LES OFF DU POP DU SAMEDI 13 JUILLET 2013
Gros «Sukeru koor»…
SMS entouré de son Pm, de son Dircab, du Sg de la Présidence, du Sg du Gouv., du ministre de la Bonne gouvernance, du ministre du Budget, du Directeur général des Impôts et Domaines, du directeur de la Communication, entre autres, a reçu hier le patronat de presse, le Comité des diffuseurs et éditeurs de presse, très largement représentés derrière le bureau conduit par son président Madiambal Diagne qui a porté un plaidoyer long revisitant tous les problèmes du secteur de la presse. Une rencontre de près de deux heures au terme de laquelle SMS a gratifié les patrons de presse d’un balèze «sukeru koor». N’allez pas vite en besogne, il ne s’agit pas de grosses enveloppes bourrées de «xaalis», mais bien des bonnes dispositions de SMS à aider et accompagner la presse. Et pour matérialiser cela, il a séance tenante pris deux mesures salutaires et saluées. La première concerne l’épineuse question de la dette fiscale des entreprises de presse constituée à hauteur de 7 milliards.
…Présidentiel aux…
Sur ce point SMS s’est dit «favorable à une facilité pour un apurement de cette dette ou une remise gracieuse» que ses services techniques compétents, les Impôts et Domaine de l’infatigable Directeur général Amadou Ba seront chargés de voir comment traduire en acte concret. Deuxième mesure, il a demandé que soient réduites de 75% les redevances audiovisuelles qu’il trouve d’ailleurs «élevées». Il n’a pas manqué de relever la nécessité de mettre de l’ordre dans la jungle des fréquences une fois l’audit en cours terminé et dont le rapport est attendu incessamment. Les dettes que l’Etat et ses services doivent à la presse n’ont pas été occultées par SMS qui prône un «croisement» avec celles que la presse doit à l’Etat. Là aussi, les services du ministre du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, devront étudier la faisabilité. S’agissant de la lancinante question de l’abonnement de l’Etat et de ses structures, il a marqué sa bonne volonté, mais a estimé qu’avec une vingtaine de quotidiens, cela devient «un sacré budget». Visez la suite.
…Patrons de presse
Et c’est là qu’il a glissé sur le terrain de la normalisation du nombre de titres, comme il urge également de le faire, pense-t-il, pour les partis politiques qui font près de deux cents formations. Il a également abordé avec bienveillance la question du Code de la presse, celle du fonds d’appui à la presse, entre autres. Il faut relever que SMS a calé sur le problème de la fiscalité spécifique réclamée par la presse, soulignant que c’est un secteur comme les autres secteurs qui ont chacun en ce qui le concerne, des spécificités. Selon lui, l’Etat ne peut pas tout donner, tout cracher sur ce qu’il est chargé de collecter. «Il faut que les citoyens contribuent», estime-t-il rappelant les patrons de presse à leur bonne citoyenneté. Le Prési n’a pas manqué de d’appeler à l’orthodoxie de gestion pour des entreprises viables.
Récidiviste ?
Là, il est mis dans une ambulance et déposé à l’hôpital de Thiaroye. Après des soins d’urgence, il est acheminé vers l’Hôpital général de Grand Yoff, puis vers l’hôpital de Fann où on lui a fait une radio. Mais vers 3 heures du matin, ces parents sont informés que Mamadou Ndour venait de décéder suite à ses blessures. Selon le voisinage, la victime était quelqu’un de «cool», de calme, un garçon sans problème. Quant au meurtrier, il est dépeint comme quelqu’un de belliqueux, qui aurait déjà, par le passé, blessé quelqu’un en le poignardant. Il aurait aussi violé une fille qui avait dû quitter le quartier. Il est décrit comme un délinquant qui fait régner la terreur dans le quartier. A noter que le meurtrier a été caché toute la nuit. Et hier matin, sa famille l’a amené à la police de Rufisque, en même tant que le propriétaire du baby-foot.
Mandela Wrestling Productions
Mandela Wrestling Productions montre ses biceps dans l’arène. La structure qui vient d’être mise sur pied par Mbaye Fall a ficelé le combat Khadim Ndiaye 2 (Ecurie thiaroye/mer) contre Forza (Ecurie Fass). Une affiche dont la date pour la saison à venir n’est pas encore retenue. Il faut noter que le promoteur de cette nouvelle structure de production, Mbaye Fall n’est pas novice dans le milieu. C’est même quelqu’un de très connu. Il a eu à créer avec Tapha Guèye, Tiger Prod. Maintenant qu’il se lance dans ses propres activités, Mbaye Fall a décidé de rendre hommage à l’icône mondiale, Nelson Mandela, pendant qu’il est encore en vie.
