LES OFF DU POP DU VENDREDI 12 JUILLET 2013
Mankeur Ndiaye…
La contre-attaque très lourde d’Oumar Sarr contre le pouvoir et son chef SMS n’a pas laissé indifférent Mankeur Ndiaye. L’actuel ministre des Affaires étrangères, par ailleurs responsable Apr à Dagana a rangé son langage diplomatique pour tacler violemment le Coordonnateur du Pds et ses sbires envoyés au gnouf dans le cadre du dossier «jaxaay» et des produits phytosanitaires. Pour Mankeur, la réaction d’Omzo est «puérile et non fondée. Ce qu’il dit relève de la pure invention. C’est faux. Si (3W) en était convaincu, il l’aurait utilisé contre (SMS)». Soit avant la présidentielle, dit-il, pour l’écarter, comme il l’a essayé en le trainant à la police en plein jour pour des affaires de blanchiment d’argent avant de subir une déculottée. «Soit, il l’aurait utilisé pendant les campagnes du premier tour et du second tour de l’élection», rajoute le responsable de l’Apr.
…démonte les…
«Oumar Sarr doit avoir honte de parler de politisation du dossier», rajoute le chef de la diplomatie suinugaalienne qui rappelle que «ces rapports d’audit datent d’avant l’arrivée de (SMS) à la présidence de la République. Il s’agit en la matière d’un rapport de la Cour des comptes fait sous (3W) et soumis à lui. On ne peut pas parler de politisation». S’il y a politisation, Mankeur pense que «c’est (3W) qui a politisé le dossier à des fins qu’on connait bien. C’était dans le vaste projet de dévolution monarchique. Il lui fallait des arguments pour contraindre les caciques à se ranger derrière son fils (Rimka)». Le père de Rimka, à l’en croire, a utilisé ces dossiers judiciaires comme une épée de Damoclès sur les cabezas d’Omzo et d’autres gros pontes du défunt régime.
…accusations d’Omzo
Revenant principalement sur le dossier, Mankeur pense que «si ses principaux collaborateurs sont actuellement en prison, Oumar sarr doit se regarder dans la glace». N’empruntant pas quatre chemins, il déclare : «Il devait les y précéder ou se substituer à eux en prison». Pis estime le responsable Apr de Dagana, «sa conférence de presse, s’il était permis, Oumar Sarr aurait dû actuellement le tenir depuis une cellule de la prison de Rebeuss». Parce que «la responsabilité lui incombe au premier chef. Il est visé parce que ses collaborateurs ont travaillé pour lui, c’est lui qui les a nommés à ces positions et tirait les ficelles comme un marionnettiste». Pour finir, Mankeur souligne que «tout Dagana est mobilisé pour la vérité. Les Daganois s’émeuvent du gaspillage d’argent d’Oumar Sarr et de ses affidés quand ils étaient aux affaires».
Ofnac et la…
Le Conseil des ministres qui était en réunion, hier, a procédé à une retouche sur le projet de loi qui a créé l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac). La modification porte sur l’article 3 de la loi n°2012 du 30 décembre 2012 portant création de l’Ofnac. Selon nos sources, cette modification vise à élargir les compétences de l’Ofnac qui est désormais habilité à recevoir les déclarations de patrimoine des personnalités. C’est-à-dire qu’en dehors du président de la République qui fait sa déclaration de patrimoine devant le Conseil constitutionnel, toutes les autres personnalités nommées à des fonctions publiques devront en faire de même, mais devant l’Ofnac (jusque-là aucune entité n’était désignée pour cette tâche), qui pourra par la suite procéder à des enquêtes et aussi faire le contrôle à la fin de la fonction occupée par la personne concernée.
…Déclaration de patrimoine
L’ancien article 3 donnait à l’Ofnac, entre autres missions, «de collecter, d’analyser et de mettre à la disposition des autorités judiciaires, chargées des poursuites, les informations relatives à la détection et à la répression des faits de corruption, de fraude et de pratiques assimilées, commis par toute personne exerçant une fonction publique ou privée». Elle est chargée de «recommander toutes réformes législatives, réglementaire ou administrative, tendant à promouvoir la bonne gouvernance, y compris dans les transactions commerciales internationales»… L’Ofnac peut, dans le cadre de l’exécution de ses missions, «entendre toute personne présumée avoir pris part à la commission de l’un des faits prévus au 1er de l’article 3». Elle peut aussi «recueillir tout témoignage, toute information, tout document utile, sans que le secret professionnel ne puisse lui être opposé». L’Office est aussi habilité à «demander aux banques et établissements financiers tout renseignement, sans que le secret bancaire ne puisse lui être opposé»... Cet article 3 dit, par ailleurs, que «dans l’exercice de leurs missions, les membres de l’Ofnac ne reçoivent d’instruction d’aucune autorité».
