LES OFF DU POP DU VENDREDI

Accidents mortels
Les routes ont encore fait des morts, hier. Cela, lors de deux accidents qui se sont produits à Richard-Toll et Thiès. C’est à Colonna près de Richard-Toll qu’il y a eu une véritable hécatombe puisque la route y a fait pas moins de 4 morts et 10 blessés graves. Les victimes ont été fauchées par une voiture 4x4, après que celui-ci soit rentré en collusion avec un véhicule transport en commun «7 Places». Cet accident meurtrier a eu lieu, hier. Les 10 blessés de cet accident survenu sur la Nationale 2, ont été évacués à l’hôpital de Richard-Toll. Du côté de Thiès, c’est un jeune conducteur de moto «Jakarta» qui a été fauché mortellement à la mi-journée par un camion, sur l’avenue de Caen. Le chauffeur du camion a d’ailleurs vite fait d’abandonner son tombeau roulant pour courir se réfugier dans le camp de la Légion de gendarmerie situé à quelques mètres du lieu de l’accident.
2 morts par noyade…
La plage des Parcelles assainies a encore fait des dégâts. En effet, 3 cas de noyades y ont été enregistrés, hier soir, à la plage de l’Unité 15. Le drame qui est survenu aux environs de 18 heures a causé 2 morts, tandis que le troisième noyé a pu être sauvé. Selon les témoignages recueillis sur place, l’un des jeunes qui a perdu la vie se nomme Sada Ndiaye. Il s’agit d’un jeune garçon âgé de 15 ans, habitant l’unité 12 des Parcelles, qui est mort après avoir voulu sauver son ami, âgé de 16 ans, qui était happé par les vagues. Son corps reste encore introuvable. Ce, malgré plusieurs tentatives des sapeurs-pompiers pour le repêcher. Le seul corps qui est réapparu n’a pas encore été identifié. Il s’agit de celui d’un autre jeune garçon. La police a fait les constats d’usage, avant que le corps ne soit acheminé à la morgue de l’hôpital général de Grand-Yoff. A peine informé, le maire des Parcelles assainies, Moussa Sy, s’est rendu sur les lieux du drame.
…Aux Parcelles
Et c’est un constat amer que fait le maire des Parcelles assainies. «Nous avons eu 2 morts aujourd’hui. Ils viennent s’ajouter aux 5 autres enregistrés récemment. Ce qui en tout 7 morts en quelques jours, c’est trop. Et nous ne sommes qu’au mois de juin et les vacances approchent», a dit Moussa Sy. Le maire a rappelé que «cette plage est interdite à la baignade. Il y a une houle et un canal très dangereux. Nous avons sensibilisé en mettant des banderoles, des affiches, mais ça n’a rien changé. Alors, nous exhortons les parents à plus de vigilance». La plage des Parcelles assainies figure sur la liste rouge des plages interdites à la baignade dans la région de Ndakaaru. L’année passée, cette plage a enregistré au moins 12 morts. Et cette année, nous sommes déjà à 7 morts sur cette plage. Néanmoins, elle continue toujours d’être très fréquentée, surtout par les jeunes baigneurs.
Bibo Bourgi
Du nouveau du côté du Pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec. En effet, après avoir été victime de deux malaises avant-hier, Bibo Bourgi qui avait été admis au service des urgences de l’hôpital Principal de Ndakaaru, est aujourd’hui dans un état stationnaire. C’est ce que nos capteurs ont appris de son avocat, Me Baboucar Cissé. Joint par téléphone, hier, pour avoir des nouvelles de son client, il a confié à nos capteurs que Bibo Bourgi est encore en observation, après son re-transfèrement de l’hôpital Principal vers le Pavillon spécial. Il dit attendre maintenant que la Commission d’instruction statue sur le cas de son client et dit aussi nourrir l’espoir que cela se fasse, aujourd’hui.
Jeu des chiffres…
C’est à un véritable jeu avec les chiffres que se livrent l'Union nationale des commerçants et industriels de Sunugaal (Unacois) et la Compagnie sucrière sunugaalienne (Css). En effet, dans la guerre autour du sucre, chacun use des armes et parfois verse dans la désinformation pour frapper les esprits des consommateurs. Pour preuve, Idy Thiam et ses collègues de l’Unacois crient haut et fort que ce ne sont pas moins de 15 000 tonnes de sucre importés, pour un coût global de l’ordre de 20 milliards Cfa qui sont bloquées par l’Etat au port de Ndakaaru. Sauf que du côté de la Css, on démonte ce chiffre avancé par l’Unacois en affirmant qu’il y a moins de 2 000 tonnes de sucre au port, environ 1700 tonnes, pour être plus précis.
