PROJET DE RÉVISION DU PROJET
Le secrétaire d’État à la Communication, Yakham Mbaye, annonce, entre fin février et début mars prochain, la tenue d’une rencontre sur une retouche de la mouture de Code de la presse
Faute d’avoir pu pousser l’Assemblée nationale à voter le projet de Code de la presse, l’Exécutif est parti pour revoir sa copie. Selon le secrétaire d’État à la Communication, Yakham Mbaye, le gouvernement est en train de "cogiter" sur un lifting du document susceptible de satisfaire tous les acteurs.
"Au terme de cette réflexion interne nous allons, à la fin du mois de février ou au début du mois de mars, réunir toutes les parties concernées pour discuter sur du projet de Code de la presse révisé", a informé Yakham Mbaye ce mardi lors de l’atelier de restitution des conclusions du séminaire tenu à Saly (13 au 15 novembre 2014), sur la régulation et le modèle économique de la presse en ligne.
Lancé sous Abdoulaye Wade, le projet de Code de presse n’est pas encore voté par l’Assemblée nationale. Malgré la volonté exprimée par son successeur, Macky Sall, la plupart des députés, de la majorité comme de l’opposition, rejettent le texte en estimant que l’article consacrant la "déprisonalisation" des délits de presse est inacceptable.
"L’ancien et le nouveau régime ont une méprise de la détermination de leur majorité respective", a déclaré la député libérale Aïda Mbodji, présidente de la commission Culture et Communication à l’Assemblée nationale, présente à l'atelier de restitution. La parlementaire défend que les citoyens doivent être sur un pied d’égalité devant la loi.
L’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel) a organisé ce mardi un séminaire de restitution des travaux du séminaire, tenu du 13 au 15 novembre à Saly, sur le modèle économique et la régulation du secteur. Pr Mbissane Ngom de l’Ugb a rapporté les conclusions des travaux. Sa communication a été suivie de discussions. La cérémonie était présidée par le secrétaire d’État à la communication. C’était en présence d’Aïda Mbodji et du directeur général de l’Armp, Saër Niang, notamment.