LES OFF DU POP DE CE JEUDI
Malaise de «Ndawsi»
Venue présider, hier, la cérémonie de commémoration du 57ème anniversaire des Porteurs de pancartes dans le hall de l’hôtel de ville de Ndakaaru, la présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) a piqué un violent malaise. «Ndawsi» Aminata Tall qui ne pouvait pas tenir face à la canicule, s’est vite mise de côté pour avoir de l’air. Malheureusement la fièvre avait fini de s’abattre sur le quatrième personnage de l’Etat qu’on dit malade de paludisme. Conséquence : «Ndawsi» vomissait sans cesse et transpirait abondamment. Sa sécurité n’a pas eu la réaction rapide de l’évacuer faisant qu’elle a fini par devenir l’attraction de l’assistance. Ce n’est que 15mn après qu’elle a été évacuée à bord de son véhicule pour voir son médecin personnel. Une situation qui a failli gâcher la fête, mais Mbaye Jacques Diop et ses invités ont pu continuer la cérémonie. Et au nom de la marraine, Aminata Tall, c’est Abdou Salam Guèye qui a lu le discours préparé par «Ndawsi» pour la circonstance.
Plaidoyer
Les porteurs de pancartes ont commémoré, hier, le 57ème anniversaire de leur résistance devant le Général De Gaulle de la France sous le thème : «Concorde islamo-chrétienne et unité nationale ». La cérémonie qui s’est déroulée dans le hall de l’hôtel de ville de Ndakaaru en présence de plusieurs personnalités, a été l’occasion pour son président Mbaye Jacques Diop de plaider pour que la journée des Porteurs de pancartes soit intégrée dans les programmes scolaires du Sunugaal. «Une telle date, un tel événement doit être dans les programmes d’enseignement de notre pays. Qu’on le veuille ou non, c’est la seule fois que le peuple (sunugaalien), à travers sa jeunesse a réclamé son indépendance», dit-il.
Plaidoyer (Bis)
Il souligne que «des pays sont allés à l’indépendance par les armes, le Vietnam, l’Algérie…, d’autres sont allés à l’indépendance par la voie de la négociation, c’est le cas de la Tunisie, du Maroc…, le (Sunugaal) aussi, c’est la même chose». «Nous étions debout comme un seul homme, avec 35 000 jeunes ici à la place Protêt, actuel Place de l’Indépendance, au moment où Ndakaaru comptait 300 000 habitants, c’est quelque chose d’extrêmement important», a indiqué, hier, Mbaye Jaques Diop, président des porteurs de pancartes qui a apporté une innovation majeure à la célébration. En effet, en dehors du diplôme du compagnon, les récipiendaires ont reçu un trophée dénommé «Sentinelles des libertés démocratiques». Me Mbaye-Jacques Diop & Cie ont voulu ainsi se souvenir du Comité de liaison pour les libertés démocratiques que présidait Abdoulaye Ly à l'époque.
Fada & Cie sauvent le Pds…
Le Parti (ex) «dolécratique» sunugaalien (Pds) dont le coordonnateur Omar Sarr avait indiqué lors de la marche avorté du 19 août dernier que leur manifestation a été annulée en raison du décès du tambour major, Doudou Ndiaye Coumba Rose, semblait, malgré ce fait, briller de par son absence aux obsèques de cette figure emblématique de la culture sunugaalienne. Et comme pour sauver la face, c’est une délégation des leaders des réformateurs du Pds dont Modou Diagne Fada, Mamadou Lamine Keïta…tous de retour de voyage, qui s’est rendue hier au domicile du défunt à Grand-Dakar à l’occasion de la cérémonie du 8ème jour pour présenter les condoléances du Pds. A cet effet, Mame Less Thioune a, dans ses propos, indiqué publiquement que : «toutes les familles politiques sont passées depuis le décès de Doudou Ndiaye Rose pour présenter leurs condoléances, sauf le Pds. Et j’attendais la fin du deuil pour m’interroger. Heureusement que vous êtes venus», a-t-il dit devant l’assistance.
