cas ont été enregistrés et déjà 25 décès ont été dénombrés. Une situation alarmante qui a poussé les autorités de la  région médicale de Ziguinchor à prendre des mesures draconiennes au niveau de la frontière pour contrôler les entrées des voyageurs en provenance de la Guinée Bissau. 

C’est dans la région de Tambaly, une contrée bissau-guinéenne frontalière du Sénégal que le choléra s’est signalé il y a deux semaines. Les chiffres sont alarmants. En l’espace de deux semaines, 254 cas ont été enregistrés et 25 personnes ont succombé des suites de cette maladie. 

Depuis lors, les autorités en charge de la question sanitaire à Ziguinchor ne dorment plus du sommeil du juste. Des équipes médicales ont été déployées au niveau de la frontière plus précisément au village frontalier Mpack pour veiller au grain.

Selon le médecin chef de la région médicale de Ziguinchor, la surveillance a été bien renforcée au niveau des frontières, à savoir à Mpack et Oussouye les deux principales portes d’entrée au Sénégal. Mieux, la surveillance des maladies a connu une attention particulière. Toutes les dispositions ont été prises dans les frontières pour  le control strict des entrées. Maodo Malick Diop d’attirer l’attention des infirmiers chefs de poste installés sur la lisière de la frontière. «Nous demandons aux médecins chefs de district de bien faire passer l’information qu’il y a des cas de cholera à Bissau. 

De ce fait, les infirmiers chefs de poste doivent être vigilants et plus attentionnés par rapport à cette maladie», indique le médecin chef de la région médicale de Ziguinchor, qui annonce certaines mesures au niveau des frontières. «Nous avons mis à contribution le service régional de l’hygiène. On a aussi installé un dispositif de lavage des mains pour toutes ces personnes qui quittent Bissau pour venir à Ziguinchor», a-t-il fait savoir.