Les femmes républicaines dénoncent les herbes vénéneuses de l’arrogance, de l’esprit de tendance et de propos amoraux de leur parti
ALLIANCE POUR LA RÉPUBLIQUE
Les femmes de l’Alliance pour la République (Apr) sont très remontées contre certains de leurs responsables qui prennent un malin plaisir à s’étriper sur la place publique. Elles exigent du Président Macky Sall et de la direction de leur parti la fin de la récréation, sous peine de connaître le même sort que le Parti démocratique sénégalais (Pds).
En proie à des dissensions internes depuis quelque temps avec des attaques à visage découvert entre certains de ses responsables, l’Alliance pour la république (Apr) vit des heures très difficiles. Et le syndrome qui a balayé du pouvoir le Parti démocratique (Pds) miné à l’époque par des querelles internes guette sérieusement le parti du Président Macky Sall. Ce cauchemar, les femmes républicaines n’en veulent pas. Ni aujourd’hui ni demain.
Depuis quelques temps, fulminent les femmes de l’Apr, «nous voyons fleurir dans notre parti les herbes vénéneuses de l’arrogance, de l’esprit de tendance, de propos amoraux et de la résurgence de pratiques aux antipodes de notre credo de ruptures et d’éthique à inoculer dans l’espace politique». Ces comportements, soulignent-elles, «sont le propre de politiciens du passé, à l’exact opposé des valeurs portées par notre parti qui se veut un condensé des forces de l’avenir. Nous fustigeons et condamnons fermement de pareils comportements et réclamons que, conformément à nos statuts et à notre règlement intérieur, les instances du Parti agissent avec rigueur, vigueur et fermeté, contre ces individus».
En effet, pour les femmes apéristes, les impératifs de construction «du Sénégal nouveau» dans le sillage des grandes orientations du Président du parti, ne s’accommodent pas d’avec «certaines pratiques malsaines qui ont tant fait mal au Sénégal, décrédibilisé la politique et déshonoré le militantisme». Parce qu’aujourd’hui, plus que jamais, les Sénégalais ont besoin d’être rassurés et d’être respectés dans leur dignité. «Nous avons l’obligation de satisfaire leurs aspirations légitimes et de lancer le pays dans la voie du développement», soulignent-elles. Et comme pour appeler à une union des cœurs, elles invitent à resserrer les rangs. «Soyons donc ensemble dans le pari pour mieux être ensemble avec le reste du peuple sénégalais afin que dans un futur proche, notre pays sorte de l’ornière de la pauvreté et de la misère dans laquelle il demeure, aujourd’hui encore plongé».