MULTIPLE PHOTOSLES PIQUES DE L'AS DE CE WEEK-END
Meurtre de Chérif Ndao : 7 sapeurs-pompiers envoyés aux assises
Le Doyen des juges d’instruction Mahawa Sémou Diouf a le sang chaud, ces temps-ci. Jeudi dernier, en plus d’avoir renvoyé Mohamed Bougaleb devant les Chambres criminelles dans le cadre du meurtre de l’étudiant Bassirou Faye, le Doyen des juges a également pris une ordonnance de renvoi des 7 sapeurs pompiers accusés d’avoir torturé leur camarade Cherif Ndao devant les mêmes Chambres criminelles «pour torture et actes de barbarie ayant entraîné la mort du jeune sapeur-pompier au cours d’une formation à Thiès». Il s’agit, d’après nos sources, des sept (07) sapeurs-pompiers, dont deux (02) adjudants (Lat Ndoye et Cheikh Ndir). Ouverte au lendemain de la mort de Cherif Ndao, l’enquête a débouché sur l’interpellation et l’inculpation par le juge d’instruction du premier cabinet des soldats de feu Onacis Bakouch, Ndji Bassang, Baye Thiaw, Jean Baptiste Sagna, El Hadj Mamadou Ndour et les adjudants Lat Ndoye et Cheikh Ndir. Lorsque l’affaire a éclaté en décembre 2013, on avait parlé de mort naturelle, mais la levée de boucliers des Organisations de défense des droits de l’homme avait poussé les autorités à approfondir l’enquête. Le Pr Diatta de l’hôpital Principal de Dakar qui avait effectué l’autopsie du corps attestait que Chérif Ndao est mort des suites de «contusions musculaires diffuses par coups et blessures compliquées de rhabdomyolyse et d’insuffisance rénale anurique associées à un paludisme grave avec défaillance neurologique, rénale et hématologique».
Pas d’autopsie sur le footballeur olympique
Il n’y aura pas d’autopsie sur le corps du jeune international sénégalais de football Mamadou Saliou Ndiaye. Et ce, malgré les sombres circonstances de son décès alors qu’il était en regroupement avec l’équipe nationale des moins de 23 ans à Dakar pour préparer les prochains Jeux africains prévus au Congo. Il y a eu constatation faite par le médecin de l’équipe nationale et un autre toubib qui ont conclu à une mort naturelle. Initialement prévue hier vendredi, l’inhumation a été reportée à aujourd’hui samedi sur exigence de la mère du jeune footballeur qui vit en Italie. Il faut rappeler que c’est pour sa deuxième convocation à l’équipe nationale en vue des prochains Jeux africains prévus au Congo, que Mamadou Saliou Ndiaye est décédé d’un arrêt cardiaque dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 aout.
Second renvoi du procès du taximan Ousseynou Diop
Le chauffeur de taxi qui avait fait de la passerelle du pont Cambérène un raccourci pour éviter les embouteillages et l’eau de pluie sur l’autoroute, devra prendreson mal en patience en prison avant de faire face au juge des flagrants délits pour répondre des délits de dégradation volontaire de biens appartenant à l’Etat et circulation hors itinéraire. L’affaire, évoquée hier après le renvoi de mardi dernier pour la production du rapport du ministère des Infrastructures, a été de nouveau renvoyée au 27 août prochain. Cette fois-ci, le renvoi est convenu d’un commun par les parties pour prendre connaissance dudit rapport qui a été déposé sur la table du juge. Avec ce renvoi qui prolonge le séjour carcéral d’Ousseynou Diop, son avocat Me Khoureichi Ba a introduit une demande de mise en liberté provisoire pour son client qui, plaide-til, présente toutes les garanties de représentation et pourra comparaître à l’audience de renvoi. Une demande à laquelle s’est opposé le parquet qui a été suivi par le juge.
