MBOUR: DES ETUDIANTS DU MEER INDESIRABLES A UN ATELIER SUR L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET LA RECHERCHE
Saly (Mbour), 6 oct (APS) Le démarrage des travaux de l’atelier de partage des décisions du Conseil présidentiel sur l’enseignement supérieur et la recherche à l’intension des étudiants des établissements publics et privés d’enseignement supérieur a été bloqué, dimanche, par des étudiants qui réclamaient, entre autres, la sortie de la salle des membres du Mouvement des élèves et étudiants républicains (MEER), a constaté l’APS.
Selon Khalifa Diagne, conseiller technique spécial du Directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), après avoir constaté la présence des membres du MEER, les étudiants délégués des différentes facultés ont demandé l’expulsion de ‘’ces étudiants-politiciens’’.
Après une concertation les organisateurs de l’atelier ont demandé aux étudiants du MEER de sortir de la salle pour permettre un bon déroulement de la rencontre.
‘’En principe, à chaque fois qu’il s’agit de discuter avec les étudiants on convoque leurs représentants sur le plan syndical et non pas ceux sur le plan politique. D’où la pertinence et la légitimité de cette revendication des étudiants qui ont réclamé l’évacuation de la salle de certains de leurs camarades membres de ce mouvement politique. Ce qui est, de mon point de vue, tout à fait normal’’, a soutenu M. Diagne.
Le président de la fédération nationale des associations des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (FENAPES), Bacary Badiane, a souhaité que les participants mettent à profit cette rencontre pour ‘’avoir des résultats qui permettront d’avoir, enfin, une année universitaire apaisée mais aussi trouver la paix nécessaire pour l’éducation et la formation des enfants’’.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le professeur Mary Teuw Niane, a souligné qu’un gouvernement ‘’a pour rôle de définir une vision et de faire des propositions, mais ce sont les acteurs qui mettent en œuvre cette vision et ces propositions’’.
‘’Si les acteurs ne maîtrisent pas les choses ou n’aident pas les décideurs à trouver les voies et moyens de mettre en œuvre, la réforme peut être la meilleure au monde, elle va être mort-née. Or nous voulons une réforme qui réussisse’’, a indiqué M. Niane.