LES OFF DU POP DE CE MERCREDI

Fin de la grève… 

Tout est bien qui finit bien à l’hôpital Matlaboul Fawzaïni de Touba. Et oui, depuis hier, la grève entamé par l’intersyndicale des travailleurs de l’hôpital de Touba, réunis au sein des sections locales du Sames et du Sutsas, n’est plus qu’un vieux souvenir. En effet, les syndicalistes et la direction se sont retrouvés pour arrondir les angles. Cela, après que les travailleurs ont maintenu leur mot d’ordre de grève, en fin de semaine dernière, malgré l’arbitrage du Khalife général des mourides qui avait décidé du maintien du Dr Seydina Ababacar Diouf à la tête de l’hôpital, bien qu’il ait été dégommé en Conseil des ministres depuis le 14 mars dernier et qu’il soit à couteaux tirés avec le personnel de la structure médicale. 

…A l’hôpital Matlaboul…  

En tout cas, hier, le Préfet de Mbacké Alioune Aïdara Niang, qui a été affecté, jeudi dernier, à Thiès, a réussi à réunir les différentes parties, dans le cadre d’une médiation, qu’il a voulu mener à bon port, avant de partir. Le préfet a ainsi pu réunir à huis clos, durant plusieurs heures, en présence de proches collaborateurs du Khalife, avec à leur tête Serigne Bara Abdou Lahat Mbacké, des représentants de l’administration, du directeur de l’hôpital et de tous les médecins, les différents protagonistes pour une solution de sortie de crise. Au terme des discussions, il a été décidé par les médecins de la levée du mot d’ordre de grève, après que des engagements fermes ont été pris par la direction et assumés par les médiateurs. Notamment que toutes les préoccupations des travailleurs seront prises en compte. 

…Fawzaïni de Touba

Ainsi, a-t-il été retenu de discuter, dans le cadre d’une commission de suivi des décisions de la rencontre, de tous les problèmes des syndicalistes afin d’améliorer la situation à l’hôpital de Touba. Il faut dire que devant les représentants du khalife et le préfet, les médecins syndicalistes, tout comme la direction, ont chacun fait son mea-culpa, pour parvenir à cet accord. D’ailleurs, un syndicaliste licencié par la direction pour fait de grève sera réintégré à son poste pour décanter les choses. Fort de la bonne volonté affichée par les uns et les autres, Serigne Abdoul Lahad Mbacké a remercié le préfet pour sa démarche de conciliation, en notant que tous les nuages se sont dissipés. Le préfet s’est aussi réjoui de ce dénouement heureux. Reste maintenant à savoir si toutes les préoccupations trouveront solutions. 

Stationnement 

Le maire de Ndakaaru, Khaf Sall a sorti, hier, via son service de presse, un communiqué pour informer les automobilistes qu’il est formellement interdit de stationner sur les espaces libérés dans le cadre des opérations de désencombrement de la voie publique. Une manière d’avertir chacun que le fait de vider les rues de Ndakaaru des encombrants marchands ambulants n’était pas destiné de permettre aux automobilistes de se garer un peu partout et comme bon leur semble. Et pour que nul n’en ignore et ne se dise surpris des conséquences qui pourraient advenir en cas de stationnement non autorisé, Khaf Sall prévient qu’«aucun automobiliste ne peut se prévaloir d’un droit à un stationnement sur lesdits espaces qui sont exclusivement réservés à la circulation des piétons». Se voulant encore plus clair, le maire prévient que les services compétents de la Ville de Ndakaaru veilleront au respect de cette disposition. Ils procéderont d’ailleurs à des «opérations de contrôle». De sorte que «tout contrevenant s’exposera à une mise en fourrière conformément à la réglementation en vigueur». Un homme averti…

Syndicat…

Le Syndicat de l’union nationale des instituteurs pour la  République (Sunir), une nouvelle  formation syndicale, à travers un communiqué, s’est attaqué aux réformes de l’enseignement qu’il juge «inopportunes». Selon Ibrahima Diacko et ses camarades, «ces vingt voire  trente dernières années, l’école (sunugaalienne) est victime abusivement d’innovations et de réformes inopportunes dont la plus récente  est: le curriculum». D’après le Sunir, de toutes les innovations et réformes de l’histoire de la pédagogie dans ce pays, ce curriculum est le moins concis et le plus impertinent. «Une innovation doit répondre à trois critères : la simplicité dans la conception, la rapidité dans l’exécution et l’efficacité dans les résultats. Or cette innovation ne répond à aucun de ces critères», dénonce le syndicat qui souligne que le document est «truffé d’affirmations gratuites et d’incohérences».