Les 7 homosexuels condamnés à 6 mois de prison ferme
Six (6) mois de prison ferme! C’est la peine infligée aux sept homosexuels pour actes contre nature par le tribunal. Mais, ils ont été relaxés pour le délit de détention de chanvre indien. Pour rappel, ces sept homosexuels ont été surpris en pleins ébats sexuels dans les toilettes de leur appartement, à la cité Alioune Sow sis Guédiawaye. Ils été ont arrêtés suite à la dénonciation de la maman de l’un des prévenus, Diogomaye Sène. Manga Thiam, Massamba Bassène, Jean Dacosta, Sada Ndiaye, Mamadou Lamine Sarr, Ndaraw Mboup et Diogomaye Sène ont comparu le 18 août dernier à la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar pour actes impudiques et détention de chanvre indien. A la barre, ils ont nié les faits qui leur sont reprochés. Mais le juge n’a pas tenu compte de leurs dénégations et les a condamnés à 6 mois de prison ferme.
Gardiens proxénètes
Deux gardiens, A Ndao domicilié à Keur Massar, et S Sagna habitant à Grand-Dakar, louaient le soir une chambre dans un immeuble et un restaurant à des prostituées établies au centre-ville, moyennant 1.000 Fcfa la passe. Dans la nuit du 19 au 20 courant, vers 00h 30, ils ont été arrêtés par les éléments de la Brigade des Moeurs de la Sûreté Urbaine de Dakar à la rue Galandou Diouf. Ils ont soutenu avoir été approchés par les belles de nuit qui leur ont proposé de leur louer une partie de leurs lieux de travail pour des galipettes payantes. A l’arrivée des limiers, les prostituées étaient avec deux clients. L’un a pris la tangente. Régulièrement inscrites au fichier sanitaire, les belles de nuit ont été entendues à titre de témoins et relâchées. Les vigiles ont été conduits hier devant le procureur pour proxénétisme.
Candidature de Karim Wade à la prochaine présidentielle
L’ancien bâtonnier Me Yérim Thiam est catégorique que Karim Wade ne peut pas se présenter à la prochaine présidentielle, même s’il était libre. A l’en croire, c’est son père Abdoulaye Wade qui a introduit une disposition dans la Constitution qui exclut sa candidature. Il s’agit de la double nationalité. Car pour être candidat à la présidentielle, il faudrait, selon le texte, être exclusivement de nationalité sénégalaise. Ce qui n’est pas le cas pour l’ancien ministre de la Coopération internationale qui est Sénégalais et Français. Et même si le candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) voulait renoncer à sa nationalité française, ce ne sera pas une chose aisée, selon Me Thiam. Il renseigne qu’au moment où il tient ses propos, Karim Wade n’a pas encore enclenché une procédure pour renoncer à sa nationalité française.
Saisine de la Cour commune de justice et d’arbitrage
Le collectif des avocats de l’Etat dément la violation par la Cour Suprême du droit de Bibo Bourgi en statuant sur le rabat d’arrêt sans attendre la décision de la Cour commune de justice et d’arbitrage (Ccja) de l’Ohada sise à Abidjan. Selon Me Moussa Félix Sow, ce que les conseils de Bibo Bourgi n’ont pas dit aux Sénégalais, c’est que les décisions d’une juridiction pénale échappent aux compétences de la Cour commune de justice et d’arbitrage (Ccja). Donc, à ses yeux, la Cour Suprême est en phase avec les textes en vidant l’affaire. Car la Ccja ne se prononce que sur des actes uniformes sur le droit des affaires.
