LES CLÉS POUR VIVRE PLUS LONGTEMPS
PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
L’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adpme) a organisé un atelier sur la transmission et la reprise d’entreprise au Sénégal. Il s’agit hier, mercredi 2 octobre, pour les organisateurs d’informer les dirigeants d’entreprise sur les outils et stratégies de transmission et reprise pour pérenniser leur PME.
Permettre aux dirigeants d’entreprise de mieux cerner les problèmes fonctionnels et opérationnels qu’ils rencontrent dans la reprise et la transmission d’entreprise. C’est tout le sens de l’atelier organisé hier jeudi à Dakar, par l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adpme). Cette rencontre est une occasion pour outiller les dirigeants des Petites et moyennes entreprises (Pme) sur les outils et stratégies de la problématique en question.
L’Adpme est partie du constat que plus de 300 entreprises au Sénégal ont fermé en 2012 et 40% des entreprises reprises sont défaillantes dans les cinq années suivant le changement effectif de dirigeants. L’échec d’une reprise ou transmission peut entrainer dans son sillage tous les salariés de l’entreprise. En plus de sa disparition, la défaillance de l’entreprise affecte forcément les emplois tout en augmentant le taux de chômage.
Fort de ce constat, il apparaît nécessaire de renforcer les capacités des Pme pour une meilleure satisfaction des besoins allant des conditions de transparence et de confiance entre les pme, les structures d’appui du dispositif et les institutions financières.
Ce qui fera d’ailleurs dire à M. Augustin Faye que « Nous avons des défis majeurs pour le développement des Petites et moyennes entreprises (Pme) notamment la longévité ou la durabilité des entreprises et les financements». Le directeur de cabinet du ministre du Commerce, de l’entreprenariat et du secteur informel de poursuivre : «Une bonne maîtrise de la gestion des entreprises est un facteur déterminant pour la production et la recherche de performances. Comment faire pour que la transmission ou la réception des entreprises se fasse de la meilleure manière qui soit».
Afin d’assurer une bonne reprise ou transmission d’une entreprise avec ses modalités de relance et de redéploiement, il est impératif pour le directeur administratif et financier de l’Adpme, de procéder à la définition des mécanismes de réduction de façon substantielle de la mortalité des entreprises.
Pour Louis Sarr, l’heure est venue de donner «la bonne information et les outils nécessaire aux dirigeants pour la reprise de l’entreprise ». «On peut avoir une entreprise en difficulté avec des problèmes financiers ou de management. Un repreneur, que ce soit un cadre de l’entreprise, ou une personne de la famille, peut venir apporter les outils nécessaire pour redresser l’entreprise», a-t-il relevé.
Toutefois Louis Sarr indique que le problème principal des entreprises, c’est le «financement et il faudra s’atteler à développer des stratégies pour accompagner les Pme à avoir des financements au niveau des banques ».