Or en bijoux
Les agents du Bureau des investigations criminelles et des stupéfiants (Bics) de la Direction du renseignement et des enquêtes douanières ont saisi, le 8 juillet dernier, de l’or présenté en bijoux emballés dans 4 sachets en plastique scotchés, d’un poids net total 1.613 grammes sur deux ressortissants bissau-guinéens, rapporte l’Aps, citant des sources douanières. Selon un communiqué transmis à l’Aps, «les contrevenants ont été immédiatement conduits au siège du Bics pour y subir un interrogatoire qui révéla que l’or provenant de la Guinée-Bissau a été introduit en contrebande dans le territoire douanier sénégalais, par la voie terrestre». «Placés en garde-à-vue, ils ont finalement opté pour un règlement transactionnel pour un montant global de 21 millions de francs Cfa soit 11 millions francs Cfa au titre des droits et taxes d’entrée et 10 millions francs Cfa au titre de l’amende», ajoute la même source.
Drogue
Pour en finir avec les saisies, il faut noter qu’un jeune homme d’une trentaine d’années a été arrêté par la police de Fatick en possession de 43 cornets et 500 grammes de chanvre indien. Selon l’Aps qui cite le commissaire Fiacre Badiane, l’arrestation a eu lieu jeudi au domicile du jeune homme situé au quartier Ndouck, près de la place publique dénommée «Les Berges du Sine» où se déroulait la cérémonie nationale de commémoration de la Journée mondiale de la population, a indiqué le commissaire Badiane «L'individu voulait profiter de la cérémonie officielle, un moment marqué par une grande affluence de personnes - en particulier des jeunes pour écouler ses cornets de chanvre indien. Malheureusement, pour lui, la police a été informée de cette procédure», a-t-il expliqué par téléphone.
Drogue (bis)
Alertés, les éléments de la police urbaine de Fatick ont mis en branle une stratégie pour mettre la main sur le trafiquant de drogue, a précisé le commissaire Badiane, soulignant «qu’il a été finalement appréhendé à son domicile situé près de la place publique en possession de 43 cornets et 500 grammes de chanvre indien». Arrêté, il a été placé en garde-à-vue pour les besoins de l’enquête. Le jeune homme, un maçon de profession, marié et père de quatre enfants, a été déféré vendredi à la prison de Fatick, a indiqué le commissaire Fiacre Badiane.
L’eau ne coule plus…
La défaillance notée dans la fourniture correcte de l’eau rend le Ramadan plus difficile dans certains quartiers de Ndakaaru. Et ce ne sont pas les habitants de la Médina, notamment ceux de la rue 29X22 qui diront le contraire, eux qui souffrent le martyre en cette période de forte chaleur, à cause de l’indisponibilité du liquide précieux. Les populations ne voient l’or bleu qu’au-delà de 2 heures du matin, avec une faible pression. Et c’est pour seulement une durée de 3 à 4 heures de temps. Car l’eau disparaît dès 6 heures du matin. Cette situation très difficile fait que les femmes passent presque la nuit dehors pour guetter les quelques gouttes d’eau nécessaires pour satisfaire des besoins vitaux. Souvent, tout comme c’est prévisible, les querelles de «borne fontaine», éclatent !
L’eau ne coule plus… (bis)
Il faut vraiment assister à ces chaînes déplorables pour mesurer la gravité de la situation. Non seulement, elles troquent leur sommeil, mais se disputent pour se positionner bien afin que leurs sacrifices ne soient pas vains. C’est surtout lorsque l’heure du «xëd» arrive qu’on attend leurs voix fendre les quelques traces de la nuit qui s’apprêtent à disparaître pour céder la place au jour. Il faut d’ailleurs signaler que cette situation n’est pas nouvelle. Elle dure depuis plus d’un an et à chaque fois la Sde est avertie par le biais du numéro vert, sans suite. Les seules fois où il y a une amélioration, dit-on dans le quartier, c’est lorsque la presse se saisit de la question. Mais là, avec le Ramadan, ça va de mal en pis.
Kfp
Les choses risquent de bouger sous peu du côté de l’hôtel King Fahd Palace (ex-Méridien Président). En effet, les travailleurs Kfp sont très en colère. Aussi, annoncent-ils une mobilisation dans les prochains jours pour exprimer leur position sur la question du repreneur. Et il semble que le Groupe Al Walid ait désormais leur préférence, au détriment de Kempeski. Il faut aussi dire que les travailleurs veulent être édifiés sur les 18 milliards à injecter dans la réfection de l’hôtel lors du sommet de l’Oci. Et pour ce faire, ils attendent avec impatience les résultats de l’enquête de l’Ige qui est en cours.
