SENEGAL, UNE POSITION GEOGRAPHIQUE EXCEPTIONNELLE
PLAGE DE SABLE FIN, RESERVE NATURELLES, SITES MEGALITHIQUES
Avec un potentiel touristique riche de six parcs nationaux, de plages, de sable fin le long du littoral et d’un patrimoine culturel et historique impressionnant, le tourisme sénégalais se présente comme une des mamelles de l’économie nationale. C’est sans doute ce qui explique la récente déclaration du chef de l’Etat pour qui la relance du secteur passe indubitablement par la promotion de l’artisanat auprès des touristes, sans oublier une politique fiscale adaptée.
Le Sénégal est avant tout l’un des pays ouest-africains les plus populaires auprès des nombreux promoteurs du tourisme disséminés à travers le monde. Cette situation est en réalité liée à la position géographique exceptionnelle du pays qui est notamment bordé par l’océan Atlantique dans sa partie occidentale. Le Sénégal est sujet à différentes influences climatiques à l’origine de paysages naturels variés. C’est dire que les atouts du tourisme national (deuxième source de devises après la pêche) sont innombrables. Pays d’hospitalité célèbre pour sa Téranga, terre de partage et de richesses, le Sénégal compte d’abord sur de belles plages de sable fin qui ont fini d’établir le succès du tourisme balnéaire à Dakar, sur la petite côte, à Saint-Louis ou en Casamance. De même, les six parcs nationaux dont le pays est doté représentent un attrait touristique non négligeable. Il s’agit du parc de Niokolo Koba, du parc des oiseaux du Djoudj, de la langue de Barbarie, du parc des îles de la Madeleine, du parc du delta du Saloum et du parc de Basse Casamance. Ces sites ont fait du pays une destination privilégiée pour les amateurs d’espaces sauvages. Plus de 30 réserves naturelles comme celles de Gueumbeul, Bandia, Popenguine ou Bamboung complètent ce beau tableau qui fait le plaisir des amis de la nature.
8 % du territoire constitués de parcs et réserves naturelles
Ces derniers peuvent compter sur 540 espèces d’oiseaux et 169 espèces de mammifères. Les statistiques les plus récentes estiment d’ailleurs que les parcs et réserves naturels du Sénégal occupent à ce jour 8 % du territoire national. Le riche patrimoine culturel et historique a fait des sites de Touba, Saint-Louis ou l’île de Gorée des endroits à visiter absolument. Idem pour les nombreux sites mégalithiques, considérés comme des vestiges de la préhistoire. Autre atout et non des moindres, les touristes ont le loisir d’apprécier une gastronomie riche et variée avec des plats à base de poissons et de fruits de mer fraîchement pêchés. Dans le domaine de la desserte aérienne, Dakar est devenu depuis quelques années un hub aéroportuaire reconnu à travers le monde. Résultat, le tourisme de congrès et d’affaires se développe à une vitesse supersonique. Mieux, des réceptifs haut de gamme comme le Radisson, le Terroubi ou le King Fahd Palace font aujourd’hui partie du décor.
Le tourisme reste, avant tout, un atout de diversification économique et de réduction de la pauvreté et pour de plus en plus de personnes, le voyage fait désormais partie des besoins de base. Il faut également dire qu’il fut un temps où le tourisme sénégalais représentait près de 3 % du Pib et les recettes en devises se situaient à pas moins de 500 millions de dollars (environ 250 milliards de FCfa). A peine croyable pour un pays qui dispose d’atouts de rêve dans ce domaine, selon l’expert consultant international, Mouhamed Faouzou Dème pour qui, des richesses archéologiques d’une valeur inestimable dans le tourisme religieux demeurent peu protégées. Même cas de figure pour des sites merveilleux laissés sans aménagements et sans infrastructures d’accès.