PAN SENEGAL SUR LE CHAMP DE LA VULGARISATION DES BONNES PRATIQUES
UTILISATION SECURISEE DES PESTICIDES
La formation des producteurs par l’Association pesticide action network (Pan Sénégal) entre en droite (quoi ?) dans la prévention des conséquences d’une utilisation non maîtrisée des pesticides.
La mauvaise utilisation des pesticides est au centre des conséquences sanitaires, écologiques, économiques et sociales non négligeables. En réalité, l’utilisation de ces produits est parfois associée à la contamination des sources d’eau qui peut aussi être à l’origine de l’intoxication des animaux, des hommes, entre autres. En plus, l’exposition prolongée à certains pesticides peut provoquer des maladies chez les agriculteurs. Selon le communiqué parvenu à la rédaction signé par l’Association pesticide action network (Pan Sénégal) a répertorié 500 cas d’intoxication en 2003. « L’exposition aux pesticides entraîne des risques sanitaires pour les producteurs mais aussi pose un problème de pollution environnementale et d’insécurité alimentaire. Ainsi, l’information et la sensibilisation s’avèrent indispensable pour préserver la santé, protéger l’environnement et assurer aux consommateurs des aliments sains », indique le document.
Pour prévenir les conséquences désastreuses d’une mauvaise utilisation de ces fertilisants chimiques et pour minorer les risques, Pan-Sénégal, dans le cadre du projet : « Formation des producteurs sur les pesticides : intoxications, utilisation et monitoring communautaire », déroule des actions avec comme finalité de vulgariser les bonnes pratiques. « L’objectif principal du projet est de donner aux producteurs les connaissances techniques nécessaires pour une utilisation sécurisée des pesticides. Ainsi, il est question de les former aux mesures sécuritaires à prendre pendant et après l’utilisation des pesticides, à la prise de conscience des risques sanitaires et environnementaux, à la connaissance des alternatifs non chimiques et au monitoring communautaire des pesticides », lit-on dans le document. Ce projet financé par Ggf, avec l’appui de Pan-Africa, a formé 15 producteurs.
Ces derniers ont le devoir d’outiller d’autres agriculteurs pour qu’au finish, ces produits toxiques soient utilisés dans les conditions les plus recommandées. Au juste, il était attendu des bénéficiaires une maîtrise des outils du monitoring communautaire des pesticides. L’élaboration d’un manuel de formation adapté au contexte sur l’usage sécurisé des pesticides et le monitoring communautaire des pesticides étaient les résultats attendus de cet atelier organisé les 16 et 17 décembre à Beer.