TANOR CONTRE NIASSE
"UNE DIMINUTION DES PRIX EST BEL ET BIEN POSSIBLE"
Le secrétaire général du Parti socialiste a pris le contre-pied de Moustapha Niass qui avouait l’impuissance du gouvernement à baisser le prix des denrées de première nécessité. Pour Ousmane Tanor Dieng, «il y a bel et bien des solutions à la cherté de la vie». Fidèle allié de Macky Sall, il estime que son parti est comptable de la gestion du gouvernement. Il se dit encore prêt à continuer à servir son parti.
Macky Sall et son régime peuvent compter sur le secrétaire général du Parti socialiste. En tournée à Kaolack, Ousmane Tanor Dieng, a réitéré son ancrage dans la mouvance présidentielle. «Quand nous avons des opinions sur la marche du pays, nous l’exposons à Macky Sall directement ou nous laissons le soin à nos ministres Serigne Mbaye Thaim, Aminata Mbengue Ndiaye et Aly Haïdar de l’exprimer au chef de l’Etat, en conseil des ministres», explique-t-il.
Foncièrement contre le procédé qui consiste à formuler des critiques au gouvernement dans la presse, il a encore martelé :«nous sommes comptables de la gestion du pays».
Quid des priorités de l’heure et des difficultés qui assaillent le quotidien des populations ? Le patron du Ps estime qu’il est bel bien possible pour le gouvernement de prendre en charge cela par plusieurs manières dont la baisse des taxes, la subvention entre autres. «Dire que le gouvernement n’a rien fait pour la baisse des prix est une affabulation grotesque», assure-t-il. comme pour prendre le contre-pied de Moustapha Niasse, il ajoute: «une diminution des prix est bel et bien possible» a-t-il estimé avant de s’en prendre au défunt régime. «La dégradation de l’Etat est tel que les choses nécessitent un peu de temps. Malgré tout, il y’a eu diminution du prix du riz, du lait, et de l’huile »
«Je ne prendrai ma retraite politique ni demain, ni aujourd’hui»
Ousmane Tanor Dieng a aussi parlé de sa succession. Pour lui, son avenir à la tête du Ps dépendra des militants. «C’est aux militants de m’envoyer à Nguéniène comme un sage ou un militant simple. C’est à eux aussi de m’envoyer partout où ils voudront» a dit Ousmane Tanor Dieng. Toutefois, il nuance son départ : «tant que Dieu me prêtera vie, je ferai la politique. La politique ne connaît pas la retraite».