LES GANGSTERS TOMBENT SUR UN KARATEKA
VOL COMMIS LA NUIT AVEC VIOLENCES
Mamadou Sy a été la cible d’une bande de malfaiteurs armés de couteaux qui l’ont intercepté dans la rue pour tenter de le détrousser. Mais, le marchand a opposé une résistance aux loubards qui ont fini par abandonner et prendre la fuite.
L’attaque à main armée contre un marchand, Mamadou Sy, tourne mal pour les détrousseurs. Ces derniers ont subi une raclée dans leur tentative de vol avec violences contre un commerçant. Armés de couteaux, ils ont voulu tenir en respect le vendeur qui a refusé de se plier à la volonté des brigands avant d’engager la bagarre avec eux. Surpris par l’audace de leur proie, les agresseurs renoncent et se fondent dans la nature. L’un d’entre eux a été toutefois rattrapé et envoyé en prison. Tandis que les deux autres fuyards font l’objet de recherches.
Après une séance de thé chez un ami, Mamadou Sy, commerçant, rentre chez lui en compagnie d’autres potes qui se proposent de le raccompagner. Mais, arrivé à un coin de rue, ils tombent sur un groupe de trois individus qui se dressent sur leur chemin et leur réclament de l’argent. Sy et ses amis refusent de céder et somment les garçons de les laisser passer. En vain. Ils contournent les détrousseurs et tentent de poursuivre leur chemin. Mais, ceux-ci brandissent des couteaux. Ils agitent leurs armes blanches, profèrent des grossièretés et menacent d’attaquer.
Quand les malfrats ont voulu passer à l’action, Sy et ses amis se retirent et décident de faire face. Ils esquissent des gestes d’arts martiaux et poussent des cris d’assaut. Cependant, les assaillants restent de marbre, abreuvent les bonshommes de propos injurieux et foncent sur eux. Sy se lance en premier, bloque l’attaque des agresseurs par une prouesse technique d’arts martiaux et déclenche un uppercut. Il amorce un autre coup, hurle et revient à la charge. Mais, les malfaiteurs – sachant avoir affaire à des adeptes d’arts martiaux prennent la poudre d’escampette. L’un d’eux (Aliou Ndong) a été rattrapé et conduit à la police. Tandis que les deux autres ont réussi à s’échapper.
«Le mis en cause fait partie de la bande de malfrats. Ils étaient au nombre de trois et tous armés de couteaux. L’interpellé a certainement dû se débarrasser de son couteau lorsqu’il a senti que les gens allaient le rattraper. Ils nous a interceptés et attaqués dans la rue alors que je revenais avec mes amis. J’ai pu récupérer mon téléphone portable. Ils m’ont blessé à l’avant-bras droit», affirme le commerçant qui détient un certificat médical de dix-huit jours d'incapacité temporaire de travail.
Déféré une fois par la police de Thiaroye pour vol en 2012, Aliou Ndong, marchand ambulant, a réfuté les faits incriminés et soutient avoir été interpellé et bastonné à tort par la foule. «Cette nuit du jeudi 25 juillet, j’ai été envoyé chez l’épouse d’un ami établi à Kaolack.
Après avoir fini la commission, je suis ressorti de la maison pour renter chez nous à Guédiawaye. Mais, dans une ruelle, j’ai été intercepté par des gens m’accusant d’avoir participé à l’agression physique suivie de vol contre un commerçant. Ils m’ont conduit en un endroit où ils m’ont bastonné durant toute la nuit avant de m’emmener au commissariat de police. Je n’ai jamais agressé de ma vie et n’ai jamais eu l’intention de faire cela», indique le mis en cause.
Ndong a été déféré au parquet pour vol avec violences avec usage d’armes blanches contre un commerçant. Tandis que ses deux autres compères, en fuite, sont recherchés.