LES OFF DU POP DU LUNDI 17 JUIN

La guerre…
C’est le clash entre le gouvernement d’Abdoul Mbaye et la Compagnie Sucrière Sunugaalienne (Css). Et il n’est pas sûr que quiconque puisse recoller les morceaux entre la société de Mimran et l’équipe d’Abdoul Mbaye. Car «nak», du côté de la Css, on est très remonté contre le Premier ministre qui a instruit le ministre du Commerce de lever l’arrêté d’interdiction de l’importation du sucre, pris il y a environ deux semaines, à la suite d’une décision inspirée par le président de la République, SMS, en Conseil des ministres. Il faut en effet dire que le ministre du Commerce a convoqué une réunion pour ce lundi matin afin d’annoncer la levée de la mesure d’interdiction d’importation du sucre. Une rencontre à laquelle les services d’Alioune Sarr annoncent la participation des commerçants de l’Unacois, des représentants de la Css et des associations consuméristes.
…Du sucre bat…
En tout cas tous devraient y être, sauf la Css qui n’entend pas participer à «une farce». Eh oui ! Du côté de la Css, Louis Lamotte, Directeur-Conseiller, assimile ce qui est en train d’être fait à un «show». «Nous n’y serons pas. Car à la Css, on a rien reçu comme invitation. On a été informé informellement ce matin (hier dimanche matin) et on a répondu informellement qu’on est contre la levée de cette mesure. On n’ira pas, car pas convié. On ne va pas être des faire-valoir», dit Lamotte qui ajoute qu’ils ont désormais «la certitude qu’on veut se débarrasser de la Css». A quel dessein ? Il dit ne pas le savoir, mais souligne qu’ils savent maintenant que «jamais la Css n’attende quelque chose de ce gouvernement et de son chef allant dans le sens de sa survie». Il explique également que la Css n’attendait rien de plus qu’un arbitrage de l’Etat qui aurait pu attendre que la Css vende son sucre pour sauver les 55 000 tonnes en stock.
…Son plein
«Mais en levant la mesure de restriction des importations de sucre, pense-t-il, l’Etat a choisi les 14 000 tonnes de l’Unacois, au risque de faire perdre leurs emplois à des milliers de Sunugaaliens et de voir la Css sombrer». Louis Lamotte rappelle en effet que ce sont les importateurs de l’Unacois qui ont déréglé le marché en amenant deux fois plus de sucre que nécessaire. Dès lors, il clame que l’Etat, en revenant en arrière, se soumet à l’Unacois qui a versé dans le chantage et la menace. Une attitude honteuse que le gouvernement devait combattre, mais à laquelle il se soumet, démontrant ainsi sa duplicité. «On s’est rendu compte que tout ça, c’était du bluff, de la poudre aux yeux. Ça nous replonge dans le pire. Et l’empressement avec lequel ils veulent lever la mesure suscite bien des questions», tranche net Lamotte.
Etat-Dpw
Reparlons de la traque des biens mal acquis pour rapporter les infos balancées par le site «SenePlus.com» qui renseigne que l'Etat de Sunugaal et DP World se dirigent inexorablement vers la signature d’un accord qui satisfera la société émiratie, mais pas tout à fait l’Etat de Sunugaal. Selon le site, après plusieurs jours de négociations laborieuses avec une délégation de haut niveau envoyée par Dp World à Ndakaaru, l’Etat de Sunugaal a fini par abdiquer face à «l’intransigeance» de la société émiratie, en renonçant aux 10% qu’il comptait arracher au concessionnaire du port autonome de Ndakaaru en plus du reliquat de 24 milliards francs Cfa. En effet, cette dernière s’est refusée tout compris consistant à céder 10% à l’Etat de Sunugaal après qu’elle a pris l’engagement, le 7 juin dernier, de rendre 24 milliards de francs Cfa de reliquat de son droit d'entrée à l’Etat de Sunugaal. Sunugaal voulait et le reliquat de 24 milliards Cfa et les 10%. SenePlus.Com nous apprend qu’un «accord est en vue entre les deux parties ce lundi 17 juin». Cet accord devrait également inclure «un engagement du Sunugaal à annuler la mesure d'administration judiciaire prise contre DP World (Ndakaaru», renseigne le site.