…Sur le sucre
Pour savoir qui dit vrai dans cette affaire, le plus indiqué, c’était donc de se rapprocher d’une source neutre, donc indépendante des deux camps et ayant en charge le contrôle de l’entrée de ce sucre. A savoir les services de l’Etat en charge de cette question. Cette quête minutieuse du bon tonnage de sucre bloqué au port de Ndakaaru entreprise par nos soins a permis à nos capteurs finalement d’être édifiés sur le chiffre réel. Il s’agit très exactement 6 800 tonnes de sucre, pour un coût d’un peu plus de 10 milliards Cfa, destinées au marché sunugaaalien, et pas un morceau ou une once de plus. Quant aux autres tonnes de sucre dont la présence notée au port de Ndakaaru, nos capteurs nous soufflent qu’ils sont en fait des produits en transit et à destination du Mali.
A la Lonase…
A peine bouclées les olympiades de la Loterie nationale sunugaalienne (Lonase) qui ont mobilisé toutes les agences régionales à Thiès, sous la présidence du Directeur général de la société des jeux, que voilà que les revendeurs de ladite boîte sont sanctionnés. En effet, ces vendeurs et vendeuses, pour obtenir de meilleures conditions de travail, avaient observé une grève 24 heures. Chose qui a coûté cher à ses travailleurs. Car d’après Adja Safiétou Ba, présidente de l’Amicale des femmes revendeuses de la Lonase de Thiès, leur chef d’agence leur a signifié leur mise en congé et a engagé d’autres jeunes à leurs places. Au moins une trentaine de revendeurs sont sortis dans les rues de Thiès, hier, pour dénoncer une «injustice» à leur endroit. Après 15 à 20 années au service de la Lonase, ces vendeurs et vendeuses viennent ainsi de perdre leur poste et se retrouvent au chômage.
…Ça sanctionne
Ils confient n’avoir pourtant pas fauté car c’est de droit de réclamer de meilleures conditions de travail, surtout que la boîte est devenue rentable grâce à eux. Très remontés contre leur Chef d’agence et leur Directeur général pour cette sanction extrême, ces vendeurs demandent à être réintégrés et continuent à exiger une augmentation de leur taux de commission qui est de 8% à 10% et de 4% à 5% pour le Prl. Selon Mme Ba, ils veulent pas la «guerre», mais réclament simple «justice». Car un qu’une personne ne peut travailler pendant des années sans couverture médicale, ni droit à la retraite, alors que tel est leur cas. Du côté du Chef d’agence de Thiès, Baba Ndiaye, on réfute toutes les accusations et vendeurs. M. Ndiaye dit avoir reçu l’ordre de son supérieur, qui n’est outre que le Directeur général pour agir comme il l’a fait. Pour lui, désormais, si les vendeurs ont quelque chose à réclamer, ils n’ont qu’à s’adresser à la Direction générale, à Ndakaaru.
SMS
Arrivé hier à Libreville, où il est invité par le perésident gabonais, pour participer au Forum New York-Afrique, SMS s’est entretenu avec le président Ali Bongo, avant d’aller à la rencontre d’une communauté sunugaalienne fortement mobilisée, au Jardin botanique de Libreville, pour l’accueillir. Selon le service de presse du Palais qui donne l’info, SMS s’est engagé à soutenir les Sunugaaliens de la Diaspora, notamment dans sa politique d’Habitat. Il les a appelés à la sérénité, tout en «invitant au travail ceux qui veulent engager le pays dans une campagne électorale prématurée». Dans la soirée, indique le communiqué, SMS a reçu le président de l’Assemblée nationale du Gabon, l’H. Guy Nzouba Ndama, qui l'a félicité pour les efforts qu'il faits pour assainir l'économie sunugaalienne et faire revenir la paix en Casamance. SMS participe ce vendredi au Forum New York-Afrique. Puis, il s’envole pour le Royaume-Uni, où il doit participer au sommet du G8, en qualité de président du Nepad et porte-parole de l’Afrique.
Mairie de Rufisque
Les prochaines élections régionales, rurales et municipales de 2014 seront âprement discutées dans le département de Rufisque. Et il faudra compter avec Djibril Mar Diop, opérateur économique, leader de l’Alliance citoyenne pour le développement/Ndimbeul ak yeurmande, parmi les prétendants au fauteuil de l’actuel maire, Badara Mamaya Séne. D’ailleurs, ce jeune natif de Rufisque compte dévoiler sa candidature et sa feuille de route à travers un congrès d’investiture qu’il compte organiser ce samedi, aux champs de course, à partir de 15 heures 30 minutes.
