LES OFF DU POP DE CE MARDI
Accident
Sueurs froides, hier, au deuxième jour de la visite de SMS dans la vallée du fleuve Sunugaal. En effet, un véhicule de la sécurité présidentielle s'est renversé dans un canal d’irrigation de la cuvette de Ngalenka, dans le département de Podor. Fort heureusement, il n’y a eu aucune victime, ni blessé. C’était au moment où SMS était en partance pour Ndioum, où il a passé la nuit. A Ndioum, SMS inaugure, aujourd'hui, des infrastructures, dont le pont de la ville. Cette arrivée à Ndioum a connu plus de 4 heures de retard (attendu à 17 heures, SMS est arrivé à 20 heures). Cela, du fait d’un autre accident plus sérieux encore. En effet, à l’entrée du département de Podor, le cortège des officiels locaux du commandement territorial a été victime d’un carambolage. Les véhicules des sous-préfets de Saldé, Cas-Cas et Gamadji Saré se sont heurtés dans un surprenant carambolage. Un blessé très grave a été dénombré dans cet accident. Il s’agit du sous-préfet de Cas-Cas qui a été évacué dans un état critique vers l’hôpital de Ndioum. Les autres n'ont eu que des blessures légères.
Maire éconduit
La visite de SMS hier à l’usine de production de lait et Thiakry de ‘Dolima, (pub gratuit) dans la commune de Richard Toll a été marquée par un fait inédit. Imaginez un maire de commune éconduit comme un malpropre dans un rassemblement avec le président. Eh oui ! C’est ce qui s’est produit hier à Richard Toll. Le maire de Mbane, Samba Demba Sow, qui s’est comporté d’une manière jugée pas tout à fait normale par la sécurité du Président a été éconduit comme un mal propre. 4 gros gaillards l’ont jeté à la porte. Sans l’intervention du conseiller économique et social Abou Ly qui devenait inconsolable, les choses allaient se gâter pour lui. Mais finalement des membres de la délégation gouvernementale sont intervenus pour décanter la situation et le maire a finalement pu rentrer dans l’usine sourire aux lèvres avant de serrer la main à SMS.
SMS & Ebola
La sensibilisation contre Ebola s’est invitée dans la tournée économique de SMS. Nos capteurs ont filmé un fait inédit avant-hier lors de la première étape de la tournée à l’Agropole de Mpal. Kor Marième Faye qui s’est lavé les mains avec de l’eau javellisé a créé une forme de salutation. Saluant une autorité locale, il lui a accroché le bras avec le sien en lui lançant «c’est ça la salutation contre Ebola». Mais «nak» s’est-il empressé de lui signifier q’il blaguait : «Non ! J’ai les mains mouillées. Attendant que je les essuie». Pour dire qu’il a le sens de l’humour, SMS, malgré son «ñangal».
Accueil
«Il y a des moments que la politique peut fabriquer » avait dit la mairesse de Podor lors de son meeting de remerciements dans le courant du mois à Podor. Et cette phrase a eu tout son pesant d'or, hier, à l’accueil de SMS lors de son passage au croisement de Podor à Tarédji. C’est Aïssata Tall Sall, en personne qui était sur place pour accueillir le chef de l’Etat. Nos capteurs l’ont filmée sur la route à côté des jeunes mobilisés par son «frère» Racine Sy pour applaudir SMS.