Etat-Dpw (bis)
Du côté de gouvernement, des sources confirment qu’effectivement des négociations sont engagées. Mais ces sources disent ne pas pouvoir dire si c’est ce lundi qu’un accord sera signé. Mais elles affirment que l’Etat n’a pas renoncé aux 10% dont il est question. Elles indiquent ainsi que Dpw dit détenir un avenant au contrat signé avec l’ancien gouvernement de 3W à travers lequel l’Etat du Sunugaal renoncerait à ses 10%, en contrepartie des 24 milliards Cfa. Seulement l’Etat camperait sur sa position, tout en restant ouvert. Car ayant demandé à voir l’avenant en question, puisque qu’il semble que les autorités n’aient pas copie de ce document. Nos sources soulignent aussi que l’Etat aurait quand même pu aller vers un arbitrage international, comme le voulait à un certain moment Dpw. Mais il a privilégié la négociation parce qu’une telle procédure est très risquée. Non seulement elle est compliquée, mais elle prend du temps et est très coûteuse. D’où l’option de l’Etat de vouloir renégocier l’accord, surtout que, dit-on, les responsables de Dpw savent qu’ils ont fait des choses pas très catholiques avec l’ancien pouvoir. On persiste donc du côté de l’Etat à dire qu’il n’a pas renoncé, mais renégocie.
Ps
La reconduction de celui qui a été, jusque-là, tête de file du Parti socialiste (Ps) se précise. Ousmane Tanor Dieng, Secrétaire général du Ps, est toujours, d’après Serigne Mbaye Thiam, Secrétaire national aux élections et aux affaires juridiques du Ps, favorable à diriger encore et encore le Ps, car sollicité par de nombreux militants. Invité de l’émission Grand Jury sur la Rfm, hier, M. Thiam renseigne : «Lorsque je discute avec les responsables et militants à la base, l’idée la plus partagée est que Tanor peut être la personne qui peut fédérer tout le monde et préparer justement cette mutation de désignation, demain, du candidat du parti sur les bases démocratiques parce que n’étant pas intéressé». Sur ce, il indique : «On ne sait pas s’il est candidat, parce que s’il est candidat, il doit être proposé par un certain nombre de coordinations». Mais, rassure-t-il, «tout le monde peut être candidat du parti et il reviendra aux militants d’en décider».
Assises…
Le Parti socialiste (Ps), d’après Serigne Mbaye Thiam, n’entend pas se rétracter des engagements pris en paraphant la Charte des Assises nationales. «Le Ps ne peut pas se dédire. Le Ps endosse l’ensemble des conclusions des Assises nationales», a aussi dit Serigne Mbaye Thiam qui fait savoir que «dans cette posture où on endosse l’ensemble des conclusions des Assises nationales dont on a paraphé la charte, entre temps, il y a eu une élection démocratique qui s’est tenue et il y a eu un président qui avait formulé des réserves sur certaines des conclusions des Assises nationales qui a été élu».
…Nationales
Raison pour laquelle, il soutient : «Je veux dire que, quel que soit le consensus que peuvent incarner les Assises nationales et dont on se réclame, il ne peut pas être au dessus du suffrage universel». Sur ce, pour mieux se faire saisir par l’opinion public, il indique : «Nous sommes dans une coalition. Le président a demandé sur la base du fait qu’il y avait une partie des (Sunugaaliens) qui ne se reconnaissent pas dans les Assises nationales (35%), à une personnalité respectée, de faire une réflexion sur les institutions». Et, poursuit-il, «il faut attendre les conclusions de ce rapport pour voir quel est le consensus qui peut être trouvé sur la base des Assises nationales, des réserves de cette catégorie des (sunugaaliens) qui représente 35% et de ce que le président, lui, il pense».
Sorano
A chaque règne une nouvelle démarche. A Sorano, beaucoup parmi les journalistes, croyaient qu’il y avait qu’une seule salle de spectacle, hormis les bureaux administratifs. Que non ! Il y en a d’autres. Et le nouveau Directeur de ladite structure, Docteur Masamba Gueye les a fait découvrir à la presse, samedi dernier. Ainsi, outre la salle habituelle du spectacle, il y en a une autre qui porte d’ailleurs le nom de Maurice Sonar Senghor. Il y aussi une cuisine ou encore une salle de répétitions. «J’imagine que beaucoup d’entre vous ne connaissaient pas cette salle, alors qu’elle existe depuis et que des grands noms de la musique (sunugaalienne) comme Adji Khar Mbaye et autres, ont enregistré ici», a dit M. Gueye. Cette salle qui est en réfection, va servir plus tard, entre autres, selon M. Gueye, de studio, de lieu de stockage d’affiches, de salle de répétitions…
Cimenterie…
Le Cercle d'initiative et de promotion de l'emploi à Sunugaal (Cipe) a pondu une déclaration, hier, pour clamer son soutien formel au «redémarrage de la cimenterie Dangoté de Pout». «Avec la conjoncture nationale et internationale, la problématique de l'emploi des jeunes est cruciale au (Sunugaal)», dit le Cipe qui souligne que malgré les efforts, l’emploi est une bombe pour tous les gouvernements qui se sont succédés. En effet, l'offre reste très faible par rapport à la demande dans le marché de l'emploi. «Par conséquent, écrit le Cipe, mettre en péril ces milliers d'emplois que propose Dangoté, c'est porter un coup fatal à la jeunesse (sunugaalienne) et aux populations environnantes de Pout».
