LES OFF DU POP DE SAMEDI
Elle veut tuer…
Shannon Guess Richardson, une actrice texane âgée de 35 ans, a été inculpée pour avoir adressé des lettres empoisonnées à la ricine au président américain Barack Obama et au maire de New York, Michael Bloomberg, annonce vendredi le département fédéral de la Justice, selon Reuters. Originaire de New Boston, au Texas, Shannon Richardson a été arrêtée le 7 juin. Le grand jury fédéral a retenu trois chefs d'inculpation, pour autant de lettres. Elle est passible d'une peine de cinq ans de prison pour chacun de ces trois chefs, a précisé le procureur fédéral John Bales. Envoyées le mois dernier, les lettres, anonymes, faisaient référence au débat sur le contrôle des armes. «Il faudra nous tuer, ma famille et moi, avant de récupérer mes armes. Quiconque se présentera chez moi sera accueilli à coups de feu», était-il écrit sur ces lettres, selon des documents judiciaires.
…Barack Obama
Le Secret Service, chargé de la protection du président, a intercepté celle qui était adressée à Barack Obama. Michael Bloomberg est le fondateur des Maires contres les armes illégales (Mayors Against Illegal Guns), une association qui milite pour un contrôle plus strict des armes et dont le directeur, Mark Glaze, a également reçu une lettre à la ricine. Dans un premier temps, Shannon Richardson, qui a interprété des rôles secondaires dans plusieurs séries télévisées, dont The Walking Dead, avait tenté de mettre le Fbi sur la piste de son mari, affirmant qu'il était l'auteur des envois anonymes et qu'elle avait peur qu'il tente de l'empoisonner. La ricine est un poison qui peut être mortel en fonction de l'exposition. Heureusement qu’elle n’a pas tenté son coup quand Obama était chez nous à Ndakaaru. Sinon…
Obama en…
Barack Obama est arrivé vendredi soir en Afrique du Sud. Une visite de 48 heures au cours de laquelle il devrait rencontrer le Président Jacob Zuma et Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de la Commission de l’Union africaine à Pretoria. Puis, il va s’exprimer devant des jeunes entrepreneurs et des étudiants avant de s’envoler pour le Cap où il devrait visiter la prison où Nelson Mandela a été détenu. «Nous ne pouvons donner aucun détail», répète en boucle le chargé de communication de l’ambassade des Etats-unis à Pretoria. Même sur ce que les Sud-Africains ont pu voir de leurs yeux cette semaine à l’approche de la visite de Barack Obama, note Rfi qui informe que mardi dernier cinq hélicoptères des services secrets américains survolaient déjà le ciel de Johannesburg. Un espace aérien qui a été bouclé pour permettre l’atterrissage de «Air Force One», l’avion présidentiel américain qui est protégé par des avions de combat.
…Afrique du Sud
«Ne vous approchez pas du convoi de Barack Obama», ont prévenu les autorités sud-africaines, toujours d’après Rfi qui indique qu’il ne faut pas espérer voir le Président américain - à moins d’être au préalable accrédité - que ce soit au campus de Soweto ou du Cap. Pas de bain de foule donc pour Barack Obama et très peu de chance pour le public sud-africain de même l’apercevoir. Il se déplacera en hélicoptère ou en véhicule blindé. Selon l’ambassade des Etats-unis à Pretoria, les forces de sécurité américaines déplacées pour l’occasion et dont, bien sûr, on ne connaît pas le nombre, travaillent en étroite collaboration avec les autorités sud-africaines. Mais les médias en Afrique du Sud se sont amusés de certains détails entourant cette visite, et notamment le fait que le président américain et son équipe transportent avec eux l’eau qu’ils comptent boire.
Manif anti-Obama
La visite de Barack Obama n'est toutefois pas du goût de tout le monde : un petit cortège d'environ cinq cents personnes ont défilé devant l'ambassade des Etats-unis. Ils y ont brûlé un drapeau américain, sur la pelouse, devant le portail. Très hétéroclite, on y trouvait aussi bien des militants de l'association Les Amis de la société cubaine, des Iraniens, des activistes d'extrême gauche ou encore une association d'avocats musulmans qui a essayé en vain de faire arrêter Barack Obama pour crimes de guerre. Les messages sur les banderoles condamnaient surtout les attaques des drones américains au Pakistan, le camp de Guantanamo, les écoutes téléphoniques et la politique américaine au Proche-Orient. Les attaques contre l'agenda africain de Barack Obama étaient reléguées au second plan. Officiellement, la puissante confédération syndicale Cosatu et le parti communiste sur-africain ont soutenu la manifestation.