…Chez Doudou Ndiaye Rose
Ce dernier a ajouté que de son vivant, l’homme bien qu’étant du Parti socialiste, a toujours répondu présent à l’appel du régime de «Wax waxeet Wade». C’est donc dire que les réformateurs ont marqué un grand coup hier en sauvant le Pds, puisqu’ayant placé leur geste sous le «ndigël» de 3W et du Pds. «Il a été une fierté pour tout le (Sunugaal) pendant des décennies. Il a hissé très haut le drapeau du (Sunugaal) plusieurs fois à travers le monde. Il est normal que suite à son décès que tout le (Sunugaal) puisse exprimer à sa famille, à ses proches sa reconnaissance et formuler des prières pour lui pour qu’Allah l’accueille au paradis » a déclaré, Mamadou Lamine Keita au sortir de la visite à la famille de Doudou Ndiaye Rose à Grand-Ndakaaru. La cérémonie a enregistré la présence du maire de Grand-Ndakaaru alors que la confrérie Tijane a délégué Mansour Sy Jamil. Auparavant, les réformateurs étaient au domicile de Mbaye Dièye Faye pour présenter les condoléances du Pds suite au rappel à Dieu de son père, Vieux Sang Faye.
Grogne des impactés de…
Après moult assemblées générales et correspondances adressées à l’autorité administrative, le collectif des personnes affectées par le projet de l’autoroute à péage «Ila Touba» longue de 113 km, a décidé de battre le macadam, hier, pour mieux se faire entendre. Une marche pacifique pour dénoncer le mode de déroulement du recensement des personnes impactées par l’autoroute et l’indemnisation établie par l’autorité administrative. Selon eux, le barème utilisé est apparemment caduc, a vivement dénoncé le coordonnateur du collectif Mor Diouf : «Nous ne sommes pas satisfaits du mode d’indemnisation. Ils ont utilisé un barème très ancien qui date de 1964 et qui jusqu’à présent n’est pas actualisé». Ce qui serait, d’après les impactés, une perte gigantesque vu les investissements allant de constructions de maisons aux plantations.
…L’autoroute Ila Touba
«Le barème utilisé a été très modique et en deçà de ceux utilisés pour l’autoroute (Ndakaaru)-Diamniadio et l’aéroport Blaise Diagne». En effet les impactés avaient proposé à titre de suggestion que chaque pied d’arbre soit dédommagé à hauteur 150 000 F Cfa, l’Etat leur propose 25 000 FCfa et 12 millions de FCfa à la place de 20 millions pour les maisons déjà construites. Toutefois le collectif trouve que ces barèmes devraient faire l’objet de jurisprudence pour que cette forme de disparités de traitement des effets d’une même cause soit atténuée au mieux pour réduire les risques de frustration sociale. «Nous ne sommes pas des mendiants encore moins des délinquants. Nous sommes des responsables qui ont sué corps et âme pour acquérir nos biens. Parmi les personnes impactées figurent des veuves, des jeunes fonctionnaires, des travailleurs de l’informel, des retraités entre autres», se désole Mor Diouf.
La mer détruit…
L’alerte est donnée par le site «ndarinfo» : la mer charge Guet-Ndar, plusieurs maisons détruites et des vies en danger. Selon le site en question, la tension et la peur montent à Guet-Ndar après la furie des vagues qui s’est abattue sur le quartier des pêcheurs, avant-hier nuit. Plusieurs maisons ont été détruites. La même source signale que des manœuvres nocturnes ont permis de récupérer des pirogues que les vagues allaient emporter vers l’infini océan. Non sans rappeler que le même drame environnemental s’est produit il y a quelques mois à Goxu Mbathie. Les sinistrés en proie en d’énormes difficultés ont été recasés dans des tentes de fortune.
…Des maisons…
Dans la vidéo qui accompagne cette alerte, les images sont saisissantes : la mer agitée est à moins de 5 mètres des portes des maisons. Makhou Sène, notable à Guet-Ndar y explique que depuis que le canal de délestage a été créé pour solutionner les problèmes d’inondations, cela a fini par devenir un problème parce que ce sont leurs maisons qui sont menacées. «On est dans le désarroi. C’est pareil dans Guet Ndar et ça menace même les cimetières, c’est encore pire à Gokhou Mbathie. On ne dort plus. Notre problème, c’est où habiter, parce qu’on n’a pas où aller. Tôt ou tard la mer va prendre nos maisons», s’écrie-t-il.
