LES OFF DE POP DE CE VENDREDI
L’Ums brise…
L’Union des magistrats de Sunugaal (Ums) a brisé le silence, hier, à propos du processus de libération conditionnelle des détenus engagé, depuis quelques semaines, par le ministère de la Justice pour désengorger les prisons et des travaux de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri), notamment sur la réforme de la justice. Abdoul Aziz Seck et ses camarades se sont d’abord posé des questions sur la manière dont les prisonniers sont élargis, depuis quelque temps. L’Ums se veut formelle , ces libérations conditionnelles ne sont absolument pas conformes aux règles de procédure en vigueur à Sunugaal en la matière. Cela, d’autant plus que pour les magistrats, il y a comme une sorte d’empressement de la chancellerie à mettre en oeuvre ce processus de libération qui, pour bien des cas, concerne des personnalités publiques de renom. Le Bureau exécutif de l’Ums se désole des méthodes utilisées par les services de Me Sidiki Kaba, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, d'autant plus qu’ils n’ont pas consulté la Commission pénitentiaire d’aménagement des peines dans les actes ainsi posés
…Le silence
Concernant la Cnri, l’Ums regrette d’avoir été mis à l’écart sur les points de son travail qui concerne le secteur judiciaire. Pour l’Ums, les propositions consignées dans le rapport remis au chef d’Etat sont de ce fait problématiques. Car l’Ums n’a été ni consultée ni associée au travail réalisé par l’équipe d’Amadou Mahtar Mbow. Cela, alors même que les réformes en question visent à asseoir davantage l’indépendance de la justice et à lui donner les moyens d’être effectivement un pouvoir. Ce qui a de tout temps été le noeud du combat de l’Ums. La bande à Abdoul Aziz Seck rappelle d’ailleurs que l’Ums a toujours oeuvré pour des réformes de nature à supprimer toutes les contraintes à la liberté des magistrats et pour le plein exercice de leurs pouvoirs. Dans le communiqué, l’Ums dénonce, par ailleurs, les attaques dont ces membres sont l’objet. Des attaques venant souvent des hommes politiques, notamment d’un député membre du groupe parlementaire de la majorité, mais aussi des acteurs des médias et de simples justiciables.
TOS renvoyé au...
Thierno Ousmane Sy (TOS) n’est pas encore sorti de l’auberge. L’ex- conseiller de 3W en Ntic, qui attendait d’être fixé sur son sort ce jeudi, va devoir encore prendre son mal en patience. La Cour Suprême, qui devait statuer sur le pourvoi du parquet général sur l’ordonnance de mise en liberté provisoire qui lui a été favorable, n’a finalement pas rendu son délibéré hier. C’est la date du 6 mars prochain qui a été retenue par la haute juridiction, pour dire si oui ou non, le fils de l’ancien ministre de la justice Cheikh Tidiane Sy, va retrouver les siens.
... 6 mars prochain
Pour rappel, la Chambre d’accusation avait rendu dernièrement une ordonnance accédant à la demande de mise en liberté provisoire de l’ancien conseiller de Wade en Ntic. Mais aussitôt après, le Parquet général avait formulé un pourvoi en cassation. Le dossier a été plaidé le 6 février dernier. Thierno Ousmane Sy, en prison, depuis plus d’un an, précisément depuis le 27 février 2013, pour le chef d’accusation de détournement de deniers publics estimées à 100 milliards de francs, dans le cadre de l’acquisition de la troisième licence de téléphonie par Sudatel, reste donc suspendu aux lèvres de la Cour
suprême.
Bijoux
Une peine de 2 mois avec sursis. C’est ce que la justice a infligé, hier, à la dame Fatou Binetou Dia. Il s’agit de cette femme qui s’était retrouvée en prison pour avoir refusé de restituer les bijoux de sa défunte coépouse, Yéri Mbaye, que son défunt mari, Yoro Diallo, lui avait confiés. Acte qu’elle avait posé en soutenant que son défunt mari lui avait instruit de ne remettre les bijoux qu’à son frère actuellement en Italie. Concernant le frère de la défunte femme qui disait représenter sa nièce, il a été débouté de sa constitution de partie civile. Car n’ayant aucune qualité à le faire.
Samuel Eto’o
Après une absence de deux ans sur la scène musicale, Anta Faye Diop revient dans les bacs avec un nouveau clip sur l’international camerounais de football, Samuel Eto’o fils. La journaliste chanteuse, suite à son premier album sur les «Lions de la Téranga», rend hommage cette fois-ci à la star camerounaise qui évolue au sein du club anglais de Chelsea. A cet effet et pour les besoins de la présentation du clip, un point de presse est prévu mercredi prochain, au siège de la fédé-foot à partir de 16 heures. La cérémonie sera présidée par le président de la Fsf, Me Augustin Senghor. Son premier single «Dieuw» (médisance) chanté sur l’air de «I’m alive» de Céline Dion demeure son plus grand succès.
Femmes et…
«Il ne s’agit pas seulement de mettre les femmes et les jeunes filles à l’abri des conflits, mais davantage, de les associer autant que possible aux processus de prévention et de résolution des conflits armés et non armés». C’est dans cette perspective que le Pdg du l’Institut africain de management (Iam), Moustapha Mamba Guirassy et le président de l’Alliance pour la migration, le leadership et le développement (Amld), le Pr Ndioro Ndiaye, ont décidé, hier, de lancer un master intitulé : «Femmes sécurité et gestion des conflits», à l’Iam. Selon Moustapha Guirassy, «nos écoles de formation doivent
être de plus en plus connectées à leur environnement en ayant des approches sectorielles,
communautaires solidaires pour aller vers un pan important de notre vision, à savoir le développement durable».
…Gestion des conflits
Car, a-t-il dit, «un leader d’aujourd’hui, ce n’est pas simplement un manager d’entreprise, mais un manager qui sait transformer les attentes de sa société. Or transformer sa société, l’une des finalités attendue, c’est naturellement la question de la paix. Et cette paix doit être essentiellement portée par la
gent féminine». D’où tout le sens de ce projet d’enseignement académique de niveau Master 2, a précisé M. Guirassy. Le Pr Ndioro Ndiaye, a, elle, indiqué que ce programme s’inscrit dans le cadre des activités
d’émergence d’un leadership africain jeune, qui saura manipuler les outils essentiels de promotion de la paix et de la sécurité. «A terme, ils devront être à même de contribuer efficacement aux programmes de leur pays concernant les problématiques de femmes, de prévention et de gestion des conflits», a confié Ndioro Ndiaye.
Boues de…
Dans le cadre de sa plateforme test de technologies innovantes en matière d’assainissement, la Fondation Bill et Milinda Gates, en collaboration avec différents partenaires, veut faire de Ndakaaru un futur laboratoire. D’après le magazine trimestriel «Boues Mag», dans sa deuxième parution de ce mois de février, le choix de Ndakaaru s’explique par «l’existence d’une volonté politique forte de développement de l’assainissement autonome». Mais aussi et surtout, ajoute le magazine, «l’existence
d’infrastructures en matière de traitement de boue de vidange en mesure d’être accouplées avec les nouvelles technologies à tester». Ces technologies permettront de renforcer la nouvelle approche du secteur. Elles visent, en outre, à «transformer l’assainissement en valeur marchande», à travers la valorisation de la boue de vidange, le renforcement du secteur privé entre autres.
…Vidanges
«Ces ouvrages révolutionnaires devraient ainsi apporter une valeur ajoutée dans la rationalisation du dispositif et les outils de pérennisation du fonctionnement», rapporte le magazine édité par l’Office nationale de l’assainissement de Sunugaal (Onas). A travers l’expérimentation de technologies innovantes mises par le système de stockagecollecte/ transport traitement et valorisation, d’une part, et de valider les conditions de leur dissémination d’autre part, cette plateforme vise à contribuer à l’amélioration de la chaîne de valeur de l’assainissement autonome. Les tests permettront également
d’améliorer les conditions d’assainissement de milliers de personnes par la mise à la disposition de toilettes adaptées à leurs moyens et «vidangeables». Il en est de même pour la mise sur place d’un système de transport et de traitement des boues efficaces et rentables.
Erratum
Retour sur le texte consacré à la sortie de l’Unacois à propos des importations d’oignons et de sucre paru dans notre édition d’hier. Et c’est pour noter qu’une erreur s’est glissée dans l’article traitant des explications du Directeur du commerce intérieur, Ousmane Mbaye. En effet, M. Mbaye, en parlant importation en masse sans autorisation, a utilisé le mot «gourmand», comme mentionné dans l’article. Mais il a plutôt indiqué les commerçants importent «librement ». Toutes nos excuses à M. Mbaye,
ainsi qu’à vous, chers lecteurs pour cette confusion.
Démenti…
Suite à notre article d’hier sur le Comité directeur du Pds faisant référence à Farbus Senghor et dans lequel il est dit qu’il s’y est «livré à son exercice favori, dénigrer les journalistes », et notamment qu’il est «venu avec un exemplaire d’un journal de la place, il a déversé des insanités sur ce canard, coupable d’avoir révélé sa convocation devant le doyen des juges», le chargé de la propagande des libéraux nous a adressé un démenti. Selon M. Senghor, «ces allégations sans fondement proviennent de l’imagination
de l’auteur et ont pour but de le mettre en mal avec la presse. «Farba n’avait aucun journal en mains. Il avait plutôt devant lui sur la table un livre intitulé ‘Ces grands discours qui ont changé le monde, de Jésus
à Obama’», a-t-il écrit dans sa mise au point.
…De Farbus
Il souligne que lors de son intervention, il a dit très brièvement qu’il n’a jamais été convoqué par la Dic et c’est à quelques minutes près qu’il a été informé du report de la convocation du Doyen des juges tout en remerciant tous ceux qui ont sonné la mobilisation en premier lieu le coordonnateur Oumar Sarr, Me Amadou Sall pour sa diligence et tous ceux qui se sont rendus au tribunal. «Par contre, ce que ‘Le Populaire bien informé’ n’a pas dit et qui est d’une importance capitale en tant qu’information c’est que Farba Senghor a vivement dénoncé, lors de son intervention, les candidatures farfelues de certains
libéraux à l’élection présidentielle de 2017 et la prolifération de courants et de mouvements fantaisistes alors que le parti a besoin plutôt d’unité et d’engagement», écrit Farbus qui ajoute que «par conséquent, l’auteur de l’article a abusé le journal ‘Le Populaire’, la presse toute entière et leurs lecteurs en vue
de déclencher des représailles». «En tout état de cause, Farba Senghor a toujours assumé ses déclarations sans cagoule et sans dérobade», assène l’ancien ministre de 3W.
Ndawsi Tall…
Sur quelle planète vit Ndawsi Tall présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) ? La question n’est anodine et vous n’allez pas tarder à savoir pourquoi. Tenez-vous bien que Ndawsi Tall a étonné tous les journalistes quand notre consoeur de la 2Stv l’a interpellée, hier, en marge de la rencontre
du Conseil économique qui se tient à Ndakaaru, sur le projet de nouvelle Constitution de la Cnri. Tenez-vous bien, Ndawsi Tall a écarquillé les yeux et bouche bée, elle a lancé en se retournant dans tous les sens : «Cnri c’est quoi ?». On croyait bien que c’était une blague… Malheureusement que non.
Visez la suite.
…Et la Cnri
La présidente du Cese était bien sérieuse. Elle ignorait ce qu’est la Cnri. Il a ainsi fallu qu’un de ses conseillers lui griffonne sur un bout de papier la signification de l’acronyme Cnri pour que madame comprenne enfin qu’il s’agit de la Commission dirigée par Amadou Mahtar Mbow et que SMS avait chargé
de travailler sur la réforme des institutions de la République, dont justement celle-là même que Ndawsi dirige. C’est dire que malgré tout le tollé soulevé par le projet de constitution de la Cnri, la 3e personnalité de l’Etat ignore encore ce que ça veut dire Cnri. C’est désormais clair ? N’est-ce pas Ndawsi Tall ?