SIX ORGANISATIONS PORTUAIRES APPORTENT LEUR SOUTIEN AU DG DU PORT
SIGNATURE DES CONTRATS DE CONCESSION AVEC BOLLORE ET NECONTANS
Mamadou L. CAMARA |
Publication 27/12/2013
La décision de la direction du Port autonome de Dakar (Pad) de signer des contrats de concession avec Bolloré Africa Logistique pour le terminal roulier et le Groupe Nécotrans pour le terminal vraquier est bien appréciée par les acteurs.
En conférence de presse, hier, l’Amicale des cadres du Pad (Acaped), le Cadre de concertation des secrétaires généraux de syndicats, l’Amicale des femmes du Pad, l’Amicale des jeunes du Pad (Ajpad), l’Union culturelle et sportive des travailleurs du Pad (Ucstpad) et le Syndicat des dockers du Sempos, se sont rangés du côté de la direction générale.
«C’est une question d’intérêt national et vital», ont-ils dit en soutenant que c’est la raison pour laquelle ils ont décidé d’apporter leur «adhésion totale à la politique de la direction générale». Parce que, soutiennent-ils, cela aura «un impact sur la compétitivité du Port Autonome de Dakar et par conséquent sur la croissance de notre économie».
Sur ce, Amadou Ndiaye, président de l’Acaped, explique leur adhésion par une logique de «concurrence acerbe» qui prévaut entre les ports de la sous-région. Car, dans ce contexte de concurrence, souligne M. Ndiaye, le port de Dakar «doit impérativement disposer d’infrastructures performantes et efficaces et de niveaux de service compétitif».
«Rien n’est louche dans ce que la direction générale du port est en train de faire»
«Tous les ports voisins se sont résolument engagés dans cette voie et le dernier contrat de concession de plus 680 milliards signé par le port d’Abidjan en est une illustration», indique Amadou Ndiaye, qui porte la parole des structures en question. Il précise d’ailleurs qu’en ce qui concerne Abidjan, les 380 milliards de ce contrat sont supportés par l’Etat ivoirien. «Les projets de mise en concession découlent de la mise en œuvre de cette politique, conformément aux textes législatifs et réglementaires en vigueur. Le port a épousé le train de la modernité et de la bonne gestion», approuve le président de l’Amicale des cadres du Pad qui précise que 20% du capital revient à Nécotrans et aux privés nationaux.
Pour sa part, Ousmane Thiané Sarr, persiste que le port de Dakar est obligé, compte tenu du coût des travaux, de faire des concessions pour sa modernité ou alors disparaître. Toutes les polémiques se situent, d’après Ousmane Thiané Sarr, entre l’intérêt national et l’intérêt individuel. «Il n’y a pas deux contrats. Pour l’instant, il y a qu’un contrat, celui de Bolloré Africa Logistique, et une concession, celle de Nécotans», clarifie-t-il, tout en précisant que : «Rien n’est louche dans ce que la direction générale du port est en train de faire».
De son côté, Daouda Sène, qui a représenté le personnel à cette rencontre, a voulu clore la polémique sur le non-paiement de ticket d’entrée par le Groupe Nécotrans. Selon lui, Nécotrans a payé un ticket d’entrée de 1,980 milliard.
