MANSOUR FAYE PROMET DE NOUVEAUX FINANCEMENTS
ALIMENTATION EN EAU ET ASSAINISSEMENT À LOUGA
La disponibilité de l’eau en qualité et en quantité a toujours posé un problème au Sénégal. À Louga, un comité régional de développement (crd) présidé par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a permis d’établir “une situation de référence”, selon les termes même de Mansour Faye.
Les maires et les présidents de conseils départementaux de la région de Louga ont fait face lundi, jusqu’après 22 heures, au ministre Mansour Faye, au secrétaire d’Etat à l’Hydraulique, Diène Faye et à leurs équipes, pour faire état de leurs préoccupations relatives à l’eau et à l’assainissement. “
Dans la région de Louga, le taux d’accès à l’eau potable est d’environ 80%. Mais, toujours est-il qu’il y a des problèmes. Cette région a une particularité. Si on prend le département de Linguère qui est une zone sylvo-pastorale, la disponibilité en eau pose problème, surtout pour le bétail. Dans cette dynamique, il y a des projets dont les financements sont acquis pour le renforcement de l’alimentation en eau “, a soutenu le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Qui annonce la mise sur pied de 36 systèmes multivillages (ensemble comprenant forage, château d’eau et distribution) au niveau des trois départements. Dans ce lot, “ le plus grand nombre sera concentré au niveau du département de Linguère qui est une zone où il y a beaucoup de bétail “, a-t-il précisé.
Par rapport aux villages autour du lac de Guiers et qui restent à connecter au réseau, il envisage leur raccordement dans le court terme. “Les gens se demandent toujours pourquoi il y a une conduite qui part de Keur Momar Sarr pour Dakar sans pour autant alimenter les villages qui sont le long de ce circuitlà. Ce sera chose faite d’ici 2015”, a-t-il promis.
Non sans mentionner le recours à un financement de la Banque africaine de développement (Bad) pour régler le problème de la qualité de l’eau. Des unités de potabilisation, l’utilisation du phénomène de dilution, entre autres, sont en vue pour les deux ans à venir. Tout cela devrait améliorer la disponibilité de l’eau potable au profit des populations.
En ce qui concerne l’assainissement, d’autres financements sont en train d’être trouvés par l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas - qui n’intervient qu’en milieu urbain) pour améliorer la situation. Il en sera ainsi du réseau de la commune de Louga, qui a son plan directeur d’assainissement depuis 1981, réactualisé en 2009. Et le ministre de renseigner qu’une politique de “latrinisation” est en cours, surtout au niveau des nouvelles communes.