LES SENEGALAISERIES DE VERITE DU JOUR DE CE LUNDI 18 NOVEMBRE

ELECTIONS LOCALES 2014
Vaste convergence autour de Sambou BIAGUI mise sur pied
Tous les partis, opposition comme parti au pouvoir ainsi que la société civile ont décidé de se retrouver autour de Sambou Biagui, lors des élections locales de 2014 pour le compte de la Communauté Rurale de Ndoga Babacar, dans le département de Tambacounda. Cette décision a été prise au sortir d’une grande réunion qui s’est tenue dans cette localité.
Pour matérialiser cet engagement, il a été mis sur pied un mouvement dénommé Convergence Autour de Sambou, en abrégé (la CASA). «L’objectif est de faire un bloc autour d’une personne qui a l’ambition de développer notre localité victime d’un enclavement et de l’absence totale d’infrastructures administratives», a indiqué Cheikh Lèye le coordonnateur de la CASA. Amath Ndao, vice-coordonateur chargé de la mobilisation, pour sa part de révéler que «le choix porté sur Sambou Biagui n’est pas gratuit. Car, son objectif c’est de voir sa localité se développer d’où son engagement total aux côtés de cette population. Il faut dire que les élections locales ne sont pas une affaire de parti, mais une affaire de localité. Il s’agit de voir dans cette localité, quelle est la personne qui sera à même capable de gérer les destinées de cette commune. Nous avons, tous pensé que Sambou Biagui en est capable parce qu’il a fait beaucoup de choses pour cette localité ».
Un choix accepté avec philosophie par notre confrère membre de l’APR, Sambou Biagui. «Je répond à l’appel de mon peuple. J’ai toujours dit que mon premier parti, c’est ma localité qui m’a vu naître et grandir. Je me suis engagé en politique pour le développement de ma localité, car c’est ça, le vrai sens de la politique. Mon engagement reste constant pour ma communauté et j’appelle tout le monde autour de l’essentiel».
Le lancement de la Convergence Autour de Sambou (CASA) est prévu en décembre prochain sous la présidence du Chef de l’Etat à l’occasion d’un vaste rassemblement à Ndoga Babacar. En attendant, la distribution des cartes de membres se poursuit sur l’ensemble de la Communauté rurale.
LSDH
La ligue sénégalaise des droits humains a dénoncé «le manque de réactivité des autorités pénitentiaires judiciaires et étatiques face à la récurrence des allégations de torture et de brimades de toutes sortes.» Cette organisation a aussi appelé à «des mesures conservatoires urgentes eu égard aux craintes de représailles exprimées par les détenus.» La Ligue sénégalaise des droits de l’homme tient à rappeler que des violations de la réglementation par certains détenus, fussent-elles avérées, ne sauraient justifier des actes de tortures.
PROCES
Le palais de justice de Dakar ne manquera pas de grouiller de monde ce matin. C’est en effet aujourd’hui que les cinq lesbiennes du bar « Piano – piano » devront faire face aux juges. Sous mandat de dépôt consécutivement à leur arrestation, ces dernières bénéficient du soutien des autres lesbiennes regroupées dans le cadre de l’association «Sourire de femme» qui seraient en train de faire du lobbying pour les faire libérer. C’est sûr que du croustillant, et des révélations il en manquera pas au tribunal.
PROCES (Bis)
Toutefois, elles trouveront sur leur chemin l’ONG Jamra et l’Observatoire de Veille "Mbañ Gacce" qui s’érigent en défenseur de la morale et de l’ordre social. l’Organisation islamique Jamra et l’Observatoire de veille “Mbañ Gacce“ considèrent que c’est bien parce que la société sénégalaise rejette les unions contre-natures que le Législateur l’a traduit par des dispositions pertinentes dans notre Droit positif, notamment l’article 319 du Code pénal. La société sénégalaise maudit ces déviances parce qu’elles sont en totale porte-à-faux avec sa foi profonde, et non parce que les Sénégalais ne “sont pas encore prêts“. Ils exhortent les Autorités à laisser la Justice faire librement son travail, pour tirer souverainement au clair cette triste affaire de lesbiennes
FERMETURE
Dans le cadre d’une inspection faisant suite à une correspondance du maire de la Ville de Dakar, Khalifa Sall, relative au fonctionnement du centre d’hémodialyse Americare de Dakar, le ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal a décidé de procéder à la fermeture provisoire dudit centre. Dans un communiqué, le ministère ajoute que le transfert des patients pris en charge par Americare, vers les établissements publics de Santé, notamment à l’hôpital Aristide le Dantec, l’hôpital général de Grand Yoff et l’hôpital Principal de Dakar, sera effectif à partir du Mardi 19 Novembre 2013. A cet effet, «dix techniciens supérieurs en néphrologie sont affectés dans les hôpitaux concernés en complément d’effectif», nous renseigne le communiqué du ministère de la santé et de l’action sociale. Les investigations menées par les services techniques du Ministère de la Santé et de l’Action sociale se poursuivent pour mieux cerner la situation. Les services concernés sont priés de prendre toutes les dispositions nécessaires pour le respect strict de cette décision.