Cemga
Le patron de l’armée Sunugaalienne, en visite, hier, dans le sud du pays, a affiché son engagement de poursuivre les opérations de sécurisations de la Casamance. «Bien sûr que nous allons poursuivre les opérations de sécurisations. Car notre mission, c’est de donner la sécurité de l’espace aux populations. Ça c’est une mission régalienne que nous avons et qui va se poursuivre. Le constat que nous avons aujourd’hui, c’est qu’il y a eu une certaine accalmie que nous nous efforçons de maintenir pour permettre, avec particulièrement l’arrivée prochaine de l’hivernage, aux populations de pouvoir s’adonner à leurs activités agricoles en toute quiétude», a dit le Général «Nogass».
Dons
Selon nos capteurs, mardi dernier, le poste de santé de Barkédji, dans le département de Linguère, a étrenné une moto ambulance équipée qui lui a été offerte par la Fondation Sonatel. Un geste hautement apprécié par la population locale qui n'a pas manqué de le signifier au généreux donateur. D'autant plus que ce n'est pas la première fois que ladite Fondation s'illustre au profit de la population de Barkédji. De 2008 à 2012, elle lui a offert 780 moustiquaires, 80 nattes, 15 matelas, 100 draps, 20 couvertures et des médicaments d’une valeur de 700 000 de nos pauvres francs Cfa dévalués.
Violences faites…
La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) et le Réseau siggil Jigéen (Rsj) ont pondu, hier, un communiqué pour exprimer leur «préoccupation face à la recrudescence des violences odieuses faites aux femmes, la cruauté et la barbarie avec lesquelles elles sont perpétréses». En effet, relèvent-ils, en moins d’un an, trois crimes odieux ont été commis sur des femmes. Il s’agit notamment d’Aïssata Hamady Dem, élève en classe de terminale, âgée de 18, a été violée et sauvagement tuée à Ndioum, de Ndèye Fatou Mbaye, âgée de 22 ans, agressée et tuée dans des circonstances non encore élucidées, et de Pascale Jorland Bao, ressortissante française, ancienne institutrice à l’école Saint-Exupery, détachée au centre culturel français, mère de trois enfants, étranglée à mort, les veines des deux bras sectionnées et le cadavre jeté dans la berge du fleuve, non loin du commissariat d’arrondissement de la police de l’île, à Saint-Louis, rapportent la Raddho et Rsj, section Saint-Louis qui précise que pour ce qui est cas de Mme Boa, l’auteur présumé est son époux répondant au nom d’Ibrahima Bao, professeur de sociologie à l’Université Gaston Berger de Saint–Louis.
…Aux femmes
Selon le communiqué, «cette longue liste macabre ciblant les femmes est préoccupante et renseigne sur la vulnérabilité de la femme davantage exposée à la violence conjugale et/ou extraconjugale. Au-delà, cela pose un véritable problème de sécurité pour les populations». Aussi, la Raddho et Rsj, «condamnent énergiquement les actes atroces et inhumains qui continuent d’être infligés aux femmes, exigent que les auteurs soient condamnés conformément à la loi et dans toute sa rigueur. Ils invitent aussi l’Etat à veiller au respect de ses obligations, conformément à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, notamment la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, ainsi que le protocole de Maputo relatif aux droits de la femme en Afrique. Ils l’invitent également à renforcer d’avantage la sécurité des personnes, en particulier les femmes, pour mieux les protéger des violences meurtrières devenues récurrentes dans notre société.
Pénurie de Charbon
Les Sunugaaliens tendent vers une longue période de pénurie de charbon et bois artisanal. L’Union nationale des coopératives et exploitants forestiers de Sunugaal a, en effet décrété la suspension de la circulation des deux produits à partir du lundi 17 juin prochain. A l’origine de ces perturbations, selon Mamadou Saliou Mballo, le Secrétaire général de ladite Union, il y a la volonté de «dénoncer l’arrêté du ministre de l’Environnement qui encadre les règles d’exploitation et maintient le quota à niveau égal à celui de l’année dernière. Et ce, malgré l’augmentation du nombre d’exploitants, un arrêté qui perturbe la campagne de 2013». Les exploitants forestiers disent être «obligés d’arrêter jusqu’à y voir un peu plus clair». En attendant, ils réclament l’arbitrage du président de la République et son Premier ministre. D’autant plus que, estiment-ils, l’arrêté de Haïdar El Aly, «impacte négativement sur 80% des actions à mener dans l’exploitation».