ONU: LES DIRIGEANTS IRAKIEN ET NIGÉRIAN VEDETTES
SOMMET ANTI-TERRORISTE
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Nations unies (Etats-Unis), 22 sept 2015 (AFP) - Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi et le président nigérian Muhammadu Buhari seront parmi les principaux orateurs d'un sommet des Nations unies présidé le 29 septembre par Barack Obama sur la lutte contre le terrorisme, a indiqué mardi un responsable américain.
Les Etats-Unis ont invité 104 pays et une centaine d'organisations régionales et de représentants de la société civile à cette réunion qui se tiendra en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.
L'Iran n'a pas été invité bien que Téhéran aide l'armée irakienne à combattre le groupe jihadiste Etat islamique. Il s'agit de "revitaliser la coalition" internationale anti-jihadiste lancée par Washington il y a un an et de rassembler "une gamme plus large de pays et d'acteurs de la société civile", a précisé le responsable américain s'exprimant sous couvert d'anonymat.
Trente-neuf orateurs sont prévus lors du sommet. Haider al-Abadi, le président Buhari, dont le pays est en butte aux attaques des islamistes de Boko Haram et le Premier ministre norvégien Erna Solberg seront parmi les premiers à prendre la parole, après Barack Obama et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
Cette réunion abordera la lutte contre l'EI et la menace que font peser les "combattants terroristes étrangers" que le groupe recrute mais aussi les moyens de s'opposer à la propagande des jihadistes.
L'an dernier à la précédente Assemblée générale, M. Obama avait exhorté les pays membres à le suivre dans une campagne militaire contre l'EI.
Il avait aussi présidé une session du Conseil de sécurité consacrée aux milliers de combattants étrangers, souvent des jeunes gens radicalisés dans leur pays d'origine, qui sont enrôlés dans les rangs des groupes jihadistes.
Leur nombre atteint désormais plus de 22.000 et le flot ne se tarit pas, selon des experts de l'ONU. Selon Washington, la coalition internationale a effectué plus de 5.000 frappes aériennes en Irak et en Syrie et tué des milliers de combattants de l'EI.
Mais le groupe ultra-radical n'a pas reculé en Irak et a progressé dans certaines régions de Syrie, s'emparant notamment du site archéologique de Palmyre. Les jihadistes ont aussi pris pied en Libye et au Yémen.