Le camp de Fada absent au meeting du Fpdr
Le meeting du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) organisé hier à la Place de l’Obélisque a enregistré la présence de plusieurs responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) et d’autres formations membres du Fpdr. Me Madické Niang, Babacar Gaye, Mayoro Faye, Serigne Abdou Khoudoss Mbacké, coordonnateur des «Mbacké Mbacké», Bara Doly Mbacké, Ablaye Mamadou Guissé du Mcs, Bakhao Ndiongue, entre autres, étaient tous présents pour exigerla libération de Karim Wade. Par contre, l’absence des réformateurs du Pds à l’exception de Bassirou Kébé qui a parlé au nom des cadres, a été aussi fortement remarquée. Modou Diagne Fada et ses ouailles n’ont pas répondu présents à l’appel du Fpdr, certainement pour dire non au camp de Oumar Sarr qui organisait la manifestation. À noter que l’ombre du rappeur Pacotille a plané sur cette manifestation lors de laquelle ses chansons ont été diffusées en boucle. Avant le début des discours, l’assistance a tenu à lui rendre hommage. C’est ainsi qu’elle a observé une minute de silence à l’honneur du défunt rappeur qui avait même composé une chanson pour demander la libération de Karim Wade.
Inondations à Fanaye
Le maire de Fanaye, Aliou Gaye, fait face aux inondations. Suite à de fortes pluies, beaucoup de maisons en banco sont tombées. Selon Aliou Gaye qui s’est confié sur les ondes de la «Rfm», à Dimatt il y a eu 13 maisons qui sont se sont effondrées et un hangar est tombé sur un septuagénaire. A l’en croire, cette situation a été aggravée par les travaux de réfection de la Rn2. La route est très élevée, de sorte que les eaux de ruissellements envahissent les maisons en cas de pluie. C’est le même scénario à Louguéré où une case s’est effondrée sur une vieille dame. A Thiangaye, plusieurs maisons sont sous les eaux, occasionnant ainsi beaucoup de dégâts matériels. Disposant de moyens extrêmement limités pour faire face à ce genre de problème, la Commune demande un appui logistique de la part de l’Etat.
Waly Seck offre 100 bourses
Le fils de Thione Ballago Seck s’investit dans les oeuvres humanitaires. En effet, la nouvelle coqueluche de la musique sénégalaise et chouchou des filles a décidé d’œuvrer dans le social. Waly Ballago Seck a procédé hier à une signature de convention de partenariat entre lui et l’association «Regard de femme». Avec cette convention, Wally Balla Seck va octroyer 100 bourses d’études à de jeunes sénégalais issus de milieux défavorisés afin de les encourager à persévérer dans les études et de les aider à réaliser leurs ambitions. L’Ecole de Management Sup Dakar (Esup) a été la première à bénéficier de cette oeuvre et une de ses étudiantes a reçu sa bourse hier des mains du jeune chanteur.
Famille de Tombon Oualy
Après presqu’une année passée à vivre l’angoisse du lendemain, la famille de Tombon Oualy est toute heureuse. Hier, à l’annonce du «non lieu» par les médias, personne ne pouvait mesurer la joie de sa famille. Sa maman, son frère Mamadou Sèye Oualy ont retrouvé le sourire qu’ils avaient perdu à cause de cette affaire. Ils attendent néanmoins de le voir à la maison pour laisser éclater leur joie. Selon des informations, Tombong Oualy ne retrouvera les siens que dans six jours. Qui sait peut-être que c’est à cause du voyage de son avocat Me Bamba Cissé, actuellement en Norvège.
Pétition Citoyenne
La pétition initiée par Ousmane Ndiaye et ses camarades de «Esprit23 juin» a été lancée hier. Le jeune néo-apériste en a profité pour envoyer des flèches à Awa Ndiaye. «Maintenant que l’épisode Karim Wade est terminé, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) doit se pencher sur le dossier d’Awa Ndiaye», affirme Ousmane Ndiaye qui considère que la justice, notamment la Crei a la mission de traquer tous les pilleurs des derniers publics et de mener, le cas échéant, avec toute la diligence requise, dans le respect des droits de chacun, toutes les procédures liées à des rapports de tous les Corps de contrôle (Inspection générale d’Etat, Cour des Comptes). «Je rappelle aux députes qu’ils ne doivent pas s’aventurer à voter une loi sur l’amnistie, sinon ils se mettront à dos le peuple.