…A Guet Ndar
Il souligne que «des experts disent même que d’ici 50 ans Guet Ndar va disparaître. L’Etat le sait, mais ne fait rien. Et pourtant, c’est à l’Etat de sécuriser notre cadre de vie. Aucune autorité n’est venue s’enquérir de l’état dans lequel nous nous trouvons». M. Sène estime que «ce n’est pas une question politique, mais une question de sécurité des populations qui incombe au chef du pouvoir qu’on a élu. On demande au président de la République de prendre à bras-le-corps ce problème. Ce problème a eu lieu dans le passé. Du temps des colons, on avait érigé un mur en 1934. En 1968 aussi, on avait érigé un mur». Sera-t-il entendu ?
Car Leneen…
Réunie, hier, sous la direction son coordonnateur, Ousmane Diallo, la Convergence des cadres de Leneen (Ccl) a salué la prise de position courageuse du Pr Amsatou Sow Sidibé, en tant que ministre conseiller auprès du Président de la République chargé des droits de l’Homme et de la Paix. Une position de conseillère pleinement assumée et qui découle d’une expertise reconnue au plan national et international. Il ne saurait en être autrement, selon la Ccl qui souligne que Car Leneen est un parti humaniste démocrate, qui se réserve le droit de prendre position selon les valeurs défendues par le parti à chaque fois que la situation économique, sociale et politique nationale l'exigera à travers l’émission d’idées constructives allant dans le sens d’une meilleure prise en compte des intérêts des populations.
…Soutient…
Aussi, «les cadres dénoncent avec la plus grande fermeté les attaques dont leur Présidente fait l’objet et dérivant de personnes en manque d’arguments légitimes et en recherche de positionnement politique. La Convergence des cadres avec le Mouvement des élèves et étudiants, la Convergence des enseignants et la Convergence des femmes de Leneen, apporte sans équivoque son soutien total à sa Présidente dans le cadre de la mission qui lui a été confiée et l’encourage à poursuivre son opération de massification et de remobilisation des troupes dans toutes les localités du (Sunugaal)».
…Son leader
Le parti Car Leneen s’est fendu, hier, d’une déclaration pour apporter des précisions à propos de la rencontre entre le Professeur Amsatou Sow Sidibé et le Directeur de cabinet de la Présidence de la République. Le parti renseigne que c’était «une réunion entre Hommes d’Etat au cours de laquelle des questions de fond ont été abordées au nom de l’intérêt supérieur de la nation». «Les aspects qui ont été relatés dans les médias constituent les points les moins important de la discussions. Le véritable problème est que notre pays a besoin de la synergie de toutes les compétences pour répondre aux aspirations des (Sunugaaliens)», note le communiqué.
Moustiques Cneps
S’il y a une chose qui est très partagée par les athlètes en regroupement au Cneps de Thiès pour la préparation des Jeux africains de Brazzaville 2015 (4-19 septembre), c’est la forte présence des moustiques. Envahis par les moustiques, les athlètes se plaignent malgré les moustiquaires. Surtout que les chambres ne sont pas climatisées en cette période de forte chaleur. Pendant la nuit, l’attaque des moustiques est encore plus rude que le jour et les athlètes en préparation sont très énervés. Espérons simplement que cela n’impacte pas leurs performances.
Jaraaf
Le Jaraaf Youssou Ndoye de Ouakam est endeuillé. Il a, en effet, perdu son fils aîné. Baye Mbaye Ndoye, âgé d’environ 20 ans, décédé lundi, à Ndakaaru. Ses funérailles ont eu lieu, avant-hier, chez la maman du Jaraaf, à Ouakam.
Maty Ndoye
Reparlons de l’affaire de la dame Maty Ndoye, pour dire qu’après son audition, avant-hier, celle qui avait été injustement accusée d’avoir tenté d’enlever un jeune talibé au marché Gueule-Tapée des Parcelles assainies, a été effectivement déférée au parquet pour utilisation de gaz asphyxiant. Mais elle a été finalement libérée par le procureur ; et hier, matin, la «ndawsi» a investi la radio pour «nak» mieux éclairer sur les circonstances dans lesquelles elle a été amenée à «gazer» le talibé menaçant.