SYNTHÈSE DE LA PRESSE DU JOUR
Dakar, 27 août (APS) – L'affaire Tahibou Ndiaye, du nom de l'ancien Directeur du Cadastre, actuellement dans le collimateur de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), est l'un des principaux sujets abordés par les quotidiens parvenus mardi à l'APS.
L'As annonce que Tahibou Ndiaye a bénéficié d'un "sursis". "L'inculpation de Tahibou Ndiaye qui déjà avait fait face hier au parquet spécial et qui devait être présenté à la Commission d'instruction de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) a été reportée à aujourd'hui (mardi) à cause de l'audition de Patrick Williams et Ousmane J. Diop", écrit ce quotidien.
Selon Direct Infos, "Tahibou Ndiaye refuse toute négociation". Le journal croit savoir que l'ancien directeur général du Cadastre qui doit justifier sa fortune évaluée à prés de 7 milliards de francs CFA "file tout droit vers la prison de Rebeuss''.
Libération s'intéresse au patrimoine "présumé" de M. Ndiaye, en titrant : "Les détails d’un dossier simplement ahurissant !".
''Comment un Sénégalais, qui de surcroît est un fonctionnaire ordinaire, aujourd'hui à la retraite, depuis décembre 2011, n'ayant exercé aucune activité privée génératrice de ressources financières et dont le cumul des gains légaux (salaires, primes et avantages) depuis son entrée dans la fonction publique n'est que de 466 millions de francs CFA, a pu se retrouver à la tête d'un patrimoine d'un montant de 7,9 milliards de francs Cfa ?", s'interroge le journal.
Selon Libération, "telle est la question qui taraude les esprits dans l'affaire Tahibou Ndiaye".
Au sujet des affaires judiciaires toujours, Walfadjri signale que "5 pontes du régime libéral (sont) dans la salle d'attente du juge" dans le cadre de la traque des biens présumés mal acquis.
Walf écrit : "Ils sont une demi-dizaine de responsables libéraux à devoir préparer leur système de défense pour justifier la licéité de leurs biens. En effet, Ousmane Ngom, Samuel Sarr, Me Madické Niang et Oumar Sarr recevront, incessamment, leur mise en demeure".
Dans sa livraison du jour, le quotidien Enquête ouvre un large dossier sur le péril plastique au Sénégal et titre : ''Le business qui tue…".
Selon le journal, "les déchets plastiques inondent le Sénégal. Ils ruinent la biodiversité avec des extrêmes allant jusqu’à décimer une bonne partie du cheptel sénégalais (….)". Cinq millions de sachets utilisés chaque jour au Sénégal sans compter les 10 milliards de francs de CFA de perte sur le cheptel, écrit Enquête.
Le Soleil s'intéresse à l'administration territoriale et annonce que l'Etat va construire 6 gouvernances, 35 préfectures et 45 sous-préfectures. Le projet sera financé par la Corée du Sud à hauteur de 10,548 milliards de francs CFA.