« DIVISION X DAKAR »
Les promoteurs de la nouvelle série télévisée, "Division X Dakar", ont indiqué samedi, à Dakar, vouloir sortir des schémas classiques de l'audiovisuel sénégalais en innovant pour apporter ''du sang neuf" aux productions sénégalaises. Le scénario de "Division X Dakar" est basé sur l'histoire d'une unité de police scientifique sénégalaise mise en place par le ministère de l'Intérieur pour faire face à la recrudescence de la criminalité dans la métropole dakaroise. Les trois premiers épisodes de cette série, tournés en 2011 à Dakar, seront projetés en décembre prochain sur les chaînes de la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS1). « Nous avons voulu nous démarquer et apporter du sang neuf à la production audiovisuelle (…), innover en matière de création d'images et de concept visuel», a déclaré le réalisateur et rappeur Mame Ass Seck au cours d’une conférence de presse. Selon lui, il revient à la nouvelle génération de "raviver la flamme" des productions audiovisuelles sénégalaises, précisant qu'il s'agira pour cette première saison d'une série de 39 épisodes réalisés suivant un format de 13 minutes chacun.
ASP
Les 9900 assistants de sécurité recrutés par l'Agence d'assistance à la sécurité de proximité (Asp), sur un objectif initial de 10.000 recrues, vont débuter le 25 novembre prochain, une formation visant à les rendre opérationnels, a annoncé, samedi à Dakar, son directeur général, Me Pape Khaly Niang. Après la phase de sélection pilotée par la commission nationale mise en place par l'ASP, les nouvelles recrues seront cantonnées pour les besoins de cette formation qui va durer un mois, a-t-il précisé lors d'une conférence de presse. Ils seront préparés à leur future mission dans les 7 pôles de formation prévus à l'échelle du territoire national, a indiqué Me Pape Khaly Niang, en présence du président du conseil de surveillance de l'ASP, Amadou Mbow, de son secrétaire général, Boubacar Traoré, du conseiller de la structure, le colonel Baïla Kane, et du directeur des opérations, le commissaire Boubacar Sadio. Les pôles en question sont basés à Dakar, Thiès, Fatick, Kaolack (pour les régions du centre), à Ziguinchor (Sédhiou et Kolda inclus). Il y a aussi le pôle de Saint-Louis, dédié aux régions de Louga et Matam. Enfin, celui de Tambacounda qui inclut également la région de Kédougou.
INTERPELLATIONS
Un public comprenant des protecteurs de l'environnement, des militants des droits de l'homme et des travailleurs de Greenpeace a soutenu samedi à Dakar, la mobilisation internationale en vue de la libération des 28 agents de cette organisation écologique et de deux journalistes détenus en Russie. Vingt-huit travailleurs de Greenpeace et deux journalistes ont été interpellés le 19 septembre par les autorités russes alors qu'ils tentaient d'escalader une plate-forme pétrolière située en Russie, pour dénoncer des pratiques de nature à dégrader l'environnement, dans ce pays. Les autorités russes les ont maintenus en détention et les accusent de "piraterie" et de "hooliganisme", des crimes pouvant respectivement être punis de 15 et sept ans d'emprisonnement. Des manifestations ont été organisées samedi dans plusieurs villes du monde, en vue de leur libération.
ILS ONT DIT…
Me PAPE KHALY NIANG
«Je suis étonné de voir les gens attaquer l’Agence de sécurité de proximité »
«La sécurité dont s'occupe l'agence n'est pas le maintien de l'ordre public. Ce que fera l'agence, c'est la sécurité de proximité, à l'opposé de ce que font la police et la gendarmerie. Donc, il n'y a pas de conflit de compétence possible. La sécurité de proximité est fonctionnelle, c'est une démarche, une stratégie. Aujourd'hui, la notion de sécurité de proximité est plus appropriée parce qu'elle ouvre la porte aux citoyens. Je suis étonné de voir les gens attaquer cette agence en parlant de milice. Ils ignorent que la sécurité de proximité est un concept nouveau. L'assistant de sécurité n'est rien d'autre qu'un civil. Cela n'appartient ni à la police, ni à la gendarmerie. C'est pour mieux marquer le décalage avec la notion de sécurité publique.»
Me DEMBA CIRE BATHILY
« La démocratie est en danger quand elle emprunte le chemin de la pensée unique »
«Ce n'est pas seulement la qualification à la Coupe du monde que nous venons de perdre. Nous avons perdu aussi la qualification à la Coupe du monde économique ainsi que l'a montré notre classement dans le rapport Doing business. Pour la démocratie, nous jouerons les matchs de barrage avec un calendrier républicain foulé aux pieds, la prochaine guerre fratricide au sein de la coalition présidentielle et une classe politique aphone sur les questions majeures qui interpellent les Sénégalais par opportunisme. La démocratie est en danger quand elle emprunte le chemin de la pensée unique et beaucoup sont devenus méconnaissables depuis qu'on leur a mis une sucette à la bouche. Nous sommes disqualifiés pour le championnat du monde des droits humains, pour faire fonctionner dans notre pays une juridiction inique dont les règles sont indignes de notre pays avec le silence lâche et coupable de tous ceux qui savent et se taisent. Pendant ce temps, des amuseurs publics, instrumentalisés, veulent nous divertir avec la peine de mort ou encore, travestissent le combat légitime des femmes pour l'avortement en cas de viol ou d'inceste. Les réflexions et les combats de l'heure portent sur la satisfaction par tous les Sénégalais de leurs besoins primaires, en somme, le droit de vivre dignement: manger, boire, dormir, travailler ou étudier, se soigner. Peut être que plus tard, on pourra penser aux loisirs. En attendant, on ne rigole plus, on resserre les rangs et on demande à ceux qui veulent nous entraîner dans de faux débats, de cesser d'essayer de nous divertir».