…Dangoté
Aussi, le Cercle d'initiative et de promotion de l'emploi à Sunugaal ne demande-t-il, ni plus ni moins, à l’Etat que «de favoriser plus de compétitivité et de concurrence dans notre environnement économique». Le Cipe rappelle à SMS qu’il ne peut seul être «l'employeur de tous les demandeurs d'emplois». Mais, note le Cipe, «il doit garantir, fournir et réunir les conditions de créations d'emplois en améliorant l'environnement des affaires, en soutenant l'innovation et l'investissement des privés nationaux et étrangers qui sont, en quelque sorte, des facteurs déterminants dans la lutte contre le chômage». Pour la bande à Yoro Ndiaye, «quel que soit le niveau de blocage de cette cimenterie et la complexité du dossier, l’Etat est dans le devoir de décanter la situation car c'est le (Sunugaal) et ses citoyens qui y gagnent».
Réseau
A travers un communiqué, le Réseau des parlementaires de lutte contre la corruption, qui regroupe toutes les familles politiques présentes à l’Assemblée nationale, a fait une mise au point, hier. Rappelant que lors d’un séminaire à Saly, les 13 et 14 juin, il a examiné une série de projets liés à la nécessité de la promotion de la bonne gouvernance et d’activités liées à leurs engagements dans la gouvernance sobre et vertueuse, le réseau qui a salué toutes les initiatives prises au niveau de l’Exécutif et de la justice, a réaffirmé sa détermination à porter ses contributions pour consolider cette dynamique. Il informe ainsi avoir mis en place un groupe de travail pour finaliser son plan d’action pour la période 2013 2017, sans manquer de se féliciter de la forte présence de ses membres et de la collaboration du Forum civil et de Osiwa. Mais tout ça, c’était juste pour laver Moustapha Diakhaté.
Réseau (bis)
En effet, dans le communiqué, il est souligné qu’en ce qui concerne «les propos attribués au président du Groupe Bennoo Bokk Yakaar relatifs au ministère de la Bonne Gouvernance, les membres du réseau tiennent à préciser que ces propos ont été sortis de leur contexte et interprétés de manière abusive». D’après le texte, «les participants à la réunion peuvent témoigner que l’intervention du président Moustapha Diakhaté, qui n’avait aucun caractère personnel, visait plutôt à hisser la réponse institutionnelle pour porter la politique nationale de promotion de la bonne gouvernance, à un niveau englobant les trois pouvoirs, ce qui d’après lui nécessitait la mise en place d’une haute autorité indépendante». Tout le monde a lu dans les journaux et entendu à la radio Moustapha Diakhaté parler. Chacun se fera sa religion.
Passerelle
Une catastrophe a été évitée de justesse, hier, sur la route nationale, aux alentours de Poste Thiaroye. En effet, la passerelle qui sert de passage aux piétons et qui est située juste après le rond point Poste Thiaroye, est tombée. C’est en fait une partie de la passerelle, celle située du côté droit de la route, en sortant de Ndakaaru, en direction du rond-point Sicap-Mbao, qui s’est affaissée sur un camion. C’était en début de soirée, peu après 19 heures. Un premier camion qui faisait plus de 4,5 mètres de haut, hauteur réglementaire, a d’abord heurté la base de la passerelle qui s’est alors détachée. Quelques heures après, un gros camion plateforme-remorque qui transportait un engin de chantier type bulldozer, a encore touché le bloc endommagé. C’est là que tout un pan de la passerelle est tombé sur le camion et causé des dégâts matériels à d’autres véhicules.
Passerelle (bis)
La conséquence de cet accident, c’est aussi l’énorme bouchon pour les véhicules venant de Ndakaaru sur cette route nationale. Mais l’effondrement de cette passerelle était prévisible, c’était même annoncé par le «Pop», au mois de janvier dernier. Dans un article, nous avions en effet sonné l’alerte, après que les riverains de la passerelle nous avaient saisis pour dénoncer l’état de délabrement de cet ouvrage qui n’a pas encore bouclé ses 3 années d’existence. A l’époque, l’accent avait été mis sur les fissures visibles à l’œil nue sur la passerelle et les risques qui pesaient sur la sécurité autant des piétons que des automobilistes. Malheureusement, hier, nos craintes se sont matérialisées avec ce drame qui, fort heureusement, n’a pas fait de victime.