NDIORO DÉFEND LE PROCESSUS DÉMOCRATIQUE AU BURKINA
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Dakar, 22 sept (APS) - La coordonnatrice du Réseau francophone pour l’égalité femme-homme (RFEFH), le professeur Ndioro Ndiaye, demande la mise en place d’’’une médiation définitive’’ visant à ‘’rétablir le processus démocratique en cours’’ au Burkina Faso, où le Régiment de sécurité présidentiel (RSP), une unité d’élite de l’armée, a pris le pouvoir depuis jeudi dernier.
Dans un communiqué parvenu mardi à l’APS, le réseau qui se joint à l’ensemble des organisations de la société civile africaine, plaide pour le retour de ‘’la paix’’ et de ‘’la justice’’ dans ce pays.
Ndioro Ndiaye estime que les forces de défense et de sécurité de l’Afrique ‘’accordent la priorité à leur survie et bien-être avant ceux des populations et des Etats qu’elles sont sensées protéger’’.
Selon elle, ‘’les femmes, les hommes et les jeunes africains, conscients des défis que notre continent doit encore relever, sont déterminés à dénoncer, réprouver et faire condamner les actions néfastes de ces forces antidémocratiques’’.
La coordonatrice du RFEFH soutient que les +forces antidémocratiques+ ‘’compromettent davantage l’atteinte, par nos pays, des objectifs du millénaire et ceux du développement durable (…)’’.
La tension est forte depuis plusieurs jours au Burkina Faso, où une unité d’élite de l’armée a renversé le régime de transition mis en place en novembre 2012.
Trois, voire 10 personnes, ont été tuées dans des violences consécutives au coup d’Etat, selon différentes sources.
‘’L’évolution de la situation au Burkina Faso est encore un exemple de la fragilité de nos institutions en Afrique’’, déplore Ndioro Ndiaye.