POUR CAUSE DE TRAVAUX SUR LE RESEAU, SELON LE DG DE SENELEC
COUPURES D’ELECTRICITE A DAKAR
Les arrêts prévus dans la fourniture du courant électrique dans la capitale sénégalaise sont dus à des travaux de raccordement et d’entretien. Le directeur général de Senelec a fait cette précision à l’occasion de la visite qu’il a effectuée, ce jeudi 20 février 2014 au niveau de la région de Diourbel. PAPE Dieng estime par ailleurs qu’aujourd’hui, l’offre est largement supérieure à la demande d’électricité.
Le directeur Général de la Société sénégalaise d’électricité (Senelec), en visite hier jeudi dans la région de Diourbel, a annoncé qu’« il n’y a pas de perturbations dans la distribution de l’électricité à Dakar contrairement à ce que nous avons lu dans la presse. »
Selon lui, il s’agit d’arrêts programmés au niveau de certains secteurs pour des travaux de raccordement et d’entretien. Pour éviter les coupures intempestives, il faut entretenir le réseau et pour cela il faut couper le courant. Nous avons 200 postes que nous devons entretenir durant l’année pour qu’il n’y ait pas d’accidents. Ainsi chaque semaine, nous faisons publier une note afin que les industriels qui ont des postes puissent prendre leurs dispositions pendant les travaux.
Le directeur général de la Senelec a par ailleurs annoncé d’importants projets pour la délégation de Thiès qui regroupe également la région de Diourbel. Il s’agit de la construction des centrales de Taiba Ndiaye, la centrale de Mboro, la centrale de Malicounda, la centrale éolienne de taiba Ndiaye, la centrale solaire de Santhiou Mekhe et une à Touba et à Mérina Ndankhar.
Pape Dieng soutient en outre que « Lorsque le président Macky sall accédait au pouvoir en 2012, la pointe de la senelec tournait aux environs de 450 Mw dont les 150 étaient en location. On avait une puissance disponible de 300 MW. L’ambition du Président Macky Sall est de produire 1000 MW en 2017. Cela veut dire qu’en 5ans, il a l’ambition de faire plus que ce qu’on a réalisé de 1960 à 2012. Nous optons pour le mixte énergétique à prtir du vent (éolien), du soleil (solaire), du gaz, du charbon. Tout ce mixte en 2017 devrait nous mener à un coût du kwh de 67 FCfa. Pour faire la comparaison, en 2012 les locations nous coutaient 160 FCfa le kwh et l’Etat avait mis 123 milliards pour permettre à la Senelec d’équilibrer son bilan. »
Interrogé sur le cout des centrales à venir, M. Dieng soutient que ce sont des centaines de milliards qui seront mobilisés pour la réalisation de ces ouvrages.