LES OFF DE POP DE CE MERCREDI
Les «Y en a marristes»…
Ce qui est arrivé à Latif Gomis ne restera pas sans suite. Les «Y en a marristes» ont décidé d’aller jusqu’au bout de cette affaire pour laver cet affront que leur camarade, Latif Gomis alias «Lazfive » ou Tifla, a subi, lors de la manifestation du Collectif pour la défense du littoral, samedi dernier. En effet, gardé pendant 48 heures au commissariat central de Ndakaar, le rappeur, Latif Gomis, y a été maltraité par les policiers. Déféré au Parquet, puis libéré, il porte toujours les stigmates de sa garde-à-vue dans les locaux du Commissariat central. Selon Fadel Barro, «le ‘Y en a marriste’ est prêt à prendre des coups, à recevoir des balles, mais, lui, il n’en donne pas. Latif a reçu un coup, mais le combat continue»
…Vont ester en justice
Il poursuit qu' il « a été injurié, sa dignité a été atteinte, bafouée par un policier qui, par excès de pouvoir, pense tout se permettre». Le coordonnateur du mouvement «Y en a marre» d’indiquer que «puisque les policiers ont gardé le certificat médical, nous sommes en train de chercher notre propre certificat médical et nous donnerons une suite judicaire à ce combat». «Nous allons porter plainte contre le policier. Cette affaire sera portée par des avocats. Il faut que ce policier paye», a confié Fadel Barro, lors de la conférence de presse qu’avait organisée, hier, le collectif «Non au mur».
Affaire…
Hissène Habré n’est pas le seul coupable dans cette affaire dite Habré. Telle est la conviction de la présidente de l’Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’homme, Jacqueline Moudeïna. Pour la présidente de ladite association initiatrice des poursuites contre Habré, tout un régime doit être jugé. «Hissène Habré a travaillé avec des personnes. Tout un régime doit être jugé, il n’y a pas que Habré», a déclaré Mme Moudeïna qui s’exprimait en marge d’une conférence publique sur les Chambres africaines extraordinaires (Cae), hier. Avant d’ajouter : «Nous avons déposé une plainte contre tous ceux qui travaillaient pour la machine répressive de Hissène Habré en les citant nommément dans les juridictions tchadiennes ».
…Habré
A en croire l’avocate tchadienne, cette plainte est suffisamment accompagnée de preuves qui permettront aux juges d’instruction de faire leur travail. «Nous avons cité nommément des noms dans les plaintes», a-t-elle lancé, sans énumérer les noms des personnes suspectes. Mme Moudeïna déclare : «Je ne citerais pas de noms. Je ne parlerais pas en termes de personne. Ce n’est pas moi qui vais investiguer, ce sont les juges d’instruction et ils indexeront ceux qu’ils veulent indexer, viseront ceux qu’ils veulent viser».
Justice…
Prenant part aux débats, le directeur des études de l’Institut des droits de l’homme et de la paix (Idhp) a dit ne pas être pour la diffusion du procès Habré. Pour Ousmane Khoumé, la justice n’est pas un spectacle. «La justice spectacle, ce n’est pas gage de sérénité dans une affaire aussi grave», a
déclaré M. Khoumé pour qui, les audiences peuvent êre filmées pour archives pour la postérité, mais on ne doit pas «les retransmettre en directe, je suis très sceptique». Et l’enseignant de la Faculté de droit de Ndakaaru de s’interroger : «Qu’est-ce que cela apporterait de plus à la sérénité de la justice».
…Spectacle
Répondant à la question de Me Masokhna Kane à savoir pourquoi l’Union africaine n’a pas réagi de la sorte dans l’ affaire Laurent Gbagbo, comme ils l’ont fait avec Habré, le juriste d’affirmer que «c’est Laurent Gbagbo lui-même, Président de la Côte d’Ivoire, qui a signé l’engagement de l’Etat ivoirien a accepté cette même juridiction qui devait connaître de sa situation». Me Kane a ensuite souligné que le processus n’est pas équitable, ni équilibré et relevé qu’on est en face d'une instruction à charge seulement contre Habré. Quant à Amadou Aly Kane, il a estimé que les Cae sont imparfaites dans la mesure où elles n’ont pas d’autonomie financière et qu’elles sont financées à l’extérieur.
SMS-IBK
Le Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta a terminé sa visite de deux jours en terre sunugalienne, hier. A la fin de son séjour à Ndakaaru, IBK et son hôte sunugaalien, SMS, ont paraphé un communiqué conjoint dans lequel ils ont réaffirmé leur attachement à la coopération entre les deux pays frontaliers. Le communiqué renseigne que le Mali a accepté de soutenir la candidature de Sunugaal à un siège de membre non-permanent au Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2016-2017, lors des élections prévues en 2015. Ils ont réaffirmé leur ferme volonté de consolider la coopération dans tous les domaines, notamment dans celui de l’agriculture et de porter les relations entre le Mali et Sunugaal à un niveau stratégique. SMS a élevé IBK au grade de Grand-croix dans l’Ordre national du Lion et lui a promis une visite officielle dans les mois à venir.
