PLAIDOYER POUR UN RENFORCEMENT DE LA COOPERATION ENTRE DAKAR ET MOSCOU
Salif Diallo |
Publication 18/08/2013
Moscou, 18 août (APS) - L’ambassadeur du Sénégal en Russie, Mamadou Saliou Diouf, a déclaré dimanche que le temps est venu d’approfondir les relations économiques avec cette puissance qui cherche une ouverture vers le monde.
"La Russie n’est pas un pays facile, mais nous avons tout à gagner à lier de bonnes relations avec cette puissance qui compte un secteur privé très dynamique’’, a expliqué le chef de la mission diplomatique sénégalaise en Russie.
M. Diouf a fait cette déclaration à des journalistes présents à Moscou, la capitale russe, qui a accueilli les 14-èmes championnats du monde d’athlétisme, du 14 au 18 août.
D’ailleurs, les choses sont en train d’aller dans le bon sens avec des investissements dans le secteur de l’aviculture, dans les phosphates et dans la pêche, a estimé le diplomate.
En se faisant plus précis, il avance un investissement de 74 milliards de francs dans l’aviculture à Fatick, cinq milliards de francs dans les phosphates de Matam et cinq millions d’euros dans une unité industrielle de transformation de pêche à Joal. M. Diouf a reçu à déjeuner des invités de Lamine Diack, le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) aux Mondiaux d’athlétisme.
"Nous avons d’autres hommes d’affaires russes qui sont prêts à suivre, mais puisque rien n’a été encore conclu, nous préférons attendre’’, a-t-il dit, saluant le travail fait par l’APIX pour promouvoir l’investissement au Sénégal.
C’est à travers un CD réalisé par l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux que la représentation diplomatique du Sénégal en Russie, a travaillé à vendre la destination Sénégal au secteur privé russe, a-t-il dit.
Les efforts commencent à porter leurs fruits puisque de neuf en début 2010, le nombre de visas délivrés est passé à 399 en fin décembre de la même année, a-t-il par ailleurs ajouté.
"Beaucoup de choses peuvent être faits dans ce pays où ce ne sont pas les moyens financiers qui manquent’’, a-t-il par ailleurs ajouté.