Emploi
SMS a décidé, hier, en Conseil des ministres de mettre en place une structure de Coordination nationale des initiatives et projets mis en œuvre dans le cadre de la politique d’emploi. C’est après avoir réaffirmé sa volonté «d’engager une forte dynamique de création d’emplois pour les jeunes».
Ocrtis
Restons au Conseil des ministres pour noter qu’une série de mesures individuelles en est ressortie. Mais la mesure la plus en vue est celle qui est tombée sur la tête du Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, Cheikhna Cheikh Sadibou Keïta. Jusque-là directeur de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), le Commissaire Keïta fait ainsi les frais de l’affaire du trafiquant nigérian arrêté par ses services, il y a quelques mois et qui avait balancé le nom d’un haut gradé de la police comme étant parmi ces fournisseurs, avec la drogue saisie et qui devait être incinérée.
Ocrtis (bis)
Le Commissaire Keïta avait transmis le dossier à ses supérieurs, contraint d’enclencher une procédure judiciaire, qui est d’ailleurs toujours en cours, pour tirer les choses au clair. Depuis lors, il était dans la ligne de mire de certains képis. Le voilà qui est dégommé et qui est remplacé par le Commissaire de police divisionnaire, Mame Seydou Ndour. Jusqu’ici en détachement à l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, le Commissaire Ndour devient donc directeur de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), en remplacement du Commissaire Keïta «appelé à d’autres fonctions».
Ambassadeurs
Une série de nominations a été opérée, hier, en Conseil des ministres, dans la diplomatie. En effet, plusieurs ambassadeurs ont été nommés par SMS. C’est ainsi que Papa Ousmane Sèye, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ambassadeur de Sunugaal en Algérie, est nommé Ambassadeur de Sunugaal auprès du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, Sa Majesté Abdallah Ben Abdel Aziz Al Saoud, Roi d’Arabie Saoudite. Il remplace Mouhamadou Doudou Lo admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Momar Diop, Dr en Economie, est lui nommé Ambassadeur de Sunugaal en Afrique du Sud, auprès de Jacob Zuma en lieu et place de Cheikh Niang qui est appelé à d’autres fonctions.
Ambassadeurs (bis)
De même, Mamadou Sall, Ambassadeur de Sunugaal en Egypte, cumule désormais ses fonctions, avec celle d’Ambassadeur en Palestine, auprès de Mahmoud Abass, Président de l’Etat de Palestine, avec résidence au Caire. Pour sa part, Cheikh Niang, Ambassadeur de Sunugaal aux Etats Unis d’Amérique, cumule dorénavant ses fonctions. Il est, en effet, nommé Ambassadeur de Sunugaal auprès d’Enrique Peña Nietio, Président des Etats unis du Mexique, avec résidence à Washington. La dernière nomination ne concerne, en revanche, pas la diplomatie. Il s’agit de celle de l’Economiste, Marie Guèye Seck, au poste de directeur de l’Emploi au ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des Valeurs civiques. Elle était jusqu’ici Secrétaire permanente de la Cellule d’appui à la promotion de l’emploi.
Ngebla
Reparlons du cas du journaliste blooger, Makaïla Ngebla. Et c’est pour dire qu’il n’a pas perdu au change, lui qui a été expulsé de Sunugaal vers la Guinée, il y a trois mois, par le gouvernement de SMS, sur demande des autorités tchadiennes. Un communiqué des organisations de défense des droits de l’homme publié, hier, annonce, en effet, que Makaïla Ngebla a obtenu le statut de réfugié au France. Entre Ndakaaru et Paris la France, reconnaissant qu’il n’a vraiment rien perdu ? Non ! En tout état de cause, Ngebla va désormais aller vivre en France. Ce qui fait que les défenseurs des droits humains ont salué, «la preuve d’humanisme de la part de la République française qui vient d’accorder un droit d’asile à Makaïla Ngebla expulsé du (Sunugaal) par les nouvelles autorités (sunugaaliennes)». Dans le communiqué, «les Ong (sunugaaliennes) de défense des droits humains saluent la restauration de la dignité d’un digne fils de l’Afrique sacrifié momentanément sous l’autel d’un deal politique entre l’Etat du (Sunugaal) et celui de Tchad».