Coups de…
Mody Sow a été attrait à la barre du tribunal départemental de Mbour pour coups et blessures volontaires (Cbv) sur la personne d’Ibrahima Ba. Le prévenu reproche à la partie civile de l’accuser de vol de son taureau. Et pour montrer son courroux, Mody Sow lui a asséné plusieurs coups de machette. Il faut dire que le prévenu, M. Sow, est physiquement beaucoup plus faible que la partie civile. Il a déclaré à la barre que l’arme était détenue par son adversaire et qu’il a réussi à la lui arracher des mains. Mais pour Maître Sène,
l’avocat de la partie civile, celle-là beaucoup plus corpulente n’avait pas d’armes et n’en avait pas besoin. Selon lui, c’est parce que se sachant plus faible que le prévenu a cru devoir user de la violence.
…Machette
«La violence, en milieu Peulh, prend des proportions inquiétantes et cela est même le sujet d’une thèse de doctorat d’un de mes amis. Mon client était sans armes. Le prévenu l’a attaqué en lui donnant des coups aux parties sensibles : cou, tête, genou… Il voulait même le tuer», a d’ailleurs déclaré l’avocat de la partie civile qui a demandé 3 millions pour les dommages et les intérêts et 1,5 million pour les frais médicaux. «Ce n’est pas parce qu’on est petit qu’on ne peut venir à bout de quelqu’un de plus costaud. Lors du premier combat, Baboye a battu Bombardier en usant de dextérité. C’est la même chose qui s’est passée. Tous les deux ont eu des blessures. Mon client a usé de son droit à la légitime défense», a répliqué le conseiller du prévenu Mody Sow. Mais cela n’a pas suffi pour tirer d’affaire Mody Sow qui a été déclaré coupable par le tribunal de Mbour qui l’a condamné à 2 mois de prison ferme.
Tribune des…
Le Programme Lead Afrique Francophone recevra, dans le cadre de sa série de rencontres dénommée «Tribune de Leaders», le Mouvement «Y en a marre», ce samedi. La rencontre est prévue, à partir de 15 heures 30 minutes, à l’hôtel Pullman Téranga. Cette rencontre, dont le thème porte sur ; «Jeunesse, leadership et transformation sociale», verra la participation d’acteurs des secteurs public et privé, d’organisations de la société civile, des médias, etc. D’autres personnalités sont aussi conviées pour discuter et échanger avec les jeunes, notamment le Dr. Cheikh Tidiane Dièye du (Cacid) du Réseau Enda Tiers Monde, Dr. Marèma Touré Thiam, Sociologue, Pr Felwine Sarr et le Dr. Ousmane Sène du Warc.
…Leaders
L’objectif majeur de «Tribune de Leaders» est de promouvoir un leadership de rupture à travers la mise en scène de figures prestigieuses qui se sont distinguées au sein de la société grâce à leurs parcours et leurs comportements exemplaires. «Tribune de Leaders» vise aussi à tirer le maximum de profit de l’expérience de vie enrichissante d’éminentes personnalités bénéficiant d’une grande crédibilité au sein de la communauté internationale. Cela passe par un échange entre ces personnalités et les jeunes leaders sur leurs parcours et les défis se rapportant au lien entre le leadership et le développement économique et social à Sunugaal et en Afrique. «Tribune de Leaders» décline un cadre pour la réflexion et l’action permettant aux jeunes leaders de s’organiser en vue de susciter, en chaque citoyen, un éveil de conscience républicaine et des attitudes plus conformes aux principes du développement durable.
Sunugaal…
Le ministre des Affaires étrangères et des Sunugaaliens de l’Extérieur sera à Koweït-City, les 2 et 3 juillet prochain. Selon un communiqué de son service de presse, Mankeur Ndiaye dirige une délégation sunugaalienne à la première Session de la Grande Commission mixte de Coopération entre la République de Sunugaal et l’Etat du Koweït. Une instance qu’il co-présidera avec son homologue koweitien, Son Altesse, Cheikh Sabah Khaled Al-Sabah, Vice Premier ministre et ministre des Affaires Etrangères du Koweït, précise la même source. Cette rencontre vise à renforcer et diversifier la coopération bilatérale entre les deux pays, comme convenu lors de la visite SMS au Koweït, du 18 au 20 novembre dernier, à l’invitation de l’Emir, Son Altesse Sheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah.
