LES BONNES PISTES POUR UN RETOUR
SENEGAL/ COTE D'IVOIRE- RENFORT DES ANCIENS
COTE D’IVOIRE – SENEGAL - RENFORTS DES ANCIENS
Les bonnes pistes pour un retour
«Il y a une possibilité que d’anciens joueurs reviennent dans la «Tanière», pour que l’équipe retrouve des joueurs qui ont plus d’expériences». L’affirmation de Giresse dans Waa Sports d’hier est de taille. En plus de Papiss Cissé qui revient d’une suspension, certains «Lions» semblent adaptés pour répondre au soucis du sélectionneur national.
SOULEYMANE DIAWARA
Briser le mythe des stars ivoiriennes
Laissé de côté depuis la fin de la Can-2012, Souleymane Diawara n’a jamais donné l’impression de vouloir retrouver la «Tanière». A cause de ses deux dernières saisons perturbées par une méchante blessure, le défenseur marseillais a toujours cherché à retrouver la santé qui lui permet de retrouver sa place dans la charnière centrale de son club. Un défi qu’il a réussi en ce début de saison, avec trois matches d’affilée qui ont rassuré le staff de son équipe.
Même s’il a été absent lors des deux dernières journées avec Marseille, à cause d’une nouvelle blessure, il est clair que Diawara peut vite reprendre le pouvoir à son retour, le weekend prochain. Et s’il s’évite des rechutes tout en maintenant sa forme du moment, il peut faire partie de ceux à qui Giresse peut faire appel pour renforcer son équipe en octobre prochain, contre la Côte d’Ivoire.
Doté d’un esprit de guerrier qu’il a toujours affiché dans la défense des «Lions», en plus d’une riche expérience africaine, Diawara, dans ses meilleurs moments, a du tacle et de l’énergie à revendre face à n’importe quelle attaque. Et pour un joueur qui tire vers la retraite, une participation à la Coupe du monde peut être un motif complémentaire de motivation.
En sus, pour avoir croisé les meilleurs attaquants du monde comme Cristiano Ronaldo, Rooney, Berbatov, etc., Diawara n’aura aucun complexe à se faire devant les Drogba et autres Gervinho.
PAPE KOULY DIOP
Apporter de la diversité au milieu
Son dernier match disputé avec les «Lions» est toujours dans les esprits. C’était Sénégal–Angola (1-1), le 23 mars 2013, à Conakry, Pape Kouly Diop avait été le meilleur Sénégalais sur le terrain. Présent dans tous les bons coups, le joueur de Levante avait montré à Giresse l’étendue de ses possibilités, dans une équipe nationale qui, pourtant, n’avait pas bien tourné.
Aligné comme titulaire dans le milieu avec Gana Guèye et Diamé, Pape Kouli Diop, placé au sommet du triangle, avait livré l’un de ses meilleurs matches sous la tunique nationale. Non seulement, il avait bien tenu son rôle de relayeur, en gardant au besoin le ballon pour pousser l’adversaire à la faute, il avait été d’une grande utilité sur les balles arrêtées, dont le coup-franc qui avait permis à Moussa Sow d’ouvrir le score face aux Angolais.
Attendu pour une confirmation, il avait été convoqué… et laissé sur le banc lors de la tournée de juin. Forfait contre la Zambie (1-1, 14 août) à cause d’une blessure, il sera zappé contre l’Ouganda. Mais son heure pourrait sonner à nouveau.
Pour battre la Côte d’Ivoire, il faut gagner la bataille du milieu. Faire face à l’impressionnant secteur médian ivoirien composé souvent de Yaya Touré, Check Tioté et Salomon Kalou ou Zokora, suppose que l’équipe nationale dispose de profils différents. Dans l’entrejeu. Pape Kouli, avec sa capacité à garder le ballon ou à porter le jeu vers l’avant, offre des variantes là où Diamé et Gana Guèye se marchent souvent dessus.
DEMBA BA
Un second avant-centre pour fixer
La collaboration entre Alain Giresse et Demba Bâ n’a duré que le temps de deux matches. Par «choix sportif», le sélectionneur national a tourné le dos au joueur de Chelsea depuis le match contre l’Angola. Depuis lors, les «Lions» ont disputé quatre matches, pour ne marquer que quatre buts. L’efficacité dont il faudra faire preuve, pour pouvoir dominer les Ivoiriens peut rendre utile un retour de Demba Bâ.
Bien que n’étant qu’un élément de troisième main à Chelsea, où Eto’o et Torres le dominent, il offre une dimension internationale qui force le respect. A défaut de dominer une défense il peut au moins la fixer au regard du danger qu’il peut représenter. Au dernier match à Abidjan, contre la Côte d’Ivoire, le Sénégal avait souffert de n’avoir qu’un avant-centre. Quand Papiss Cissé avait reculé, après le second but des «Lions» (2-1), la défense ivoirienne qui se sentait libérée avait avancé jusqu’au milieu pour multiplier les relances et étouffer l’équipe sénégalaise.
On reproche à Demba Bâ un défaut de combativité. S’il devait revenir en équipe nationale, il saurait à quoi s’en tenir. Surtout que sa carrière à Chelsea s’embourbe et qu’il a besoin d’une stature internationale pour mieux s’affirmer.