Mankeur en Roumanie
Le ministère des Affaires étrangères et des Sunugaliens de l’Extérieur s’est fendu d’un communiqué pour annoncer que le ministre Mankeur Ndiaye se rend aujourd’hui en Roumanie pour une visite de travail de deux jours. A Bucarest, le ministre discutera avec son homologue George Ciamba de plusieurs questions, notamment l’attrait des investisseurs roumains vers Sunugaal, ainsi que le 15e Sommet de la Francophonie qui se tiendra à Ndakaaru, les 29 et 30 novembre 2014.
Diamniadio
Les Locales de 2014 continuent d’aiguiser bien des appétits au sein de l’Apr. En conférence de presse, hier, le maire de Diamniadio, a déclaré sa candidature lors de ces joutes électorales. A l’en croire, la situation de leur parti dans le département est un véritable souci et sa localité ne fait pas l’exception. Avec l’absence d’entente, c’est normal que chacun se fasse entendre pour démontrer sa position. Il reste à l’écoute de l’arbitrage de la commission nationale. Mais quelle que soit la décision prise par cette structure, il partira aux élections avec ses alliées, afin d’en sortir victorieux. Car, ils sont bien représentés dans les 20 quartiers qui composent cette zone. Il a aussi déclaré qu’il est disposé à encore servir en consolidant les acquis et en remédiant aux manquements pour le développement de Diamniadio
Diplômés chômeurs
Après son programme de décentralisation des universités au niveau des régions pour désengorger l’université Cheikh Anta Diop de Ndakaaru et Gaston Berger de Saint- Louis, l’Etat de Sunugaal vient encore de s’engager dans la lutte contre le chômage des diplômés. Il s’agira dans cette phase de former les étudiants dans des formations qualifiantes qui tiennent compte des spécialités et qui répondent le plus à l’environnement où se trouve l’étudiant. Pour ce faire, l’Etat de Sunugaal, en collaboration avec l’Institut supérieur de l’enseignement professionnel de Thiès, a décidé de former les étudiants de Thiès dans les spécialités existantes, comme le métier du rail entre autres, et selon les besoins du marché de l’emploi. Le Secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Ibrahima Guèye, a ainsi pris part à la journée de partenariat avec les entreprises tenue la semaine dernière dans la cité du Rail.
Problématique…
L’appropriation par les médias des données relatives aux enjeux fonciers et les dispositifs d’accès des femmes et des jeunes à la terre demeurent désormais un défi à relever pour l’Institut Panos et l’Union européenne. C’est ce qui ressort de l’atelier dédié aux journalistes de radio venus de neuf régions organisé, hier, dans le but «d’élargir le débat public et médiatiser les initiatives favorisant un exercice accru de leurs droits fonciers par les citoyens, en particulier les femmes et les jeunes». Dans un contexte marqué par une récurrence des problèmes fonciers, du fait de l’accaparement des terres,
comme l’a relevé le Panos, l’exigence d’une réforme foncière est de plus en plus marquée. Ainsi, parmi les problèmes identifiés, lors de l’élaboration du projet, il a été noté un déficit réel d’informations et une pauvreté du débat sur la réforme et l’accès des femmes et des jeunes à la terre.
…Foncière
D’ailleurs, s’insurgent des acteurs, face à la logique de la sécurisation des exploitations familiales portée par la société civile, l’Etat semble de plus en plus orienté vers la rentabilisation d’investissements structurants venant de capitaux étrangers. D’où la conviction des membres de l’Institut Panos qu’«une négociation s’impose entre ces acteurs, et elle passe inéluctablement par un débat public critique et inclusif». Chargé du programme gouvernance de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest, Libasse Niang, de confier que ses collègues et lui se sont «rendu compte que les radios communautaires ne sont pas assez outillées sur les questions foncières et dans ce cas de figure il est facile de les manipuler, que ce soit les autorités ou les populations». D’où la tenue de cet atelier.
Bathily
Abdoulaye Bathily est le nouveau représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Afrique centrale et chef du Bureau des Nations Unies en Afrique centrale. Par le truchement d’un communiqué rendu public en début de soirée, hier, le gouvernement sunugalien dit se féliciter de cette nomination. L’ancien chef de file des «Jallarbistes » était jusqu’à sa nomination représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma ).