LES OFF DU POP
Aminata Niane - Diagna Diagne - Mbaye Jacques Diop - Affrontements entre gendarmes et villageois - Pathé Seck - Popenguine

Aminata Niane n’est plus…
Elle était la seule rescapée après la chute de 3W à être coptée dans l'entourage de SMS. Elle, c'est Aminata Niane. Après qu’elle avait été débarqué de la tête de l'Apix, SMS l'a bombardé Conseillère spéciale, chargée des Grands travaux, avec rang de ministre. Et en même temps, elle était présidente du Conseil d’administration de l’aéroport Blaise Diagne (Aibd), ce qui avait fait grincer des dents au niveau de l'entourage de SMS. Mais depuis hier, la dame n'est plus à côté de SMS, nous renseignent nos machins. En langage diplomatique et officielle, on dit qu'elle a démissionné. Et donc qu’elle a quitté son poste pour une autre fonction, mais cette fois-ci, loin de l’espace présidentiel sunugaalien.
…Conseillère de SMS
Il faut dire que la présence encombrante de la dame dans le staff présidentiel polluait fortement le Palais et elle en était certainement consciente que son ombre n’y était jamais visible. Selon, les gorges profondes de la galaxie d’en haut, le départ d’Aminata Niane soulage l’environnement présidentiel et va mettre à l'aise SMS qui était l’objet de vives critiques pour l’avoir recruté comme conseillère. En tout cas une chose est sûre, Ndawsi Niane a au moins libéré deux postes. Certainement que ses détracteurs vont lancer un ouf de soulagement et dire «naw. Mais où est-ce que Ndawsi Niane a migré ? «Xana» à la Banque africaine de développement (Bad). La désormais ex-conseillère de SMS est nommée conseillère dans cette même banque. Aminata Niane si loin du Sunugaal échappera-t-elle au crible d’Alioune Ndao ?
Audience
Nos capteurs ont filmé hier le fraichement réélu à la présidence du Cnoss faire «cakas cakas» au Palais. Diagna Ndiaye, l’homme aux multiples casquettes, y a été reçu par SMS avec qui il faut le dire les audiences se multiplient. De quoi ont-ils bien pu parler ? On ne sait pas, mais l’actualité en cours n’a certainement pas été occultée, surtout le problème crucial de la Compagnie sucrière sunugalienne avec la concurrence malsaine que lui portent les importations de sucre.
Dénonciation
Nos capteurs ont parcouru une correspondance datée du 2 mai dernier que Me Mbaye-Jacques Diop, Secrétaire général du Parti pour le progrès et la citoyenneté (Ppc), a adressé au préfet du département de Rufisque, «chargé du contrôle de la légalité». Et vous savez quoi ? Dans cette missive, avec ampliation à Mimi Touré, ministre de la Justice, au général Pathé Seck, ministre de l’Intérieur, au ministre des Collectivités locales, au Premier président de la Cour suprême, à Badara Mamaya Sène, maire de Rufisque, et à tous les Conseillers municipaux de ladite ville, Me Diop fait dans la dénonciation. Il demande que son «ami» Cora Fall ne fasse plus partie du Conseil municipal et ne soit plus appelé «Maire honoraire de Rufisque». Visez la suite…
Dénonciation (bis)
Me Mbaye-Jacques Diop, qui invite le préfet de Rufisque à «appliquer la loi et rien que la loi», fonde son argumentaire sur le fait que son «ami» Cora Fall «a été révoqué de ses fonctions de maire (Commune de Rufisque-Bargny) par décret n°87/425 du 7 avril 1987» de «Njol» Diouf. «Quand le pouvoir exécutif national prend une décision de révocation à l’encontre d’un élu local, il s’agit là d’une mesure grave, rarissime, exorbitante du droit commun, à l’endroit du concerné. Ce dernier est frappé d’indignité, dès lors. Une indignité absolue, que ni la prescription ni l’amnistie ne sauraient effacer, car nous ne sommes pas en matière pénale, mais en matière administrative».
Dénonciation (ter)
Selon l’ancien édile de la vieille ville de Rufisque, «seule la réhabilitation, par décret, peut purger une telle sanction rédhibitoire, ou alors, l’abrogation du décret, en cause». Et d’asséner dans sa missive : «Nous avons, tous, autorités administratives et élus locaux de Rufisque, dans ce dossier, été complaisants, voire laxistes, et ‘légers’, pour reprendre le mot du Président Senghor. Le moment est venu, donc, d’avoir une attitude républicaine pour nous conformer à la loi et au règlement, en expulsant Monsieur Fall du Conseil municipal, où il ne devrait pas siéger, en aucun cas ; conformément à l’esprit et à la lettre des dispositions combinées du Code des obligations civiles et commerciales et du Code des collectivités locales».
Suicide
K. Diagne, âgée de 19 ans s’est donné la mort, à Kaolack, en plongeant dans un puits, durant la nuit du jeudi au vendredi, aux environs de 22 heures. Les motivations réelles de ce suicide restent encore méconnues. La victime, K. Diagne, s’est mariée, il y a juste trois mois. K. Diagne a servi le dîner avant de se retirer avec un air pensif qui a attiré l’attention du cousin de son mari qui venait d'arriver, en provenance de Ndakaaru. Ce dernier l’assaille de questions aux fins de découvrir les raisons de sa fébrilité, mais K. Diagne, selon la Rfm qui donne l’information et qui a été repris par le site Dakaractu, n’a pas voulu piper mot et ressort à vive allure pour terminer sa course au fond du puits situé à quelque 100 mètres du domicile familial. Avertis, les sapeurs-pompiers ont repêché le corps sans vie de la victime pour l’acheminer à la morgue de l’hôpital El Hadji Ibrahima Niasse. Par la suite, les gendarmes de la Brigade nationale de Kaolack ont ouvert une enquête pour déterminer les véritables causes du drame.
Accident
Toujours au chapitre des drames, un autre accident tout aussi macabre s’est produit dans le Sud du pays. Pour ne pas dire que la série macabre se poursuit sur la route nationale n°4. En effet, après l'accident du 1er mai dernier survenu entre Ziguinchor et Bignona qui a coûté la vie à 8 personnes, un autre s'est produit mercredi, aux environs de 18 heures, à hauteur du village de Kadialong à Bounkiling faisant un mort sur le coup, rapporte nos confrères de Sédhiou info. C’est un chauffeur de «Taxi 7 places», qui suivait un véhicule en partance pour Ziguinchor, qui a vu le jeune apprenti qui était sur le toit du bus tomber. Cela, après qu’il a heurté une branche d’arbre suspendue au-dessus de la chaussée pendant que le car roulait. Le jeune homme est mort sur le coup du fait de sa chute avant d’être écrasé par le véhicule «7 places». Son corps a été déposé à la morgue de l’hôpital de Sédhiou.
Condamnation
La Ligue sunugaalienne des droits humains (Lsdh), la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) et Amnesty International Sunugaal ont pondu, hier, une déclaration pour dire qu’ils «regrettent et condamnent, avec la dernière énergie, les affrontements entre gendarmes et villageois survenus sur le site d’orpaillage de Diyabougou, dans le département de Bakel, le 14 mai 2013». Ces organisations de défense des droits de l’homme «exigent l’ouverture immédiate d’une enquête judiciaire pour élucider les circonstances du décès de Bambo Danfakha et traduire les responsables devant la justice».
Avortement
Me Assane Dioma Ndiaye qui présentait, hier, un rapport sur l’application des conventions sur les droits de l’homme a saisi cette occasion pour plaider pour une réforme visant à passer, à Sunugaal, à l’ère des avortements sous autorisation. A savoir qu’il y aurait un aménagement de la loi qui interdit l’avortement pour prendre en charge certains cas exceptionnels, comme les viols sur mineures par exemple ou alors les cas de grossesses où la vie de la mère serait en danger. Le président de la Ligue sunugaalienne des droits des droits de l’homme (Lsdh), a ainsi parlé d’avortement médicalisé, donc sous certaines conditions et s’il y a des raisons justes qui le motivent. Selon lui, cette réforme viendrait conforter Sunugaal qui a ratifié la Convention de Vienne qui prévoit de tels cas de figure, mais il ne s’est pas conforme à ce texte depuis lors, violant ainsi ses obligations internationales.
Police
Le ministre de l’Intérieur, le Général Pathé Seck, a ressorti sa tenue de Général, hier, pour rappeler à l’ordre certains policiers qui se font entendre dans la presse, depuis quelques jours. Le Général Seck s’est, en effet, fendu d’un communiqué, via le service de communication de la police, pour dire que contrairement à ce qu’auraient déclaré ces policiers, le Sunugaal continue toujours d’envoyer des éléments de la police dans les missions onusiennes. Mon Général en veut pour preuve la douzaine de policiers sélectionnés par les Nations unies et qui sont actuellement en train d’effectuer la visite médicale en vue d’un déploiement imminent au sein de la mission de l’Onu en Côte d’Ivoire.
Police (bis)
Le Général Pathé Seck a aussi tenu à préciser qu’il y aura bien un déploiement de 140 policiers sunugaaliens dans le cadre de la mission des Nations unies pour la stabilisation du Mali. Pour le reste, le Général Seck, informe que le Directeur général de la police se chargera du choix des éléments. Mais le ministre se veut formel, l’Etat accorde la priorité à la Sécurité intérieure. «Toute participation à une mission extérieure reste subordonnée à la satisfaction préalable de la sécurité des personnes et de leurs biens dans notre pays», prévient le Général Seck. Pour «mouy lerr ! (que ce soit bien clair)».
Orange à…
Les abonnés d’Orange qui se rendront à Popenguine pour les besoins de la 125e édition du pèlerinage marial ne devraient pas avoir de problème pour communiquer. L’opérateur de téléphonie mobile a, en effet, annoncé un dispositif renforcé avec la mise en service de 22 antennes Bts dont 20 temporaires pour faire face au pic de trafic qu’engendre un tel évènement. Sonatel multiplie ainsi par plus 10 la capacité du réseau mobile de Popenguine. Des équipes techniques seront aussi sur place pour veiller à ce que les pèlerins aient une excellente connexion à l’Internet.
…Popenguine
Mais Orange ne sera pas là seulement pour les pèlerins à qui il compte distribuer 45 000 bouteilles d’eau minérale. Le Comité d’organisation du pèlerinage se verra remettre 25 téléphones portables avec une communication gratuite pour faciliter la coordination. Orange compte également faciliter le travail à la presse avec le désormais traditionnel «Espace presse» où les journalistes pourront trouver une connexion à l’Internet et des commodités dont ils auront besoin pour informer les citoyens et les fidèles qui ne pourront pas faire le déplacement vers Popenguine.