L'UJTL MENACE DE MANIFESTER DURANT LA ….FRANCOPHONIE
EN REACTION CONTRE LA « CABALE» DE L'ETAT CONTRE KARIM WADE ET SAMUEL SARR
Les jeunesses libérales réunies au sein de l’Ujtl sont formelles. Elles vont diligenter une série de «manifestations régulières et synchronisées à Dakar et à l’intérieur du pays » en signe de protestation face à la « cabale » de Macky sall et de son régime contre Karim Wade et Samuel Sarr. Qui plus est, l’Ujtl qui était en conférence de presse hier, vendredi, a menacé d’intensifier ses actions durant le sommet de la Francophonie…afin de monter à la face du monde le vrai visage du régime en place. Un pouvoir qui instrumentaliserait d’ailleurs, dans le procès de Karim Wade, le président de la Crei taxé par ces jeunes libéraux de tous les qualificatifs.
Rencontrant la presse hier, vendredi 05 septembre, les jeunesses libérales n’ont pas ainsi manqué de tirer à boulets rouges sur le président de la Crei Henry Gregoire DIOP dont elles ont dénoncé les «dérapages répétés » et tout autant, le pseudo «acharnement cynique » dont il ferait montre à l’endroit de Karim WADE. Sommant le magistrat Diop de « quitter la cour pour intégrer le bataillon de la partie civile », les membres de l’Ujtl ont fait remarquer que « depuis le début du procès, il ne cesse de le charger, avec des questions gauches, qui ont fini par dévoiler au grand public, la mission que Macky lui a confiée : forcer toutes les barrières juridiques et infliger au fils de Wade une peine ferme de 5 ans qui le priverait de ses droits civiques ». Pour preuve, avancent-ils, en rejetant plus de 30 exceptions de nullité soulevées par la défense sans « motivation », Henri Gregoire Diop « piétine le droit pour plaire au monarque ».
Les flèches lancées en direction du président de la Crei ne se sont pas arrêtées-là. Les jeunes libéraux ont avancé, au cours de leur conférence de presse, que le juge Diop « a déjà condamné Karim conformément aux directives qu’il a reçues » depuis le palais présidentiel. En tout état de cause, diront-ils, « l’histoire retiendra sa forfaiture et son nom sera gravé dans le panthéon des juges qui ont écrit les pages les plus sombres de la justice sénégalaise».
Macky Sall et son régime n’ont pas aussi manqué de recevoir leur volée de bois vert dans cette sortie au vitriol des jeunesses du Pds. Pour celles-ci, le chef de l’Etat a aussi « son agenda dans le dossier de Karim Wade ». Et d’indiquer qu’il a demandé aux juges de le « condamner malgré l’absence de preuves, ensuite il va le gracier puis l’amnistier ». Les jeunes du Pds indiqueront que « le mobile, c’est d’une part faire croire aux Sénégalais qu’il est coupable pour briser sa posture d’espoir du peuple, et d’autre part, en profiter pour faire disparaitre la Crei » .
Se prononçant de même sur l’affaire Samuel Sarr, l’Ujtl a déploré ce qu’elle a appelé « la prise d’otage qui est la marque de fabrique du régime de Macky Sall ». Et de faire remarquer que Samuel Sarr est sous mandat de dépôt depuis le 21 août pour un « prétendu » délit d’offense au chef de l’Etat. Face à ce qu’elles qualifient de nombreuses « dérives », les jeunesses libérales ont fini par lancer un appel solennel au Pds, à tous les partis politiques et aux « forces vives de ce pays », de rester debout et joindre leurs forces pour mettre fin à ce régime « qui risque d’installer le chaos dans ce pays ».
Dans la dynamique, elles ont invité à des « manifestations régulières et synchronisées à Dakar et à l’intérieur du pays, jusqu’à la restauration de notre démocratie et de notre Etat de droit ». Avant de menacer que ces actions seront intensifiées durant le sommet de la Francophonie…