Sunugaaliens…
Après près d’une semaine en détention dans les cellules de la police tchadienne, les 14 ressortissants sunugaaliens de N’Djamena qui avaient maille à partir avec les autorités du Tchad pour des histoires de séjour irrégulier sont libres. Ils ont été libérés, hier, à la mi-journée, à la suite de l’intervention du ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, auprès de son collègue tchadien. Ces 14 Sunugaaliens devront, cependant, régulariser leur situation dans un délai d’une semaine. A défaut, ils seront arrêtés et expulsés, sans aucune autre forme de procès. Les autorités tchadiennes leur ont donné ce délai pour qu’ils effectuent la procédure requise afin de disposer d’une carte de séjour en bonne et due forme. Sauf que voilà, ces Sunugaaliens que nous avons joints, hier, sont plus que jamais inquiets. Visez la suite…
…Du Tchad
Ces Sunuagaliens craignent, en effet, de ne pas pouvoir se conformer aux exigences des autorités locales. Tout simplement parce qu’on leur demande une carte de séjour qui, pour un citoyen sunugaalien voulant rester au Tchad, s’acquière contre un montant «exorbitant» de 235 000 francs Cfa. Une somme qui n’est pas à la portée de ces jeunes qui sont pour la plupart dans le secteur informel et qui gagnent mal leur vie au Tchad. Car étant des commerçants, des maçons, des menuisiers ou des mécaniciens. Ce qui est étonnant aussi, c’est que les ressortissants des autres pays africains présents à N’Djamena ne paient eux pour disposer de la carte de séjour que la modique sommes de 20 000 francs Cfa, selon nos compatriotes qui disent ne pas comprendre une telle discrimination dans le traitement.
Mara à Caen
Le maire de Thiès s’est envolé, hier, pour la France. Mara Seck doit honorer une invitation de son homologue de la ville de Caen. Il va participer, aux côtés de «Njol» Diouf, Sg de la francophonie, à l’inauguration de la Place Léo Poète Senghor, à Caen, ville française jumelée à Thiès depuis 1957. A l’époque, Léo Poète était le maire de Thiès. C’est donc «Njol» Diouf, son successeur à la tête de Sunugaal, et Mara Seck, un de ses successeurs à la mairie de Thiès, qui sont les invités d’honneur de cette cérémonie qui est prévue samedi à Caen, capitale de la Normandie chère, au président poète et où il a fini ses jours.
Etudiants
Ils se sont encore signalés, hier. Ils, ce sont les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Ndakaaru (Ucad). Ils étaient, en effet, au front, comme ils disent, durant plus d’une heure, ce jeudi, pour faire face aux forces de l’ordre qu’ils ont affrontées à coups de pierres contre des grenades lacrymogènes. Comme toujours, c’est l’avenue Cheikh Anta Diop, qui passe devant l’université, qui a servi de champ de bataille aux manifestants. Ces étudiants qui sont pour l’essentiel de nouveaux bacheliers étaient au front pour réclamer le paiement de leurs bourses. Des bourses qu’ils disent attendre depuis des mois, eux qui clament en avoir marre des va-et-vient interminables entre l’université et la direction des bourses, sise au Building Maginot, au centre ville de Ndakaaru. «Nous ne sommes pas logés. Nous ne sommes pas boursiers, alors comment voulez-vous qu’on vive. Nous sommes des fils de paysans. Nous exigeons qu’on nous respecte», ont-ils clamé en promettant de passer à la vitesse supérieure si les autorités ne solutionnent pas leurs problèmes.
Le mari casse le…
Encore une bagarre dans un couple qui anime les discussions dans le Djoloff. Le mari, B. S. âgé d’une soixantaine d’années, très remonté contre les agissements de sa jeune épouse F. K., a, en effet, voulu lui infliger une sévère correction au cours d’une altercation qui les a opposés la semaine dernière. Le mari, malgré le poids de l’âge, a réussi à rouer de coups de bâtons à son épouse. Et il a fini par fracturer le bras gauche de sa jeune épouse. Cette dernière a ensuite été transférée à l’hôpital Maguette Lo de Linguère pour y recevoir des soins.
…Bras de son épouse
Pendant ce temps, la belle famille du vieil homme a voulu porter l’affaire devant la justice pour les chefs de coups et blessures volontaires. Mais des personnes de bonnes volontés ont fini par convaincre la dame et sa famille de surseoir à leur plainte. Selon les voisins du couple, il ne se passe pas une semaine sans qu’ils viennent les séparer. Le mari n’aime pas que les hommes s’approchent de sa femme. Ce qui fait que souvent ils ont des problèmes qui découlent de la jalousie maladive du vieux époux de la jeune femme.