«Al Khayri»
Notre consoeur du journal «Tous les Sports», Rougui Alassane Niane, n’est plus un cœur à prendre. Elle a, en effet été pendue haut et court, avant-hier, jeudi. En vraie famille traditionaliste Poular, ses parents l’ont donnée en mariage à son cousin Ciré Sam. Pour ceux qui ne connaissent pas Ciré, sachez que c’est un binational, donc un franco-sunugaalien, qui est international de rugby. Il a d’ailleurs joué au dernier championnat d’Afrique avec les «Lions», à Ndakaaru. On comprend maintenant pourquoi Rougui était si régulière à Iba Mar Diop, lors de ce tournoi. N’est-ce pas Ndiassé Samb ? Heureux ménage.
Otages
Le ministre Conseiller de SMS en charge de la Paix, Amsatou Sow Sidibé, qui s’est beaucoup investi pour la libération des 9 otages démineurs en Casamance, s’est réjouie, hier, du dénouement de cette affaire. Puisque les 9 démineurs ont été libérés par César Atoute Badiate. Elle a, à cette occasion, invité «tous les leaders traditionnels, religieux, de la société civile, et l’ensemble des populations à rejoindre cet espace afin d’instaurer une paix durable en Casamance».
Drame à…
Le quartier de Darou Salam, à Rufisque, a été le théâtre d’un drame, avant-hier nuit. Un jeune homme de 25 ans du nom de Mamadou Ndour y a, en effet, été poignardé mortellement à la suite d’une simple dispute qui a dégénéré. La victime a été atteinte de deux coups de couteau, au niveau des côtes, du côté gauche de la poitrine, presque dans la région du cœur. Tailleur de profession, Mamadou Ndour, est le second fils de sa maman qui s’appelle Mory Ndiaye. Il a été poignardé par un jeune de 18 ans qui se nomme Djiby Samb, vendeur de chaussures de son état. Tous deux habitent le quartier de Darou Salam. Selon un cousin de la victime et non moins témoin des faits, Mohamed Seck, tout a commencé le soir, peu après la rupture du jeûne au baby-foot du quartier. Alors que Mamadou Ndour était là en simple spectateur, informe-t-il, Djiby Samb, qui livrait une partie avec un autre jeune du quartier, a eu des commentaires désobligeants à son égard.
…Darou Salam…
Cela, après qu’il a perdu un match de baby-foot. Il aurait dit que c’est parce qu’il y a certaines personnes aux ondes négatives qui sont là qu’il a perdu. Il aurait ajouté : «Tant qu’ils sont là, je ne gagnerai pas». Des mots qui n’ont pas plu à Mamadou Ndour qui s’est senti visé et l’a fait savoir à Djiby Samb. Une réplique qui a fait sortir Samb de ses gonds et il s’est ensuivi une altercation entre les deux hommes. La dispute a, en effet, viré à la bagarre, mais les deux protagonistes ont été séparés par ceux qui étaient présents. Mohamed Seck déclare être même intervenu pour les calmer. Puis, chacun est parti chez lui. Et après la prière du «Nafila», vers 21 heures, Mamadou Ndour a quitté la maison familiale, une bouilloire à la main, pour aller aux toilettes. C’est sur le chemin du retour qu’il a été interpellé, à deux pâtés de maisons de chez lui, par Djiby Samb qui l’attendait dans la rue.
…Rufisque
La victime qui ignorait que son protagoniste avait un couteau par devers lui a répondu à la provocation. Ils se sont alors bagarrés et Djiby Samb a asséné deux coups à Mamadou Ndour. Ce dernier parviendra tant bien que mal à regagner le domicile familial. Là, ses proches ont accouru à son chevet. Mohamed Seck s’est alors rué dehors pour aller à la recherche de Djiby pour venger son cousin. Mais l’agresseur a été entraîné dans la maison où il y avait le baby-foot et y a été enfermé. Pendant ce temps, la victime se vidait de son sang, en gémissant allongé par terre. Ses parents ont tenté de stopper l’hémorragie en attachant un drap autour de sa poitrine. Tétanisés, car ayant perdu leur sang-froid, ils auront du mal à lui porter assistance. Pendant que sa maman criait à tue-tête, d’autres ont appelé les sapeurs-pompiers qui ont demandé de se référer à la police. Ses proches l’ont ensuite mis dans le véhicule pour rallier la caserne des pompiers de Rufisque.