…Des instituteurs

Disant s’opposer à la «décision qui consiste à amputer du Cefe les matières orales sans concertation avec les principaux concernés», le syndicat des instituteurs rappelle que «le Cefe est un diplôme qu’on délivre aux méritants à l’issue d’une compétition au cours de laquelle le candidat doit réaliser les scores et performances requis. Et dans une compétition, les candidats doivent être mis dans les conditions d’égalité et de chance». Or, estime-t-il, si certains enfants sont forts en éducation physique, d’autres le sont en art scénique, pendant que d’autres excellent en lecture». Ils préviennent aussi que la nouvelle formule d’évaluation de l’orthographe «ne fait que rabaisser le niveau des apprenants». C’est pourquoi ce nouveau syndicat d’instituteurs préconise «d’observer un temps d’arrêt pour entendre tout le monde afin d’y voir plus clair».

Basket 

L’affaire de la fraude sur l’âge des joueurs des équipes nationales masculines et féminines des moins de 18 ans de basket, connaît un nouveau rebondissement. En effet, aucune notification n’est jusque-là parvenue à la fédé sur une quelconque suspension de cinq ans des «Lioncelles» et «Lionceaux» par la Fiba-Monde suite à la fraude sur l’âge de 5 joueurs et joueuses. C’est ce qui est ressorti de la réunion du bureau de fédé de basket, d’hier. Laquelle rencontre a décidé de la convocation du Comité directeur fédéral pour prendre des décisions sur cette affaire. Cela, après les investigations menées par la Commission juridique de la fédé. Parce que «nak», le dossier est en instruction devant la Commission juridique fédérale qui rendra ses conclusions dans moins de dix jours. Les fédéraux informent tout de même qu’ils ont reçu un courrier de la Fiba-Afrique et qu’une réponse a été même envoyée.

Me Senghor

Il n’y a pas que Mamaya Sène, désigné vice-prési délégué de la Commission des arbitres de la Caf, qui a été servi. Car «nak» le prési de la Fédéfoot, Augustin Senghor, siège, lui aussi, dans deux démembrements du gouvernement du foot africain. Me Senghor, pour son expertise de juriste, est membre de la Commission des affaires légales de la Caf. En plus, Augustin Senghor, qui était vice-prési de la Commission de discipline, siège à la Commission consultative en sa qualité de prési de la Zone A de l’Ufoa (Union des fédérations ouest-africaines de foot). Il intègre cette commission pilotée par le prési de la Caf, Issa Hayatou, aux côtés des présidents de Zones régionales de développement.

Deux sunugaaliennes…

En scrutant l’arrivée prochaine de l’homme le plus puissant du monde, comprenez Barack Obama, nos radars ont pu capter une information qui donne du baume au cœur à beaucoup de Sunugaaliens. Vous vous demandez certainement de quoi retourne cette histoire ? Eh bien ! on vous le donne dans le mille, pour vous dire qu’à la deuxième plus prestigieuse université au monde, après Harvard - où les autorités procédaient avant hier, à la cérémonie de remise de diplômes de la très célèbre et sélective Yale University - deux de nos compatriotes ont reçu leurs parchemins. 

…Diplômées de Yale 

Eh, oui ! deux Sunugaaliennes bon teint font partie de la promotion 2013 de la prestigieuse université américaine Yale. Nous capteurs, qui ont pu avoir une identité de ses deux compatriotes, nous soufflent qu’il s’agit de Dior Sarr, la fille de Mimi Touré, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, qui est une diplômée de l'Ecole de santé publique et de Fatimata Dia, fille de Ousmane Dia, un informaticien, qui a obtenu un Bachelor. Elles ont fréquenté une université de prestige où sont passés presque tous les présidents américains, et où toutes les familles américaines rêvent d’y envoyer leurs rejetons ou à Harvard. 

SMS…

SMS était l’hôte à déjeuner, hier, de son Altesse Sheikh Hamad Bin Khalifa Al-Thani, Emir du Qatar. Le premier des «goorgoorlus» qui a été reçu avec tous les honneurs est arrivé à la résidence de l’Emir peu avant-midi. Accueilli par le maître des lieux, il a eu droit à une levée des couleurs et à l’exécution du «Pincez tous…» avant de s’enfermer avec lui pour un tête-à-tête sur les relations bilatérales et multilatérales. A la suite de cet entretien, un somptueux déjeuner a été servi au cours duquel SMS et ses accompagnateurs ont pu échanger avec les ministres qataris. SMS en a d’ailleurs profité pour présenter son projet de nouvelle ville autour du Lac Rose, qui a suscité l’intérêt de l’Emir du Qatar. 

