MARTINO VEUT COUPER COURT À UNE ÉVENTUELLE CRISE
Le FC Barcelone, qui a vécu samedi une défaite pénible contre Valence (2-3), doit "couper court" à toute crise en réagissant dès mercredi en demi-finale aller de la Coupe du Roi contre la Real Sociedad, a jugé mardi son entraîneur Gerardo Martino.
"Il est vrai que les crises ont toujours un début. C'est à nous qu'il incombe de systématiquement couper court à cela", a dit le technicien argentin en conférence de presse.
"De plus, (mercredi) c'est une demi-finale de Coupe du Roi et nous avons entre nos mains la possibilité d'empêcher que tout cela aille plus loin. Nous espérons pouvoir couper court et laisser derrière nous la défaite contre Valence", a-t-il ajouté.
Le Barça, qui menait 1-0 au bout de 30 minutes de jeu au Camp Nou, s'est relâché et a affiché un visage méconnaissable en seconde période, enchaînant les erreurs défensives qui ont permis à Valence de l'emporter.
Ce revers, conjugué à la victoire de l'Atletico Madrid dimanche contre la Real Sociedad (4-0), a permis aux "Colchoneros" de déposséder les Catalans de la place de leader, que ces derniers occupaient depuis la 1re journée de la saison 2012-2013, soit 59 matches consécutifs.
"Quarante-cinq minutes mal jouées ne sont pas suffisantes pour écarter le Barça (de la course au titre, NDLR). Nous écarter me semblerait hâtif", a fait valoir Martino, soulignant que son équipe avait encore son destin entre ses pieds.
Ce passage à vide sportif, avec 5 points pris en Liga sur les 12 derniers mis en jeu, coïncide néanmoins avec le séisme institutionnel qui a ébranlé le club après la démission il y a dix jours de son président Sandro Rosell, visé par une plainte en justice au sujet du transfert de Neymar.
"A chaque fois qu'il y a une défaite, c'est l'occasion de réagir", a insisté Martino.
"Avec en prime le fait que le match de demain (mercredi) est une demi-finale de Coupe du Roi. Il faut non seulement que nous montrions un visage différent de la seconde période contre Valence mais il faut aussi que nous le fassions dans un match décisif, parce que ces 90 premières minutes sont très importantes."