Pas de hausse de l’Is
Passage très attendu du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan à l’Assemblée hier pour le vote de la première loi de finances rectificative pour l’année 2014. Faut dire que les questions n’ont pas manqué. L’argent tiré du règlement du différend avec Mittal, les Ape, le Pse. L’une des grandes annonces est qu’il n’y aura pas de hausse de l’impôt sur les salaires. Il avait en effet été envisagé il y a quelques mois de revenir en partie sur la baisse de l’impôt sur les salaires, les gros notamment. Une situation qui était dictée par la situation des recettes qui étaient projetées en baisse. Mais hier le ministre a annoncé qu’il n’en sera plus rien. «Nous avons renoncé à cela, il n’y aura pas de hausse de l’impôt sur les salaires. Ouf de soulagement. Les Accords de partenariats économiques (Ape) ont également été abordés par le grand argentier de l’Etat. Visez la suite
Ape «incontournables»
Amadou Ba a souligné «les effet s positifs induits par les Ape dans des secteurs comme la pêche, l’énergie, les industries extractives, le coût des machines et équipements baisserait ce qui serait profitable au renouvellement et à l’accroissement des capacités de productions de nos entreprises». En revanche, a-t-il reconnu, «les Ape font courir des risques sur les industries alimentaires et l’agriculture ce qui appelle des mesures préventives de notre part». Mais dans tous les cas, a-t-il insisté, «c’est incontournable. Il faut être réaliste». S’agissant de la reprise des travaux de la route Fatick-Kaolack, le grand argentier de l’Etat a tenu à rassurer : «les travaux vont démarrer incessamment, très très très bientôt. Nous n’avons plus de contentieux avec Bara Tall, maintenant on est dans un processus de mobilisation de ressources. D’ici un mois au plus tard d’ici la fin de l’année, les travaux devraient démarrer et le délai qui lui est donné est de 14 mois».
«Tali»
Nos caméras ont filmé, hier, des personnes qui ne sont pas du tout contentes de leur maire Barth Dias. Il s'agit de celles de la rue 115 de Sacré-Coeur II. «Lu xew» ? «Xana», selon elles, la route qui passe par cette rue ressemble plus à une piste qu'à une route goudronnée. Car ayant perdu, depuis Mathusalem, sa couche de bitume. Bien qu'elles reconnaissent n'avoir pas voté pour la liste Taxawu Ndakaaru, elles se réclament être des citoyennes et interpellent Barth Dias, leur maire -qui en est à sa deuxième mandature - pour qu’il réfectionne cette route.
Me Sall et la Cour
Ils avaient effectué une pause ces derniers jours d’audience, mais les incidents entre la Cour et Me Amadou Sall de la défense de Rimka ont repris de plus belle. Et cette fois-ci ils sont allés très loin dans leurs propos. Tout est parti de Me Amadou Sall qui, à la fin de son interrogatoire avec Me Mamadou Diop, a tancé la Cour : «Monsieur le président à votre micro. J’ai entendu ce que vous avez dit en bas. Ce n’est pas courageux». Ce qui a suscité une colère noire chez le président Henri Grégoire Diop. «Insinuer des choses à l’endroit de la Cour et refuser de les assumer, c’est ce qui est lâche», peste Henri Grégoire Diop. Me Amadou Sall de revenir à la barre : «Je peux tout accepter, mais pas le mot lâche». Il a fallu l’intervention de ses collègues de la défense et de la partie civile pour qu’il retrouve ses esprits. Sacré Me Sall, ce passionné…
Rimka nargue
Appelé à la barre pour poser des questions au témoin Me Mamadou Diop, Rimka veut connaître d’abord le coût de la société Cd média qui, selon l’arrêt de renvoi est en cours d’évaluation. « Je veux ce rapport pour poser mes questions. Cela se confirme davantage que je suis un détenu politique. On vient de faire encore comme les 45 milliards de Singapour. Dites à l’expert qui a évalué la société de nous présenter ses chiffres», lance Rimka. Henri Grégoire Diop qui n’arrête pas de recadrer le prévenu a ordonné aux gardes pénitentiaires de le ramener à sa place. «Non seulement, il ne respecte pas la procédure, mais il nous traite de juges politiques», s’insurge le président. Mais Me Seydou Diagne de recentrer les propos de son client : «S’il dit qu’il est détenu politique, cela ne veut pas dire que vous êtes des juges politiques. Sinon on ne serait pas là».
Villas de…
La question avait été agitée du temps où You Ndour était ministre du Tourisme. Elle resurgit à la faveur d’une déclaration du mouvement Leral Anskanwi. Omar Faye et compagnie s’interrogent en effet sur les villas de la Francophonie que l’Etat devait réaliser à Ngaparou, dans le cadre 15e Sommet de la Francophonie. Pas moins de 40 ha de terres avaient en effet été attribués à Décamaron, une société colombienne, pour la construction de ces résidences de luxe. Et pour ce faire, des populations ont été déguerpies et des paysans chassés de leurs terres.