…Et l’Emir

Quant à l’Emir du Qatar, il a loué les mesures de rupture prises par son invité depuis son accession à la tête du Sunugaal et lui a assuré de sa volonté de redynamiser les relations entre les deux pays «frères» au bénéfice de tous. Il a révélé les bonnes dispositions des investisseurs de son pays pour accompagner le développement du Sunugaal. L’Emir a aussi annoncé qu’il va accompagner SMS dans sa nouvelle politique énergétique, avec une stratégie de mix-énergétique qui donne plus de place au gaz liquéfié. Il faut noter qu’aujourd’hui mercredi, SMS reçoit en audience Sheikh Hamad Bin Jassem Bin Jabar Al-Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, ainsi que Mohammed Bin Saleh Al-Sada, ministre de l’Energie.

SMS se réjouit…

Restons avec SMS qui dit se réjouir de l’annonce de la visite que Barack Obama, le Prési américain va effectuer au mois de juin au Sunugaal, première étape de sa tournée en Afrique. Selon le porte-parole de SMS, cette visite qui fait suite à celle que son patron a effectué le 28 mars 2013 à Washington, montre que «le (Sunugaal) et les Etats-Unis d’Amérique entretiennent une solide relation d’amitié et de coopération, fondée sur des valeurs partagées de paix, de démocratie et de respect des droits de l’Homme». Cette visite «traduit la volonté commune des deux Chefs d’Etat d’œuvrer ensemble au renforcement des relations privilégiées, dans un esprit de partenariat confiant et solidaire». 

…Barack et Michelle ont hâte

Côté américain, dans un communiqué diffusé le 20 mai dernier, Barack et Michelle Obama disaient quasiment leur empressement à effectuer ce périple qui va les mener du 26 juin au 3 juillet au Sunugaal, en Afrique du Sud et en Tanzanie. Une visite que mettra à profit le prési Us pour renforcer les liens «profonds et croissants» que son pays entretient avec les pays d’Afrique sub-saharienne, notamment dans le domaine économique à travers l'investissement et le commerce. Il s’agira aussi de renforcer les institutions démocratiques, et d'investir dans la prochaine génération de dirigeants africains. La promotion de la paix et de la prospérité régionales et mondiales sont un axe fort de cette visite au cours de laquelle Obama va rencontrer outre les chefs d’Etat, des leaders économiques et de la société civile…

Apr Diama

Un fait qui a failli échapper à nos capteurs, c’est la propulsion de Djibril Mbaye comme Coordonnateur de l’Apr dans la Communauté rurale de Diama. C’est à la suite de l’Assemblée générale qui s’est tenue à la fin du mois d’avril à Mbodjiène. Le Conseiller technique au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural est à la tête d’un comité ad hoc comprenant 20 membres (en raison de 4 par zone) qui doit élaborer le programme de travail axé sur l’élargissement de l’Apr, son renforcement et la traduction en actes concrets du «Yoonu yokkuté» de SMS.

Dhaka n’est…

Info publiée dans le site «anacgabon.org». Un employé au sol de la compagnie aérienne Turkish Airlines a confondu les codes de Dakar et Dhaka, envoyant un couple de Los Angeles en vacances sur le mauvais continent. Selon le Los Angeles Times, Triet Vo, âgé de 39 ans, et sa femme Sandy Valdivieso, 31 ans, avaient planifié en décembre 2012 des vacances à Sunugaal, mais se sont retrouvés à 11 000 kilomètres de là. Tout s’était pourtant bien passé jusqu’à l’aéroport d’Istanbul, où le couple devait prendre un vol en correspondance. Ils ne se sont pas aperçus de leur erreur avant le décollage, suivant religieusement le code du vol indiqué sur leur billet et mettant sur le compte de l’accent de l’hôtesse de l’air la différence entre Dakar et Dhaka.

…Pas Dakar

Les étourdis n’ont réalisé le problème qu’en plein vol, en regardant le trajet se dérouler sur leur écran vidéo. Ils se sont donc retrouvés au Bangladesh, d’où Turkish Airlines a organisé leur voyage vers le Sunugaal, après avoir écouté l’enregistrement audio de la réservation, qui mentionnait effectivement Dakar et non Dhaka. Son employé avait malencontreusement entré le code DAC au lieu de DKR. Le couple s’est finalement posé à Sunugaal deux jours plus tard, sans supplément de prix évidemment – les bagages arrivant 38 heures après eux.