LES BREVES DU SOLEIL DE CE VENDREDI
MACKY SALL AUX ASSISES DE L’EDUCATION ET DE LA FORMATION - Le gouvernement veillera au respect des engagements
Le chef de l’Etat est conscient que les enseignants constituent la clé de voûte du système éducatif. Il a salué leur engagement, leur sens des responsabilités, leur dévouement, leur esprit de sacrifice qui, à ses yeux, n’ont pas de prix. «L’enseignant est le premier contact de l’enfant après la famille. Il s’occupe donc du plus précieux, pour ne pas dire le plus essentiel. Je veillerai à leur formation aussi bien initiale que continue. C’est une nécessité de professionnaliser leur métier», a déclaré Macky Sall. Il a ajouté qu’il veillera également au respect des engagements du gouvernement. Toutefois, le Président Sall précise que ces engagements doivent se faire « sur la base du possible, du légitime et du consensus fort entre tous les acteurs ». Il a indiqué que l’école publique mérite d’être réhabilitée car elle est aujourd’hui en souffrance. « Nous devons lui rendre son lustre d’antan. C’est une question d’équité », a lancé le chef de l’Etat qui plaide pour une coexistence entre l’école publique et l’enseignement privé qui joue aussi un rôle crucial dans la formation des consciences.
PR. ABDOU SALAM SALL, PRESIDENT DU COMITE DE PILOTAGE - « Nous voulons une école enracinée en Afrique et ouverte au monde »
Revenant sur le processus qui a conduit à la tenue de cette rencontre marquée par la présence massive de tous les segments de la famille éducative, le Pr. Abdou Salam Sall, président du Comité de pilotage, a indiqué que les propositions de recommandations de ces assises ont été nourries par les expériences réussies de certains pays et par les contributions de Sénégalais de tous bords, des organisations syndicales, des mouvements de la société civile, etc. « Cette consultation avec les Sénégalais a montré la nécessité et l’urgence de la refondation de notre système éducatif. Une école sénégalaise enracinée en Afrique mais aussi ouverte au monde », a dit le Pr. Sall. Et d’ajouter que ces Assises ont l’ambition de transformer le système éducatif et de formation afin qu’il devienne « un levier puissant pour la promotion d’un capital humain dont le Sénégal a besoin ». Dès lors, il importe, selon lui, de lui accorder une priorité dans tous les programmes et plans structurants.
ASSEMBLEE GENERALE DES ETATS PARTIES DE LA CPI - Me Sidiki Kaba, premier Africain élu président
Une grande victoire pour le Sénégal et l’Afrique. En effet, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, a été plébiscité, hier, à New- York, comme candidat de l’Afrique, à la présidence de l’Assemblée générale des Etats Parties de la Cour pénale internationale (Cpi), informe un communiqué du service de la communication du ministère. C’est dire qu’en décembre prochain, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba deviendra le premier Africain, président de l’Assemblée générale des Etats Parties de la Cour pénale internationale. Ce qui représente une grande victoire pour notre pays, même si c’est le tour d’un fils du continent d’occuper cette prestigieuse responsabilité. A noter, selon le communiqué, que le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, a reçu l’appui des groupes occidentaux, orientaux et latino-américains, des Etats Parties de la Cour pénale internationale (Cpi). La victoire « éclatante », de Me Sidiki Kaba, lit-on dans le document, vient consacrer un homme qui aura consacré plus de 30 ans, de sa carrière professionnelle, à la défense et à l’illustration des droits de l’homme, au Sénégal, en Afrique et dans le monde. C’est aussi et surtout celle du président de la République, Macky Sall, qui l’a choisi comme candidat et a mis tous les moyens diplomatiques à sa disposition. Par ailleurs, le Garde des Sceaux s’est « personnellement investi » pour mériter l’honneur et la confiance placés en lui par le chef de l’Etat. Audelà, « cette victoire est aussi celle de tous les Sénégalais qui participent à faire rayonner l’image de notre pays à travers le monde », estime le ministère de la Justice.
La Bad et l’Oms signent un protocole d’accord de près de 30 milliards de FCfa
Un protocole d’accord d'une subvention d’un montant de 60 millions de dollars, soit environ 30 milliards de FCfa, a été signé entre la Bad et l’Oms. L'objectif est de renforcer les systèmes de santé publics en Afrique de l’Ouest. La Banque africaine de développement (Bad), dans un communiqué, déclare avoir signé un protocole d'accord avec l'Organisation mondiale de la santé (Oms) pour une enveloppe de 60 millions de dollars. L’objectif est d'appuyer les systèmes de santé publics de l'Afrique de l'Ouest pour faire face au virus Ebola. Les fonds seront mis à disposition par l’Oms et utilisés pour aider à recruter et former des agents sanitaires, acheter des équipements et des médicaments, mais aussi assurer la mise en place de la logistique requise au niveau local pour que les patients atteints du virus Ebola puissent bénéficier de services de santé d’urgence. Dans le document, M. Kaberuka estime que la crise de l’Ebola a mis en lumière les faiblesses de nos systèmes de santé. Outre cet accord avec l’Oms, la Bad investira 150 millions de dollars supplémentaires pour aider les gouvernements membres régionaux, par le biais d’opérations d’appui budgétaire, pour rémunérer les agents sanitaires, équiper les centres de santé et créer des emplois. Le patron de la Bad promet également de s’attaquer, à long terme, aux causes profondes de l’épidémie et de renforcer les systèmes de santé en Afrique. Car, notet-il, cette épidémie menace la situation économique de nos pays. « Selon des estimations récentes, ils pourraient perdre 1,5 % de leur Pib en raison de cette épidémie ». De son côté, Dr Luis Sambo, directeur régional pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé, souligne que le déclenchement de l’épidémie provoquée par le virus Ebola constitue un rappel amer de la nécessité de renforcer les capacités des infrastructures en matière de santé, afin qu’il soit possible de faire face aux désastres et aux épidémies.
CONTAMINE PAR LE VIRUS EBOLA - L’expert sénégalais bénéficie d’une prise en charge optimale à Hambourg
L’expert sénégalais qui travaille à l’Institut Pasteur de Dakar, déployé en Sierra Leone depuis le 1er août 2014 dans le cadre d’une mission de l’Oms en réponse à l’épidémie d’Ebola et contaminé par le virus, est arrivé à Hambourg, en Allemagne. Sur place, il bénéficie d’une prise en charge optimale. Selon un communiqué signé conjointement par le ministère de la Santé, l’Institut Pasteur de Dakar et l’Organisation mondiale de la santé, l’expert sénégalais participait à la surveillance épidémiologique, à l’identification et au suivi des personnes ayant eu des contacts avec des patients infectés par le virus Ebola. Le consultant a été évacué de la Sierra-Leone, suite à un accord avec le département d'Etat des Etats-Unis pour l'utilisation de leur système d'évacuation sanitaire aérien sécurisé. Le communiqué précise qu’il a été évacué dans les mêmes conditions que les deux agents de santé américains contaminés au début du mois. Admis à l'Hôpital de Hambourg, l’expert sénégalais a été retenu par l'Oms pour la prise en charge de ses agents qui seraient infectés par le virus Ebola au cours de leur mission. Depuis le début de sa mission en Sierra Leone, le consultant n’est pas retourné au Sénégal. Auparavant, il n’était pas intervenu dans cette épidémie. Donc, il n’existe aucun risque d’introduction du virus Ebola dans notre pays, signale-t-on.