…la Francophonie
Mais le projet, géré en son temps par les ministères du Tourisme et du Budget, n’a jamais vu le jour. Rien n’a été fait depuis. Ce qui amène Leral Askanwi à réclamer des explications. «Nous voulons des éclaircissements sur cette affaire», clame Omar Faye, selon qui, étant donné que SMS fait une tournée économique dans le monde rural, notamment dans le Nord, il faut des réponses à certaines questions qui touchent au foncier. Notamment celles des expropriations des paysans qui n’ont que leurs terres. «Car, souligne-t-il, le dossier a été validé par la Ccod et personne ne sait ce qu’il en est, à ce jour, de ces 40 ha. Et nous, on veut être édifiés».
Car Leneen
Réuni, hier, en Directoire national, le parti Car Leneen du Pr Amsatou Sow Sidibé a joué sur une fréquence bien différente de celle des détracteurs de SMS, relativement à l’inauguration du Centre international de conférence de Ndakaaru, jeudi dernier, à Diamniadio en vue de l’organisation du XVe Sommet de la Francophonie des 29 et 30 novembre prochain. C’est en effet des félicitations que Car Leneen a adressées à SMS pour cet évènement. En outre, le Directoire s’est également prononcé sur la création, l’organisation et le fonctionnement des cellules, secteurs, soussections et sections du parti. Il a, de ce fait, recommandé vivement leur mise en place selon les directives du parti qui seront communiquées dans les meilleurs délais. Dans cette perspective, les militants et sympathisants sont priés de se rapprocher du siège ou de leurs responsables pour l’achat des nouvelles cartes déjà disponibles.
Les déflatés des…
Revoilà Les travailleurs déflatés des Agences dissoutes par «Kor» Marième Faye qui vont faire claquer la langue demain, lors de leur Assemblée générale à la Bourse du Travail de la Cnts. Une rencontre de mobilisation du personnel desdites structures dissoutes et de leurs familles et surtout de restitutions de la rencontre du King Fahd Palace entre eux et le Pm Momo Dionne et les secrétaires généraux de Syndicat de travailleurs au cours de laquelle le dossier des travailleurs déflatés était à l’ordre du jour. Retenez donc que ces exagents de l’Anej, du Fnpj, de l’Ajeb et de l’Anama ont décidé, sous la houlette du Syndicat national des cadres et employés de l’administration publique (Synecap) d’informer sur leur situation sociale catastrophique.
… Agences râlent
Ces agents laissés en rade par SMS au moment de fondre toutes les structures s’activant dans l’emploi des jeunes vont aussi évoquer l’état d’avancement du dossier, la demande d’ouverture des négociations avec le Gouvernement. S’agissant de cette question, cela se fera sur trois points de revendications. D’abord «le redéploiement des agents déflatés au niveau des programmes et agences du ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, dans la Fonction publique et autres structures de l’administration». Ensuite, «la requalification des contrats de prestation de service qui lient certains agents aux structures dissoutes, en contrat de travail avec rappel des droits dus» et enfin «la situation des agents déjà redéployés à l’Anpej».
Le prof dans le bar
Il se passe souvent des drôles de choses au Sunugaal. Et à voir certaines drôleries, on comprend mieux pourquoi le niveau de nos élèves baisse d’année en année. Comment comprendre qu’un prof s’attable tranquillement dans un bar, passe sa commande de bière bien fraîche, se rince la gorge, tape un autre coup certainement à la santé de ses élèves et hop ! Il sort des copies à corriger. Vous ne rêvez surtout pas. Voilà donc M. Sow, prof dans une célèbre école privée de Ndakaaru sise non loin de la Vdn, qui fait son boulot de correction dans un bar («La Goréenne») situé à la Patte d’oie Builders. Au vu et au su de tout le monde, s’il vous plaît. Question : Comment peut-on se concentrer sur des travaux d’élèves avec l’esprit embuée par les effluves de l’alcool ?