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PREMIER CAS D'ÉBOLA AUX ÉTATS-UNIS

Les États-Unis viennent d’enregistrer un premier cas d’Ébola. Il s’agit d’un voyageur rentré, il y a 10 jours, de Monrovia (Liberia), l’un des principaux foyers de l’épidémie en Afrique de l’Ouest. C'est le premier cas de la fièvre hémorragique diagnostiquée hors de l'Afrique depuis que l'épidémie s'est déclarée , il y a près de dix mois.

Le malade a été hospitalisé dans un hôpital de Dallas (Texas) dès l’apparition des premiers symptômes, rapporte Radio France Internationale (Rfi), qui donne l’information. La même source indique aussi que la nationalité de l’homme a n’a pas été révélée et les personnes qui ont été contact avec lui, notamment ses parents, sont sous surveillance.

A également été tenu secret le nom du vol à bord duquel le malade est entré aux États-Unis. Ce, indique Rfi, pour éviter la panique chez les passagers de l'avion alors que, dit-on, il est impossible qu’ils aient été contaminés lors du voyage par le patient qui ne présentait aucun symptômes d'Ébola.

Les autorités sanitaires américaines se veulent rassurantes. Elles expliquent qu'il n’y a aucun risque de développement de l'épidémie aux États-Unis.

Après l’Espagne et la France, les États-Unis sont le troisième pays occidental à avoir enregistré un cas d'Ébola sur son sol. Seulement dans le cas des deux premiers pays, les malades ont été diagnostiqués depuis les foyers de l'épidémie en Afrique de l'Ouest avant que les patients ne soient rapatriés dans leurs pays respectifs.

Le premier cas d'Ébola est diagnostiqué sur le territoire américain au moment où les Etats-Unis se préparent à envoyer quelque 3000 soldats en Afrique de l'Ouest pour aider à la lutte contre l'épidémie qui a fait plus de 3000 morts sur cette partie du continent.