Taux d’exécution de près de 70% des "19 mesures urgentes’’ édictées par Macky Sall
Dakar, 7 mai (APS) – Le Secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye, a fait état mardi d'un taux de réalisation de près de 70 pour cent relativement aux 19 mesures urgentes édictées par le Président de la République, lors du dernier Conseil présidentiel sur l’investissement (CPI), précisant que "l’effectivité de ces mesures, attendue d’ici le 31 mai, va permettre d’améliorer l’environnement des affaires au Sénégal’’.
"Par rapport aux 19 mesures édictées par le Chef de l’Etat, nous avons un taux de réalisation de près de 70 pour cent. Des dispositions pratiques sont prises pour améliorer nos performances’’, a dit M. Guèye au sortir d’un conseil interministériel sur les réformes de l’environnement des affaires.
Cette rencontre, présidée par le Premier ministre Abdoul Mbaye, s’est tenue en présence du secteur privé et des partenaires techniques et financiers. Elle est destinée à vérifier l’état d’avancement des 19 mesures urgentes et prioritaires (Quick Wins), à réaliser avant le 31 mai 2013.
‘’Le président de la République avait indiqué une série de 19 mesures à exécuter avant le 31 mai. Tous les 15 jours, je préside un comité de suivi. Il s’agit d’accélérer la cadence pour les besoins de la procédure de déclaration informatisée qui concerne le permis de construire’’, a expliqué M. Guèye.
Il a ensuite annoncé d’autres dispositions prises pour améliorer le climat des affaires. "Le président de la République a mis en place une commission nationale sur la réforme foncière avec un nouveau cadre législatif qui devrait nous permettre de répondre mieux aux demandes des investisseurs’’, a-t-il rappelé, avant d’insister sur les goulots d’étranglement qui font que le Sénégal est mal classé dans le Doing Business.
"L’enjeu est d’améliorer le classement du Sénégal dans le Doing Business. Ce qui est le plus en cause dans ce classement, c’est la question des branchements énergétiques. Ce n’est le prix de l’électricité ni sa qualité encore moins la distribution ou le transport, mais le défaut de branchement. C’est ce qui nous a fait valu notre mauvais classement dans le Doing Business’’, a fait remarquer le Secrétaire général du gouvernement.
Selon lui, ‘’des dispositions pratiques ont été prises avec des correspondances qui ont été adressées au ministère de l’Energie et à la SENELEC pour qu’elles améliorent un peu la performance sur cette matière’’.