…Koweït
Ce rendez-vous sera aussi le cadre unique permettant d’harmoniser toutes les actions menées dans les différents secteurs de coopération déjà existants mais également d’identifier de nouvelles perspectives. Il est prévu la signature de certains accords de coopération, dit le communiqué qui note qu’auparavant, donc avant de rallier le Koweït, Mankeur Ndiaye fera une escale, entre les 29 et les 30 juin, en Arabie Saoudite. C’est pour remettre un message personnel de SMS à Sa Majesté Abdallah Ben Abdelaziz Al Saoud, Roi d’Arabie Saoudite, Serviteur des deux Saintes Mosquées.
Cour d’appel maintient…
Cheikh Yérim Seck va devoir rester en prison jusqu’à l'épuisement de sa peine. La demande de liberté provisoire introduite dernièrement par ses conseils, a été rejetée, hier, par la Cour d’appel de Ndakaaru. Le juge n’a pas, en effet, été convaincu par les arguments développés par les conseils du patron de «Dakaractu», en l'occurrence, Mes Mamadou Guèye Mbow, Idrissa Sadjo et Abdou Dialy Kane. Ces derniers avaient évoqué la garantie de représentativité devant la justice, mais également la personnalité de leur client qui, ont-ils rappelé, est un journaliste de renom mais également un chef d’entreprise. Les avocats avaient également écarté les risques de trouble à l’ordre public dans la mesure où la question du désintéressement de la partie civile est définitivement réglée par la Cour d’appel. A noter que Cheikh Yérim est en prison depuis 10 mois.
…Cheikh Yérim en prison
Reconnu coupable de viol sur l’étudiante Ndèye Aïssata Tall, il avait été condamné en première instance à trois ans de prison ferme et au paiement de dommages et intérêts d’un montant de trois millions de francs Cfa. Jugé en appel, le journaliste a vu sa peine ramener à deux ans. Toutefois, les dommages et les intérêts sont passés à 10 millions. Le patron de «Dakaractu» qui ne cesse de clamer son innocence, s’est pourvu en cassation. C’est pourquoi ses avocats avaient introduit une demande de liberté provisoire en attendant la décision de la Cour suprême.
Idrissa Diop…
Le chanteur Idrissa Diop a profité de la rencontre des artistes, hier, chez Thione Seck, pour se mobiliser contre la désignation à leur insu de leurs représentants dans la Nouvelle société de gestion collective des droits d’auteur pour demander au conseiller spécial en charge de la culture du président de la République de bien aussi gérer les structures. Dans un propos plein d’allusions, il a notamment accusé un grand groupe de presse de la place de faire dans la discrimination. «Si tu n’es pas des leurs, ils te zappent. On ne montre pas tes vidéos, alors que les jeunes générations ont besoin elles aussi qu’on les fasse découvrir au public», a-t-il souligné avant de dire que «si les jeunes artistes font de belle choses, il faut les montrer, faire leur promotion aussi comme les autres».
…Charge
Mais le plus cocasse dans cette histoire, c’est que selon lui, presque tous les artistes ont remarqué la même chose. «Quand tu n’es pas par exemple du label Jololi, on ne fait même pas ta promotion», ont en effet tonné à sa suite certains rappeurs présents à cette rencontre. Idrissa Diop de revenir ainsi à la charge pour faire savoir que lors de la dernière fois, presque tous les artistes qui se sont produits dans des concerts au Cices étaient du même label. «Ça aussi, Monsieur le Conseiller, ça mérite une réflexion», a-t-il lancé à Ibrahima Ndoye, conseiller culturel de SMS. Une remarque qui a fait réagir un animateur de la Rteuss présent également à cette rencontre. «Il faut comprendre qu’aussi ces structures font du service privé», a-t-il répliqué, sans pouvoir aller au bout de son raisonnement car très vite rectifié par M. Ndoye : «Ah non ! Je suis désolé, car dans les cahiers de charges, la T… ou autres assurent le rôle de service public».