PASTORE GAGNE DES POINTS AVANT LA LIGUE DES CHAMPIONS
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Titulaire en lieu et place d'Ezequiel Lavezzi à Monaco lors de la 24e journée de Ligue 1 dimanche soir (1-1), le Parisien Javier Pastore a gagné du crédit auprès de Laurent Blanc et enfin ouvert son compteur but cette saison dans l'élite.
Auteur d'un match de haut niveau, capable de devenir le premier défenseur de son équipe à la perte du ballon et capable de gagner des duels défensifs importants, Pastore a, de plus, enjolivé sa prestation du seul but parisien de la rencontre à la 8e minute.
Opportuniste sur la déviation de la tête d'Alex à la suite d'un corner de Motta, il a permis aux siens d'effectuer la course en tête dans ce choc avant l'égalisation monégasque un quart d'heure avant la fin (74e, but contre son camp de Silva).
Le choix de Laurent Blanc de relancer la première recrue star de l'ère qatarienne du Paris SG (42 millions d'euros à l'été 2011) n'est pas anodin à quelques jours du retour des rencontres à élimination directe en Ligue des champions.
Car la saison dernière, +El Flaco+ avait été essentiel pour son club en 1/8e de finale de la compétition contre Valence, puis en 1/4 de finale contre Barcelone. Buteur face aux deux formations espagnoles, il avait alors justifié l'investissement de ses employeurs.
Pourtant, lors de la première partie de la saison, c'est un homme en manque totale de confiance que Blanc a trouvé face à lui. D'abord mis sous pression par son entraîneur, il lui a fallu de nombreuses semaines pour comprendre ce que l'ex-sélectionneur de l'équipe de France attendait. Il a fallu aussi que Blanc comprenne la mentalité de son joueur.
Une technique plus sûre
Progressivement, sans trop se plaindre ouvertement, Pastore s'est alors exécuté. Au point, aujourd'hui, de retrouver un rôle important au sein du onze titulaire. A Monaco, Verrati, Motta et Matuidi étaient présents d'entrée sur la pelouse. Et pour la première fois depuis de longues semaines, Pastore ne jouait pas les substituts de luxe de l'un des trois. Il les accompagnait à la place de Lavezzi.
Car malgré son abondante débauche d'énergie, Lavezzi n'est jamais décisif. Un défaut majeur pour un attaquant... Pastore, lui, offre une palette technique plus intéressante, plus sûre et, depuis dimanche, il a montré sa capacité à décanter une situation.
Déjà revenu en (relative) grâce depuis le quart de finale de Coupe de la Ligue à Bordeaux (3-1, avec un but à son actif), Pastore qui, toutes compétitions confondues, était titulaire pour la quatrième fois consécutive, semble donc désormais posséder une longueur d'avance sur son compère argentin, pour le poste d'attaquant dans le couloir droit.
D'ailleurs, hasard ou coïncidence, c'est après sa sortie que Monaco a égalisé.