Rencontre du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence avec les syndicats
Les rencontres de partage du nouveau Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet) se poursuivent. Hier, vendredi, c’était au tour des organisations syndicales enseignantes d’être mises au parfum des contours, afin de favoriser un apaisement du climat du social à l’école.
La troisième rencontre de partage sur le nouveau Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet) s’est tenue hier, vendredi 26 avril, avec les organisations syndicales enseignantes. Une occasion qui a permis aux acteurs de poser la problématique du climat social à l’école.
Pour eux, il s’agit de trouver les voies et moyens dans le nouveau programme pour arriver à l’apaisement du climat social dans le milieu scolaire. Selon, le porte-parole des organisations syndicales, M. Alassane Bitèye, cette rencontre de partage, troisième du genre, permettra «d’aboutir à des consensus pour un climat scolaire apaisé, si les échanges se passent de manière positive et efficace. Nous sommes des sénégalais soucieux de notre système d’éducation».
Dans son argumentaire, le porte-parole des syndicats a souligné que «le PDEF a montré ses insuffisances et on est entrain de produire un programme pouvant combler ces manquements. Ce programme devrait prendre en compte des aspects tels que la citoyenneté, la technologie et utiliser de façon efficiente la gestion des ressources financières disponibles». Tout en se félicitant de cet atelier de partage, M. Bitèye poursuit en déclarant que «le Paquet peut résoudre les nombreuses difficultés auxquelles le système fait face».
De son coté, le Secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Baba Ousseynou Ly, a estime que «la participation et l’adhésion des organisations syndicales au nouveau programme permettront d’apaiser le climat social du système scolaire. Cette rencontre sera un cadre pour dégager des réajustements pouvant construire un système performant». D’où la nécessité, indique-t-il, «de tenir une vaste consultation de tous les acteurs avant de valider le programme».
Dans une logique participative, M Ly précise que «les acteurs devront penser à la formation et à la mise en œuvre du programme».